Dossier d’œuvre architecture IA69000814 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire de la Ville de Lyon
Secteur urbain concerté dit Entreprise Perrache
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon Confluent
  • Commune Lyon 2e
  • Lieu-dit Confluent
  • Cadastre 1998 AT, AV, AW, AX, AY, AZ, BC, BD, BE, BH, BO
  • Dénominations
    secteur urbain concerté
  • Précision dénomination
    aménagement urbain
  • Appellations
    Entreprise Perrache
  • Parties constituantes non étudiées
    gare d'eau, canal, moulin

I. HISTORIQUE

Au 18e siècle, plusieurs personnalités recherchent le moyen d´étendre le territoire de la ville afin d´accroître son économie et d´apporter une solution au difficile problème du logement, tout en conservant l´activité des moulins nécessaires à l´approvisionnement de la ville et en assurant la navigation (AM Lyon : DD 274 / 30, DD 274 / 61).

C´est dans ce contexte qu´intervient Antoine-Michel Perrache (1726-1779).

Son premier projet, inspiré de celui de 1738 de Guillaume Delorme (cf. DOSSIER Secteur urbain dit Presqu´île Perrache, puis Derrière les voûtes, puis Confluent) est soumis au consulat le 1er mai 1766 (annexe 1 ; DD 275/7, DD 275 / 8) : il prévoit de remblayer la presqu´île au sud de l´enceinte d´Ainay et de repousser ainsi vers le sud le confluent du Rhône et de la Saône (fig. 5). Cette opération permettait de créer un canal de communication entre les deux fleuves à la hauteur de l´actuelle gare de Perrache, ainsi qu´un canal nord-sud qui alimenterait plusieurs moulins à blé. Par ce procédé, A.-M. Perrache entendait assurer l´approvisionnement en grains de la ville sans gêner la navigation. Il proposait également le moyen de réaliser la grande route royale du Languedoc en la faisant passer le long de la rive gauche du Rhône avec un pont à la hauteur de la Mulatière pour franchir la Saône, au lieu du projet de contournement par les coteaux de Sainte-Foy-lès-Lyon qui présentait tellement d´inconvénients qu´il était bloqué depuis plus de vingt ans. Enfin, il assurait, sur des terrains nouveaux, divers entrepôts qui faisaient défaut à la ville et prévoyait des bains publics.

Son projet, encore mal élaboré, est repoussé par une commission qui craint que les crues des deux fleuves n´entravent les travaux et les rendent trop dispendieux, sans que la Ville n´en tire les bénéfices escomptés. Surtout, ce projet entre directement en concurrence avec celui de l´administration des hospices civils qui envisage d´établir des moulins à la Tête d´Or ; il est refusé le 26 juin 1766 (annexe 2).

En mai 1769, A.-M. Perrache présente son second projet : il reprend, de façon plus élaborée, le principe de son projet précédent, à l´exclusion des bains (annexe 3 ; dess. 1 ; fig. 8). La coupure de la presqu´île en deux est déjà prévue avec l´urbanisation au sud du mur d´enceinte d´Ainay (à détruire) jusqu´à l´actuelle place Carnot, à partir d´un plan de voirie radial, et la construction de la gare d´eau en travers de la presqu´île, au sud d´une promenade de 30 m. de largeur ; de grandes lignes nord-sud ponctuent l´extrémité du confluent : canal des Moulins au centre et chaussée Perrache à l´est ; à l´extrême sud, le pont de la Mulatière relie la presqu´île à la rive droite de la Saône.

Ce plan est adopté par le consulat, le 23 janvier 1770, sous certaines obligations que Perrache tente d´abord de refuser (annexes 3 et 4). Il fait appel au roi pour obtenir son soutien. Les lettres patentes royales du 13 octobre arrête le plan d´aménagement (annexe 5), amendé par le consulat le 14 décembre, insistant sur l´obligation pour A.-M. Perrache de commencer l´entreprise par la construction des moulins et de leur canal (AD Rhône : 8 C 124 ; annexes 6 et 7) : la Ville se réserve gratuitement 4000 toises² de terrain pour servir de port et de chantier public ; la largeur des rues est fixée à 40 pieds (13 m 68), celle du cours intérieur à 90 pieds (30 m 78) et celle du cours extérieur à 72 (24 m 684) ; la Ville conserve la propriété des chemins, quais, rues, places publiques, etc. avec exemption de directe ; un chemin de halage de 20 pieds de large doit être réalisé sur la rive gauche de la Saône ; enfin l´entreprise doit être achevée d´ici sept ans.

