L’immeuble-atelier fait partie d'un ensemble d'immeubles construit par Monsieur Bergeret Fleury entre la rue d'Ivry et la rue du Chariot d'Or au cours du deuxième quart du XIXe siècle. D’après le plan cadastral napoléonien de 1827, la parcelle est en grande partie non bâtie, seule une petite maison figure à l’emplacement du n° 17 rue du Mail. L’ensemble de la parcelle, regroupant les parcelles actuelles des n° 15 et 17 rue du Mail, appartient, d’après l’état de section des propriétés non bâties et bâties de 1828, à Monsieur François Brossard qui demeure à Lyon. Le recensement de la population de la commune de la Croix-Rousse de 1831 mentionne que Monsieur Brossard est propriétaire rentier et qu’il demeure désormais dans cette maison. Une demande d’alignement, datant du 6 avril 1834, figure dans les permissions de voirie de la rue Henri IV. Celle-ci indique que Monsieur Fleury Bergeret vient d’acquérir les jardins et l’ancienne maison de Monsieur Brossard. Il souhaite faire construire un immeuble sur la partie sud de son nouveau terrain, à l’angle des rues du Mail et Henri IV, actuellement rue d’Ivry. Les plans de cette partie de l’immeuble ont été dressés par l’architecte de la ville, Monsieur Bresson. Monsieur Fleury Bergeret est marchand d’ustensiles pour la fabrique et demeure n° 8 rue du Mail dans l’immeuble de Monsieur Husson. Il fait construire l’ensemble des n° 15 et 17 rue du Mail entre 1833 et 1838. Ces immeubles sont construits en plusieurs temps successifs. Le n° 17 rue du Mail, dont la façade principale donne rue du Chariot d’Or, est pratiquement construit en même temps que le n° 15 rue du Mail. La partie centrale de l’îlot, donnant rue du Mail et comprise entre les n° 15 et 17 rue du Mail, est construite dans un dernier temps. Le 20 février 1835, Monsieur Bergeret Fleury effectue une nouvelle demande d’alignement qui figure dans les permissions de voirie de la rue du Mail. Celle-ci indique que le n° 15 rue du Mail faisant l’angle des rues du Mail et Henri IV vient d’être nouvellement construit et que le n° 17 rue du Mail, dont la façade donne principalement rue du Chariot d’Or, est déjà construit. L’architecte qui a dessiné cette partie centrale, se rattachant au nord au n° 17 rue du Mail et au sud au n° 15 rue du Mail, est Monsieur Bourdet. La matrice cadastrale des propriétés non bâties et bâties mentionne le n° 17 rue du Mail comme étant une construction nouvelle en 1837 tandis que le n° 15 rue du Mail est mentionné pour l’année 1838. Les recensements de la population au XIXe siècle confirment la présence d’ouvriers en soie et de fabricants. L’immeuble accueille aujourd’hui un magasin de vêtement, de thé et une charcuterie au rez-de-chaussée et les étages sont occupés par des logements.
- enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
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- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Lyon patrimoine industriel - Lyon
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Commune
Lyon 4e
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Lieu-dit
Croix-Rousse
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Adresse
15 rue (du) Mail
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Cadastre
2012
AW
41
Section et numéro du cadastre ancien : Section C de Saint-Clair n° 33 ;
2012
AW
42
Section et numéro du cadastre ancien : Section C de Saint-Clair n° 33 ;
2012
AW
44
Section et numéro du cadastre ancien : Section C de Saint-Clair n° 33 ;
2012
AW
292
Section et numéro du cadastre ancien : Section C de Saint-Clair n° 33 ;
2012
AW
43
Section et numéro du cadastre ancien : Section C de Saint-Clair n° 33
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Dénominationsimmeuble à logements, atelier
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Destinationsimmeuble à logements
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Parties constituantes non étudiéescour
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle
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Dates
- 1835
- 1838
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Auteur(s)
- Auteur : auteur commanditaire
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Auteur :
BressonarchitecteBresson
Monsieur Bresson a dessiné la partie d'angle de l'immeuble donnant rue d'Ivry et rue du Mail sur les quatre premières travées.
