Le 23 mars 1920, le conseil municipal décide la construction d'un monument en l'honneur des combattants de la guerre, en plus du monument aux morts qui doit être érigé au cimetière. Ce deuxième monument, qui doit être implanté sur une des places publiques de Boën, sera financé par une quête. Un comité est créé avec comme président l'industriel boënnais Jean-Marie Moizieux. Le 18 février 1923, le comité demande l'autorisation de placer le monument devant la halle aux grains. En 1948, Joanny Durand propose trois projets d'embellissement du monument. Une simple plaque commémorative des résistants (" aux gars du maquis ") est finalement apposée contre le mur. Le monument a été déplacé lors de la destruction de la halle et finalement reconstruit, sans l'enclos dont il ne reste que les deux piliers adossés, devant la salle polyvalente. La sculpture n'est pas signée.