La surveillance des travaux est assurée localement par l'anglais Richard Lowell Edgeworth (GARDES, p. 66, 170) et par Jean-François Lallier, ingénieur de la généralité, et supervisée par l´ingénieur des Ponts et Chaussées Jean-Rodolphe Perronet.

En septembre 1771, A.-M. Perrache crée une société par actions : la Compagnie Perrache ou Compagnie des intéressés aux travaux du Midi. En 1773, Jean-Germain Soufflot, contrôleur général des bâtiments de la Ville, modifie le plan d´A.-M. Perrache, remplaçant le plan radial par un plan orthogonal (AM Lyon : 0001 S 0090. Fig. 8, 9). Ce plan, présenté au Consulat en 1774, rencontre des oppositions, mais finit par s´imposer sous la caution de Soufflot (annexe 8 ; AM Lyon : BB 342, séance du 29 novembre).

Cependant, les inondations retardent les travaux ; le plan de 1769 surchargé présentent l´état de l´entreprise en mars 1774 (AM Lyon : 0003 S 0141. Fig. 10). Une lettre de Soufflot, datée du 18 mars 1774, souligne les incohérences de la conduite du projet (annexe 9).

Un nouvel état des travaux réalisés est dressé le 13 mai 1774 :

- la chaussée le long du Rhône de l´hôpital de la Charité vers le futur pont de la Mulatière est en cours d´édification ;

- les pavillons de la porte de ville s´élèvent de 3 à 4 pieds au-dessus des fondations ;

- sur la place circulaire entre la porte de la ville et la culée du pont de la gare, le remblai est achevé ;

- le pont de la gare est terminé, mis à part les parapets et les bornes ;

- les murs des moulins sont fondés ;

- le canal de dégorgeoir, le bassin et le canal d´amont, de forme elliptique, ainsi que la gare, sont en partie terminés (annexe 10).

La construction de la chaussée du Rhône (Cf. DOSSIER Quai Perrache) se poursuit régulièrement ; le 12 septembre 1775, le prévôt des marchands et les échevins décident que ce nouveau quai, en aval du pont du Rhône, entre l´hôpital de la Charité et la nouvelle porte de la ville à la hauteur de la gare d´eau, sera appelé quai Monsieur (BM Lyon : Fds Coste ms 23135) ; ce quai est presque achevé lorsque le 13 février 1777, le consulat ordonne, à la demande de Perrache, la démolition de l´enceinte d´Ainay (AM Lyon : BB 345, fol. 9). Les fondements du pont de la Mulatière (cf. DOSSIER Pont de la Mulatière) sont jetés en 1776, et à cette même date, 6 moulins sont prêts à l´essai (AM Lyon : DD 275 bis / 71).

En revanche, le canal, dont le percement a été confié à l´ingénieur anglais Elgeworth, rencontre des difficultés : son envasement régulier empêche les moulins de tourner (RIVET, F.), les remblais sont dificiles à trouver ; les crues provoquent d´importants dégâts. En 1778, après la destruction de l´arche en pierre entre le Rhône et le canal de dérivation (fig. 6), A.-M. Perrache propose de renoncer, conformément à l´avis de l´ingénieur Lallier, au canal de communication entre les deux fleuves, et de construire à l´entrée du canal d´amenée d´eau au canal des Moulins, une sorte de barrage de plus de 4 m. de hauteur, percé de 36 ouvertures disposées sur trois étages ; sa proposition est refusée (annexe 11).

Cependant, le plan d´alignement du nouveau quartier (au nord de la gare d´eau) est présenté en 1778 (A.D. Rhône : 1 C 155).

