Un foulon à drap appartenant François Baudry (fils de Michel), apparaît sur la mappe sarde de 1728 (parcelle 1430). L'édifice est toujours visible sur le cadastre napoléonien de 1809 (section B, parcelle 764) mais il est mentionné comme "bâtiment" appartenant à Martin Baudry et ses frères. Sur le premier cadastre français de 1891, le site est devenu un moulin à farine (Section B, feuille 2, parcelle 465) exploité par Joseph Dijoud. D'après le tableau sur l'utilisation agricole et industrielle des cours d'eau réalisé par les Ponts et chaussées en 1889, le moulin était équipé de deux paires de meules et de deux roues par-dessus. Le moulin Dijoud apparaît sur le recensement des moulins de 1917 avec le moulin Pernet (IA73003433) et le moulin Nicolloud (IA73003440). Ce document nous apprend que "la mobilisation a laissé les femmes seules au moulin" et que "les meuniers allaient auparavant chercher le grain dans toute la commune et même dans les communes voisines ; aujourd'hui les femmes attendent qu'on apporte le grain qui est rare." (FR.AD073, 284 R 1). Le moulin est toujours en activité en 1923 et 1924. Il cesse de fonctionner avant les années 1950. Actuellement, il est occupé par un logement.