Vers 1863, Alexandre Chedal-Bornu demande l'autorisation de construire un moulin au hameau de la Nouva. Il précise qu'il veut établir une petite construction en bois avec des meules de petite taille (1 mètre de diamètre) alimentées par une turbette (roue horizontale). Le maire de la Perrière encourage cette demande "Je ne crois pas qu'il y ait aucune opposition à l'établissement du moulin demandé par Chedal-Bornu Alexandre, bien le contraire, ça pourrait établir une concurrence très utile à la commune et sans vouloir accuser les meuniers existants de fraude envers leurs pratiques, il serait très probable qu'ils travailleraient avec plus de soin à contenter les habitants et à leur fournir de meilleures farines en voyant arriver la confection d'un nouveau moulin. De plus, le prénommé qui est un homme intelligent et industrieux pour inventer des mécaniques qui ne lui ont encore produit jusqu'ici aucun moyen de suffisance pour l'entretien de sa famille et surtout peut favoriser des dons de la fortune plutôt dans la gêne qu'autrement [...]." (FR.AD073, 83S27). L'autorisation de construction est accordée par arrêté préfectoral du 2 juillet 1866. Le site est mentionné dans un tableau statistique du service des Pont et chaussées daté de 1869. Il précise que le moulin dispose de deux paires de meules alimentées par une roue à turbette mais que le moulin est délaissé par les héritiers d'Alexandre Chedal-Bornu qui est décédé (FR.AD073, 80S6). Le procès-verbal de récolement du 3 septembre 1870 indique que c'est sa veuve Rosine Chedal-Bornu qui est propriétaire du moulin (FR.AD073, 83S27 et FR.AD073, 46SPC5). Le bâtiment n'est pas représenté sur le premier cadastre français de 1912. Actuellement, il n'existe plus.