A la mort d´A.-M. Perrache en octobre 1779, sa sœur, Anne-Marie Perrache, assure la direction de la Compagnie qui confie la responsabilité des travaux à l´ingénieur Emiland Gauthey, en 1780. Pourtant les difficultés restent grandes ; la Compagnie manque d´argent ; faute de remblais, les mares et marécages se multiplient ; ce n´est que le 14 février 1781 que le consulat décide de faire transporter tous les décombres de la ville aux "travaux Perrache", ordonnance de voirie qui est confirmée le 7 décembre (BM Lyon : Fds Coste ms 113 069). En février 1781, la chaussée Perrache n´est achevée que jusqu´à la hauteur du cours de Verdun actuel, où se trouve la porte de la ville ; au-delà "elle n´est pas assez haute et trop étroite" (AM Lyon : DD 275bis /45). Un mémoire dresse l´état des terrains à remblayer, car déjà la population se plaint des effets néfastes des eaux stagnantes (annexe 12).

Le 23 avril 1782, Anne-Marie Perrache doit abandonner la direction de la Compagnie au comte Espérance de Laurencin, mais l´entreprise ne résistera pas aux destructions engendrées par la crue de janvier 1783, qui emporte le pont de la Mulatière et ravine berges et jardins. Par le traité du 23 septembre 1784, le comte de Laurencin cède au roi la seigneurie directe sur l´ensemble des terrains depuis l´ancienne enceinte d´Ainay jusqu´à la Mulatière ; le roi s´engage à faire réaliser les remblais dans les 2 ans, reconstruire le pont de la Mulatière en pierre, et prête 300 000 livres aux actionnaires pour rembourser leurs dettes (AD Rhône : 1 C 154 ; AM Lyon : DD 275 / 61).

Les travaux concernent d´abord le remblai entre l´ancienne enceinte et la gare d´eau (annexe 13). Les difficultés restent énormes. En dépit de la décision du consulat, les terres manquent ; il faut les prendre soit dans l´île de Bèchevelin de l´autre côté du Rhône, soit au-dessus du chemin des Étroits de l´autre côté de la Saône ; le transport reste un gros problème ; ce n´est qu´en septembre 1786 que l´on propose l´utilisation de hottes pour transporter la terre plutôt que de petits paniers (annexe 14). De plus, les ingénieurs se heurtent à l´opposition des propriétaires qui craignent la disparition de terres agricoles, en particulier sur le coteau de Sainte-Foy. L´adjudication des remblais est passée à Moreau et Bompard en novembre 1786 (AD Rhône : 1 C 154).

Parallèlement un nouveau devis pour le prolongement de la chaussée Perrache est établi (Cf. DOSSIER Quai Perrache ) et la reconstruction du pont de la Mulatière entreprise (Cf. DOSSIER Pont de la Mulatière).

Le froid considérable de l´hiver 1788-1789 stoppe les travaux ; le 18 avril 1789 le roi annule son obligation de faire reconstruire le pont de la Mulatière en pierre et charge les actionnaires de la Compagnie de le réédifier en bois en échange de la concession du péage pour 100 ans (AD Rhône : 1 C 154).

A la veille de la Révolution, la chaussée du Languedoc, plantée de peupliers d´Italie et bordée d´un certain nombre d´édifices, est construite jusqu´à la barrière d´octroi et le canal des Moulins est creusé vers le sud (fig. 13, 15). Le pont de la Mulatière est reconstruit en 1792, mais la Révolution stoppe les travaux.

II DESCRIPTION

Les divers documents connus sur l´entreprise Perrache mettent d´abord l´accent sur les moulins et sur la route du Languedoc. La délibération consulaire de 1771 fixe la largeur des rues ; au plan radial choisi par Perrache, à partir d´une place ronde, Soufflot substitue un plan orthogonal "plus moderne" (CHARRE, p. 119), qui va marquer le quartier jusqu´à aujourd´hui. Aucune information n´est donnée, dans le projet, sur les immeubles qui vont border les rues ; seule la décoration de la grande place (place Louis XV) est évoquée avec la présence de la statue du roi et la construction d´édifices publics, dont l´hôtel du gouvernement (AM Lyon : II 043). La gravure "publicitaire" dessinée par Lallemand donne une idée de l´ampleur voulue du projet (fig. 19)

Le plan de Lyon de 1791 et le plan général de 1799 donnent vraisemblablement un bon état de la situation à la fin du XVIIIe siècle (AM Lyon : 0002 S 0519. Fig. 16 ; A. Service historique de l´Armée de Terre). La presqu´île est nettement partagée par l´ancienne gare d´eau. Au nord, le futur « quartier neuf » est encore fortement boisé ; une promenade est-ouest (cours de Verdun actuel) est dessinée et plantée ; la rive droite du Rhône est bordée d´un quai rectiligne à l´extrémité sud duquel se trouve la porte de la ville et la barrière d´octroi (fig. 21).

