Edifice existant sur le cadastre ancien de 1810, mais alors divisé en deux parcelles distinctes (1810 D 116, 117) ; le bâtiment semble toutefois avoir été construit en une seule fois. Sa fonction première devait être une ferme (présence sur l'arrière d'une porte de grange haute qui devait être accessible par un montoir (pente aménagée) aujourd'hui disparu) ; les ouvertures arrières sont toutes refaites. Plus tard, une épicerie-tabac s'installe au rez-de-chaussée du bâtiment ; elle n'existe plus à ce jour, seule subsiste une partie de l'ancienne devanture, et la construction est devenue une simple maison d'habitation. Les ouvertures du rez-de-chaussée actuel semblent avoir, pour certaines, été modifiées : la porte centrale pourrait avoir été repercée ou avoir été une petite ouverture agrandie, l'ancienne porte (à gauche de l'actuelle) devait être une porte. La parcelle AH 113 était une dépendance de l'ancienne ferme ; elle comprenait une grange-étable aujourd'hui transformée en appartement. Cette partie a été rachetée par la suite par le café Béal (AH 115) parce qu'elle possédait deux caves voûtées sur l'arrière (sous le hangar des voisins).