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Auteur :
BourdetarchitecteBourdet
Monsieur Bourdet a dessiné la partie centrale de l'îlot donnant rue du Mail et dont la partie sud, comportant quatre travées, est rattachée à cet immeuble.
Cet immeuble d'angle présente une façade principale qui donne sur la rue du Mail. Les façades côtés rue du Mail et d’Ivry s'élèvent sur trois étages, tandis que la façade sur cour de la partie de l’immeuble donnant rue du Mail, s’élève sur quatre étages. Le rez-de chaussée est de plain-pied et composé de travées rectangulaires. Les enduits sont de couleur hétérogène.
Les étages présentent des percements réguliers. Les trumeaux sont étroits et sans décor. Les baies sont rectangulaires et leur traitement est hétérogène. La façade rue du Mail comporte huit travées, dont la première présente des baies aveugles. Un bandeau horizontal sert d’appui aux fenêtres du premier étage. Le deuxième et troisième étage ont des appuis saillants, sauf les trois dernières travées qui possèdent un bandeau horizontal servant d’appui aux fenêtres. Ces trois dernières travées correspondent à la partie de l’immeuble rajoutée en 1835 ce qui explique cette différence de traitement. Des volets roulants sont présents au premier étage, cinquième travée et au deuxième étage, deuxième et troisième travées. La façade rue d’Ivry comporte neuf travées. Un bandeau horizontal sert d’appui aux fenêtres du premier étage et les deuxième et troisième étages ont des appuis saillants. Les baies du premier étage, quatrième travée et du deuxième étage septième travée sont divisées en deux niveaux. Des volets roulants hétérogènes sont présents au premier étage sur les trois premières travées, au deuxième étage sauf sur les trois dernières travées et au troisième étage sauf sur les trois travées centrales. La partie d’angle du premier étage est légèrement en ressaut sur la façade et est surmontée d’un bandeau horizontal sur quatre travées rue du Mail et trois travées rue d’Ivry. Cette partie présente des baies surbaissées. L’immeuble a une corniche en bois avec modillons.
La porte se situe côté à droite de l’axe médian de la façade rue du Mail, cinquième travée. Il s’agit d’une porte piétonne à un battant en bois surmontée d’une grille d’aération. L’allée présente un plafond plat et un sol en pierre. Les murs sont recouverts par une fibre de verre peinte avec un soubassement en pierre peint à l’enduit. L’escalier est dans-œuvre et en en pierre à gryphées de Saint-Fortunat. C’est un escalier rampe sur rampe à deux larges volées droites et un mur noyau plein. La première marche est recouverte de ciment. La main courante est en ferronnerie simple. Les paliers desservent trois appartements, dont deux latéraux et un de face. La cage d’escalier est éclairée au niveau des repos par une arcade en plein-cintre ouverte, donnant accès à une volée droite d’escalier hors-œuvre. Celle-ci possède une main courante en ferronnerie et dessert un palier d’appartement couvert par un auvent en bois.
L’immeuble possède à l’arrière une petite cour séparée de la cour du n° 17 rue du Mail par une barrière en ferronnerie. La cour donne accès à une petite dépendance avec un toit en appentis.
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Murs
- calcaire moellon enduit
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Toitstuile mécanique
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Couvrements
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier droit
- escalier hors-oeuvre : escalier droit
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État de conservationbon état
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Statut de la propriétépropriété privée
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Protectionsédifice non protégé
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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Documents d'archives
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3 WP 027 1 à 3 WP 061 : Registres de recensements de la population de la commune de la Croix-Rousse, 1825-1900.
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3 WP 066 à 3 WP 090 : Contributions - Administrations financières - Impôts directs, 1788-1844.
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3 WP 192 : Permission de voirie, dossiers par rue : rue du Mail, 1816-1852.
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3 WP 193 : Permission de voirie, dossiers par rue : rue du Mail, 1790-1851.
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3 P 138/169 : Matrice des propriétés foncières, 1828-1914. (Folio 228)
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3 P 138/168 : Etats de sections des propriétés non bâties et bâties : Section C dite de Saint-Clair, 20 octobre 1828.
Monsieur Fleury Bergeret était marchand d'ustensiles pour la fabrique et demeurait au n° 8 rue du Mail.