La gare d´eau, en demi-lune, est pratiquement comblée, ainsi que les canaux vers le Rhône et la Saône, et vraisemblablement le canal des Moulins, maçonné en partie et qui se prolonge jusqu´au confluent.

La "presqu´île Perrache" comprend trois secteurs : au sud, côté Saône, l´île de la Verrerie, fréquemment recouverte par les eaux ; au nord, entre la Saône et le canal des Moulins, une zone de jardins privés inondables ; entre le canal et le Rhône, une zone mêlant terres agricoles, broussailles et graviers. La chaussée Perrache entièrement plantée borde le fleuve jusqu´au pont de la Mulatière. Plusieurs chemins, mouvants et inondables, relient les terres cultivées et les constructions. Un certain nombre d´édifices sont bâtis en bordure de la chaussée Perrache : maisons particulières, hôpital militaire et verrerie au sud, maison des ingénieurs des Ponts et Chaussées près du pont. Les descriptions de plusieurs de ces maisons (sans qu´il soit possible de les localiser exactement) indiquent pour plusieurs d´entre elles des constructions soignées, en pierre, de 2 ou 3 étages. D´autre constructions, dont la porte de la ville, se dressent près de la gare et du canal des Moulins. Enfin, à l´ouest, une grosse ferme, "le Gros Domaine", rappelle la première exploitation de l´île Mogniat, la ferme de Joseph Gras.

L´absence d´entretien des levées de terre conduit à une dégradation rapide de la situation ; des mares d´eaux stagnantes se forment et les contemporains parlent des "marais Perrache" et de leur effet insalubre. Les travaux du début du XIXe siècle seront consacrés au comblement de la gare.

III CONCLUSION

Bien qu´à la fin du XVIIIe siècle, les travaux de Perrache ne soient qu´à peine esquissés, l´état actuel de l´urbanisme de la presqu´île découle directement de son projet, dans le plan orthonormé du quartier entre Ainay et la place Carnot, dans la grande voie transversale au sud de cette place (actuel cours de Verdun), dans le quai Perrache le long du Rhône, planté d´arbres et relié au pont de la Mulatière (fig. 22).

Au 18e siècle, plusieurs personnalités recherchent le moyen d´étendre le territoire de la ville afin d'accroître son économie et d´apporter une solution au difficile problème du logement, tout en conservant l'activité des moulins nécessaires à l'approvisionnement de la ville et en assurant la navigation. Le sculpteur Antoine-Michel Perrache propose de gagner des terres au sud de la presqu´île en repoussant le confluent du Rhône et de la Saône à la hauteur de la Mulatière. Son projet, refusé par le consulat en 1766, est adopté en 1770. En septembre 1771, A.-M. Perrache crée une société par actions, la Compagnie Perrache ou Compagnie des intéressés aux travaux du Midi. Les inondations retardent les travaux, supervisés par l'ingénieur de la province Jean-François Lallier, et par l'ingénieur des Ponts-et-Chaussées Jean-Rodolphe Péronnet. En 1774, sur proposition de Joseph-Germain Soufflot, le plan de Perrache est modifié. Les canaux de la gare d´eau sont alors pratiquement terminés ; les fondements du pont de la Mulatière sont jetés en 1776 ; la chaussée Perrache est achevée entre l´hôpital de la Charité et la nouvelle porte de ville (à la hauteur du cours de Verdun actuel), lorsque le consulat décide la démolition de l´enceinte d´Ainay en février 1777. Mais les difficultés de remblai et les dégâts causés par les crues multiplient les échecs : les moulins sont abandonnés, la gare d´eau ensablée ne joue aucun rôle. A.-M. Perrache meurt en 1779. Sa sœur Anne-Marie reprend la direction de la Compagnie, puis l´abandonne au comte Espérance de Laurencin en 1782. La crue de 1783 qui emporte le pont de la Mulatière marque la faillite de la Compagnie. Le projet est repris par le roi. La Révolution donne un coup d´arrêt à l´entreprise.

