Petite maison vigneronne en hauteur, étroite, dont la façade est couverte d’un enduit.

Son rez-de-chaussée partiellement enterré accueille le chai (la nappe phréatique est haute au Cendre) au vaisseau unique voûté en berceau et s'aérant à son extrémité nord. L'accès à l'étage se fait par un escalier droit à quartier tournant en pierre passant au-dessus de l'accès au chai. L'étage est consacré à l'habitat et comporte deux pièces l'une derrière l'autre communicantes, avec cheminées adossées dans les angles est (à droite), de chaque côté de la cloison. Le comble, sous toit à deux pans, est accessible par une échelle de meunier. Il devait communiquer avec la maison attenante à l'est (ouverture bouchée) qui était plus profonde (aujourd'hui l'ouverture donne dans le vide). L'étage donne également à l'arrière sur la place de l'église par une porte avec perron, disposition postérieure à 1821, date du cadastre napoléonien, qui la montre appuyée contre une suite de bâtiments en enfilade.

Cette petite maison était associée, selon le propriétaire, à un cuvage situé à quelque distance de là à l'angle des impasses des Laveuses et du Vieil Abreuvoir, non loin de l'Auzon. C’est un bâtiment massé simple qui comportait en rez-de-chaussée un pressoir circulaire (en angle) et une cuve. L'étage, accessible par une échelle et comportant une porte coulissante extérieure, devait être réservé au stockage (charpente rehaussée récemment).