Le cadastre de 1826 indique à cet emplacement un jardin d'une superficie de 6 ares 55, ouvrant sur la place, appartenant à l'architecte Jean-Baptiste Holstein qui possède également, en fond de jardin, sur une autre parcelle, sa maison d'habitation accessible depuis le 2 rue Condé (actuelle rue Dormoy), et déjà représenté sur le plan d'alignement dressé par cet architecte en 1819. Les deux parcelles sont réunies par l'entrepreneur Michel Casero-Boggio (constructeur de l'église Saint-Charles), qui dépose deux demandes d'alignement en 1835 et 1836 pour la construction de l'immeuble, sans doute achevé en 1837 puisqu'il est imposé au cadastre de 1840. En 1864, Michel Casero-Boggio est propriétaire d'une maison sur la place et d'un bâtiment sur cour, correspondant à l'ancienne maison de Jean-Baptiste Holstein. Une restauration effectuée dans les années 1980 a occulté deux travées sur la rue Dormoy.
Dossier d’œuvre architecture IA42000081
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Sanquer Cendrine
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- enquête thématique régionale, Patrimoine 19e-20e siècles de Saint-Etienne
Immeuble de négociant dit recette
Œuvre étudiée
Auteur
-
Sanquer CendrineSanquer CendrineCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Copyright
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ville de Saint-Etienne
Dossier non géolocalisé
Localisation
-
Aire d'étude et canton
Saint-Etienne Centre
-
Commune
Saint-Étienne
-
Adresse
13 place Jean-Jaurès
,
2 rue Dormoy
-
Cadastre
1826
A1
678
;
1864
M5 679, 680 ;
1996
AS
48A
-
Dénominationsimmeuble
-
Genrede négociant
-
Appellationsrecette
-
Parties constituantes non étudiéesboutique
-
Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle
-
Dates
- 1836, daté par source
-
Auteur(s)
- Auteur :
-
Personnalité :
Casero-Boggio MichelcommanditaireCasero-Boggio MichelCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Cet édifice appartient au groupe d'immeubles bâtis en continuité sur le front nord-ouest de la place, créant ainsi un ensemble urbain homogène. L'élévation présente quatre étages carrés et un étage d'entresol sur rez-de-chaussée. L'horizontalité est renforcée par des bandeaux légèrement en relief, par la ferronnerie identique des garde-corps des fenêtres ouvrant sur la place, et par la corniche en frise continue. La verticalité est donnée par des balcons à la ferronnerie remarquable situés dans l'axe de la façade. Les ouvertures n'ont pas de volet : il subsiste des traces de lambrequins.
-
Murs
- grès
- enduit
-
Toitstuile mécanique
-
Plansplan régulier en U
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Étagessous-sol, entresol, 4 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation à travées
-
Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
-
Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant en maçonnerie
-
Typologiesimmeuble de négociant
-
État de conservationrestauré
-
Techniques
- ferronnerie
-
Représentations
- ornement géométrique
-
Statut de la propriétépropriété privée
-
Éléments remarquablesélévation
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ville de Saint-Etienne
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ville de Saint-Etienne
Date(s) d'enquête :
1996;
Date(s) de rédaction :
1998
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Saint-Etienne
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