Le projet d´A.-M. Perrache comprend l´urbanisation de la zone au sud de l´enceinte d´Ainay selon un plan orthonormé, jusqu´à la hauteur de l´actuel cours de Verdun dont le tracé transversal est-ouest est déjà pensé. Au sud, une gare d´eau devait non seulement assurer le passage des bateaux du Rhône à la Saône par un système de canaux, mais également, par l´alimentation d´un canal nord-sud dit canal des Moulins, ouvrir la voie au rôle industriel du secteur, en permettant de faire tourner une vingtaine de moulins. Enfin le projet insère la presqu´île dans le circuit des grandes communications en prévoyant, le long de la rive droite du Rhône, une route assurant la liaison avec la route royale du Languedoc, par un nouveau point de traversée de la Saône à la Mulatière. A la fin du 18e siècle, la gare d´eau a bien été creusée, mais elle a été ensuite abandonnée, de même que les moulins. Si l´enceinte d´Ainay a été démolie, l´urbanisation du quartier neuf est à peine commencée. Le quai du Rhône, dit quai Monsieur, achevé jusqu´à la nouvelle porte de la ville, se prolonge au-delà par une simple levée de terre, plantée de peupliers. Une promenade également plantée marque le tracé du futur cours de Verdun. Le pont de la Mulatière, ouvert au trafic en décembre 1782, a été emporté par la crue de 1783. Cependant, en dépit de son relatif échec, le projet d´A.-M. Perrache a imprimé la physionomie du sud de la presqu´île et sera en grande partie repris dans le plan de distribution adopté par le conseil municipal en 1826.

  • État de conservation
    vestiges

L´enquête terrain n´a pas encore été réalisée au nord du cours de Verdun. Ce dossier ne présente donc qu´un état historique, en liaison avec l´étude de la presqu´île Perrache, et non l´étude d´inventaire sur ce secteur dit « quartier neuf de Perrache ».

Documents d'archives

  • AD Rhône. 1 C 154. Travaux Perrache. Remblais. 1768-1790

  • AD Rhône. 1 C 155. Travaux Perrache. Remblais, 1778-1790

  • AD Rhône. 8 C 124. Edits. Lettres patentes. Voirie urbaine, 1765-1772

  • AC Lyon. AA 132. Lettres adressées par le corps consulaire, 1773-1777

    fol. 63
  • AC Lyon. BB 338. Délibérations consulaires, 1770

    fol. 8, 23 janvier 1770 ; fol. 9, 27 janvier 1770
  • AC Lyon. BB 339. Délibérations consulaires, 1771

    fol. 110-112 v°, 14 décembre 1771
  • AC Lyon. BB 342. Actes consulaires, 1774

    séance du 29 novembre 1774
  • AC Lyon. BB 345. Délibérations consulaires, 1776-1779

    fol. 9, 13 février 1777
  • AC Lyon. BB 366. Délibérations de l'assemblée des notables, 1766-1789

    fol. 3, 1er mai 1766 ; fol. 9, 26 juin 1766
  • AC Lyon. DD 274 / 30. Mémoire sur l'agrandissement de Lyon. Anonyme, [2e quart XVIIIe siècle)

  • AC Lyon. DD 274 / 61. Mémoire sur l'agrandissement de Lyon. Anonyme, 1732

  • AC Lyon. DD 275 / 7. Réponse aux différentes demandes faites par Messieurs les commissaires chargés d'examiner l'utilité ou les inconvéniens du projet présenté par le sr Perrache tendant à débarasser la navigation et assurer les moulins nécessaires à la subsistance de la ville... [1766]

  • AC Lyon. DD 275 / 8. Réponse à quelques objections faites dans l'assemblée de Messieurs les commissaires tenue le 21 juin chez Monsieur le lieutenant général... [1766 ?]

