N° 30. Auberge des Trois Mulets. En 1786, Breyvon y est aubergiste. En 1827-1830, c'est Mathieu Deschamps, âgé de 50 ans, qui la tient ; en 1839, il est dit logeur de chevaux.

En 1867, on y trouve plus qu'une buvette tenue par la Vve Morel.

En 1900, Vacquier y tient un restaurant comptoir ; le terrain est occupé par plusieurs entrepôts : ceux de Bressat pour l'omnibus de Genas, ceux de Billon pour celui de Jonage, ceux de Dechenaud (qui était déjà présent en 1894) pour celui de Pusignan, ceux de Thévenon pour celui de Saint-Symphorien d'Ozon, et ceux de Chemin pour celui de Saint-Laurent-de-Mure.

Le 32 grande rue de la Guillotière était le siège de l'auberge Au Flacon d'argent (Rive gauche, n° 27, p. 22) : en 1798, Jean-Marie Armanet en est le propriétaire. Le 14 septembre 1810, son frère Louis, également aubergiste, obtient l'autorisation pour creuser un canal pour évacuer les eaux de sa cour à Béchevelin (AC Lyon. D 13). De 1827 à 1859 l'auberge est tenue par son gendre Nicolas Berger, époux de Charlotte Armanet, qui est aussi conseiller municipal de La Guillotière.

Le 1er juin 1859, les bâtiments et le terrain sont légués aux Hospices civils par Charlotte Armanet, épouse Berger (acte reçu Lecourt, notaire). Par la suite, l'auberge n'est plus mentionnée ; le rez-de-chaussée est occupé par le café-restaurant Vivet en 1861, puis par le café Brand en 1864.

Une partie des bâtiments est incendié en 1882.

En 1970, l'ensemble comporte un grand passage cocher avec chasse-roues fermé par un portail clouté, donnant sur une cour occupée par de vastes remises, transformées en ateliers et remises. Un escalier en vis dans une tour ronde demi-hors-oeuvre conduit aux étages, également desservis par une galerie couverte en bois. L'auberge avait également une entrée rue Saint-Michel (BAZIN)

Le n° 34 possédait encore en 1970 une entrée cochère en anse de panier donnant sur une vaste cour.

Le n° 36 était desservi par une petite cour ouvrant sur le passage cocher du n° 34.