  • AC Lyon. DD 275 / 24. Mémoire sur les travaux Perrache, [1781]

  • AC Lyon. DD 275 / 61. Traité entre la compagnie de Perrache et Louis XVI, 1784

  • AC Lyon. DD 275 bis / 11. Devis des ouvrages à faire pour former les remblais dans la partie méridionale de la ville connue sous le nom d´entreprise Perrache, 6 octobre 1785

  • AC Lyon. DD 275 bis / 45. Procès-verbal de réception des travaux de la chaussée Perrache, par M. Panay, ingénieur des Ponts et Chaussées, 16 février 1781

  • AC Lyon. DD 275 bis / 69. Etat provisoire et sommaire des travaux de Mr Perrache au 13 mai 1774

  • AC Lyon. DD 275 bis / 71. Travaux Perrache ; situation des ouvrages

  • AC Lyon. DD 276 / 14. Observations faites sur les lettres de M. Perrache des 17 octobre et 23 novembre 1778

  • AC Lyon. II 043. Dossier sur la Compagnie Perrache provenant de Claude-Espérance Regnauld de Bellescize

  • BM Lyon. Fonds Coste ms 23 135. Ordonnance de MM les prévôts des marchands et échevins de la ville de Lyon portant que le quai nouvellement construit en aval du pont du Rhône sera appellé quai Monsieur. 12 septembre 1775. Lyon : A. Delaroche, 1775. 3 ff

  • BM Lyon. Fonds Coste ms 113 062. Lettre d´un négotiant de Lyon à son ami, sur le projet de M. P. relativement aux moulins établis à la Quarantaine. Lu et approuvé à Lyon, le 3 octobre 1769, signé Pullignieu. Lyon : impr. Aimé de La Roche, 1769. 12 p

  • BM Lyon. Fonds Coste ms 113 062. Programme pour l´établissement d´un cours servant de grand chemin, tendant du quai de la Charité de Lyon, au lieu appellé la Mulatière, près des saussaies d´Oullins. Permis d´imprimer 3 juin 1739. Lyon ; impr. Aimé de La Roche, 1769. 7 p

  • BM Lyon. Fonds Coste ms 113 064. Analyse du projet présenté par le sr Perrache, approuvé par l´administration municipale de la Ville de Lyon, pour des objets de nécessité, d´utilité et d´agréments publics, et autorisé par arrêt du Conseil et lettres patentes du Roi du 13 octobre 1770. Permis d´imprimer 14 novembre 1770. Lyon : impr. Aimé de La Roche, 1770. 2 p. : 1 plan depl. h. t

  • BM Lyon : Fonds Coste ms 113 064. Lettre anonyme écrite au sieur Perrache sur son entreprise [et réponse de A.-M. Perrache]. Permis d´imprimer 10 décembre 1770. Lyon : impr. Aimé de La Roche, 1770

  • BM Lyon : Fonds Coste ms 113 066. Lettres patentes du Roi sur arrêt du Conseil d´Etat, qui autorisent l´entreprise de M. Perrache pour la partie méridionale de la ville de Lyon [13 octobre 1770] ; et arrêt du conseil supérieur de Lyon portant enregistrement des dites lettres patentes [20 décembre 1771]. 1771. 22 p

  • BM Lyon. Fonds Coste ms 113 069. Ordonnance de voirie, 7 décembre 1781

Bibliographie

  • CLERC, Pascal. L'urbanisation du quartier Perrache, 1766-1934. Lyon : s.n., 1983. 296 p. ; 30 cm (Maîtrise. Univ. Lyon 2. 1983.)

  • [Exposition. Lyon. 1975.] Plans et esquisses pour un quartier : de Perrache à Carnot, 1750-1922. Exposition, Lyon, décembre 1975. Catalogue / Jean-Claude Pérez. [S.l.] : Service information et relations publiques de la caisse des dépôts et de ses filiales, [1975]. Non paginé : ill. ; 21 cm.

    nos 1 à 5
  • GARDES, Gilbert. Le voyage de Lyon. Regards sur la ville. Lyon : Horvath, 1993. 385 p. : ill.

    p. 50, 66, 67, 170-171
  • RIVET, Félix. Le quartier Perrache (1766-1946). Etude d'histoire et de géographie urbaines. Lyon : Audin, 1951. 126 p.-46 f. de pl. : ill., plan dont 1 dépl. ; 24 cm. (Institut des Etudes rhodaniennes de l'Université de Lyon. Mémoires et documents ; 6.)

Périodiques

  • CHARRE, Alain. Soufflot et l'urbanisme lyonnais. In COLLOQUE INTERNATIONAL DU C.N.R.S. (1980 ; Lyon). Soufflot et l'architecture des lumières. Paris : Les Cahiers de la Recherche architecturale ; Ministère de l'Environnement et du Cadre de Vie ; C.N.R.S, 1980 [Supplément au n° 6-7 des Cahiers de la Recheche architecturale, automne 1980]

    p. 118-119 : ill.
  • LEROUDIER, Emile. Les agrandissements de Lyon à la fin du XVIIIe siècle. Rev. Hist. Lyon, t. 9, 1910, p. 81-102 : ill

    p. 90-94

Documents figurés

  • Plan géométral et proportionel de la ville de Lyon où sont désignés ses 28 quartiers ou pennonages avec deux tables : l'une alphabétique et numérale qui indique le nom et emplacement de chaque rüe, l'autre les maisons qui limitent les quartiers / C. Jacquemin, 1747. 100 toises pied de roi [= 2,9 cm]. Grav. (AC Lyon : 0003 S 00693)

    AC Lyon : 0003S00693
  • Projet de M. Perrache pour la partie méridionale de la ville de Lyon / Antoine-Michel Perrache, [1769]. Gravé. 1 : 10000 (AC Lyon : 0003 S 00141a ; Musée Gadagne, Lyon : N 3504.22 ; BM Lyon Fonds Coste : estampe 12 ; BM Lyon Fonds Coste : ms 113 064)

  • Plan en fondation de l'arche à construire près la porte de la ville pour communiquer l'eau du Rhône dans la gare / A.-M. Perrache et sa Compagnie, 1er may 1772. Ech. 10 toises (AC Lyon : 0003 S 00201)

    AC Lyon : 3 S 201
  • Plan de la partie méridionale de la ville de Lyon avant l'exécution du projet du sieur Perrache commencé en l'année 1772, avec l'indication de ses nouvelles constructions / Maître fecit, s. d. Grav. 56,5 x 124,5 cm (BM Lyon. Fonds Coste C 167)

  • Projet de M. Perrache pour la partie méridionale de la ville de Lyon / s.n. s.d. [Joseph-Germain Soufflot ?], [1773 ?]. 28 x 59,5 cm (BM Lyon. Fonds Coste C 166)

  • Plan général de la ville de Lyon, assujetti aux nouveaux alignements augmenté des quartiers neufs et enrichi des bâtiments principaux, année 1773 / Louis-Martin-Roch Joubert, impr. Daudet et Joubert. 125 toises du roy [= 3,5 cm] (AC Lyon : 0001 S 00090)

    AC Lyon : 0001S00090
  • Projet de M. Perrache pour la partie méridionale de la ville de Lyon / Antoine-Michel Perrache, [1769]. Gravé. 1 : 10000. Surcharge ms "Plan des travaux en l´état où ils ont été observés du 15 février au 10 mars 1774, après l´inondation du mois de janvier et février de la même année" (AC Lyon : 0003 S 00141)

  • Plan de Lyon et son agrandissement, distingué par les lignes parallèles, dédié à Monsieur frère du Roi, par son très humble et très obéissant serviteur Argon, ingénieur géographe, s. d. [1775 ?] (BM Lyon : fonds Coste C 118)

  • Plan de l'entreprise du sieur Perrache au midi de la ville, exécuté en plus grande partie lorsque Monsieur visita les travaux en 1755 / s. n. s. d. Dessin, lavis. 48,5 x 111,5 cm (BM Lyon. Fonds Coste C 168)

  • [Plan de distribution du quartier Perrache] / S. n., [vers 1782]. [environ 1 : 3.000]. Grav. 41,5 x 34,2 cm (AC Lyon : 0003 S 00146)

  • Plan géométral de la ville de Lyon, avec ses agrandissements dans sa partie méridionale / Perrache excudit, Beauvais sculpsit, s.d. (1770 ?] (BM Lyon : fonds Coste C 116)

  • Plan du quartier neuf à la partie méridionale de la ville de Lyon, en 1782 / Meunier sculps., 1782. Ech. de 200 toises de France (1: 3000 env.) (AD Rhône : 3 Pl 472 ; AC Lyon : 0003 S 00142)

  • Plan de Lyon avec ses agrandissements / L. Denis, 1780. Ech. 1/2 lieue (BM Lyon : fonds Coste C 122)

  • Nouveau plan géométral de la ville de Lyon, année 1789. Grav., ech. 150 toises [=3,5 cm] 1; 8240 env. 43,2 x 41 cm (AC Lyon : 3 S 117 a)

    AC Lyon : 3 S 117 a
  • Plan géométral de la partie méridional de la ville de Lyon levé en 1791 / S.n., 1791. Ech. de 150 pas géométriques (AC Lyon : 0001 S 00025)

  • Plan militaire de Lyon assiégée en 1793 pour servir à l'histoire politique et militaire du peuple de Lyon, par Alphonse Balleydier / Ch. Crépet dess., D. Cornélissens grav., Kaeppelin impr., 1844. Ech. 1 : 15384. 50 x 42 cm. Leg. (AC Lyon : 0002 S 00519)

  • Plan général de la ville de Lyon et de ses environs, dessiné et levé par le citoyen Villionne, adjoint du génie, certifié conforme à l´original, fait par moi, levé avec l´aide du citoyen Flacheron, garde des fortifications / Jars, 1799. Vu par le directeur des fortifications Trudaine. Ms, encre, lavis. Ech. 1 : 7600 env. (A. Service historique de l´Armée de Terre)

  • [Plan superposé sur fond moderne, de l'état du confluent avant les travaux, et selon les projets de Perrache.] / S.n., [après 1867]. [1 : 5.000]. Ms sur fond lithogr. (AC Lyon : 0001 S 00024)

  • Vue perspective de l'aggrandissement à la partie méridionale de la ville de Lyon. Dédiée à Monsieur Frère du Roy. Par son très humble et très obéissant serviteur Perrache / B. Lallemand pinx., A.-E. Gautier Dagoty sc., 1776. Estampe.(Musée Gadagne, Lyon : N 105)

  • [Pont de la Mulatière et presqu'île Perrache] / Ferdinand Bourjot, fin XVIIIe siècle. Aq., 18 x 24 cm

  • Vue des barrières de Perrache (près la Manufacture de Tabac.) / Dessin de V. Fonville ; H. Brunet, lith., [1830-1834]. Lithographie. Dans : Nicolas-Victor Fonville. "Promenade à Lyon". Lyon : 1830-1834, pl. 3. (Musée Gadagne, Lyon : (9) 55.69.2 fonds Verzier)

Annexes

  • Extrait des délibérations de l´Assemblée des notables, 1er mai 1766
  • Extrait des délibérations de l´Assemblée des notables, 26 juin 1766
  • Extrait des délibérations consulaires, 23 janvier 1770
  • Extrait des délibérations consulaires, 27 janvier 1770
  • Arrêt du conseil d´État, 13 octobre 1770
  • Analyse du projet présenté par le sieur Perrache, approuvé par l´administration municipale de la Ville de Lyon, pour des objets de nécessité, d´utilité et d´agréments publics, et autorisé par arrêt du Conseil et lettres patentes du Roi du 13 octobre 1770
  • Extrait des délibérations consulaires, 14 décembre 1771
  • Lettre adressée par le corps consulaire au secrétaire d´Etat Henri-Léonard Bertin, ancien intendant de Lyon, 10 janvier 1774
  • Lettre de Jacques-Germain Soufflot à M. de Chedanis, 18 mars 1774
  • État provisoire et sommaire de la situation des travaux de M. Perrache au 13 mai 1774
  • Observations faites sur les lettres de M. Perrache à ses associés, des 17 octobre et 23 novembre 1778
  • Mémoire sur les travaux Perrache, [1781]
  • Devis des ouvrages à faire pour former les remblais dans la partie méridionnale de la ville de Lyon connue sous la dénomination d´entreprise Perrache, 6 octobre 1785
  • Observations sur le projet des remblais à faire dans la partie méridionale de la ville de Lyon relativement à l´entreprise Perrache, 13 septembre 1786
Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2001
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