Le prieuré Saint-Jean-Baptiste est fondé par les bénédictins de l'abbaye Saint-Michel-de-la-Cluse vers 1085 ; l'église est église paroissiale. Elle est agrandie au XIVe siècle (choeur). La nef est reconstruite entre 1687 et 1692 (date gravée sur la porte d'entrée). Le clocher incendié est reconstruit en 1809, la façade principale en 1879. L'architecte Pierre Peltier restaure la toiture et le clocher en 1950. Une restauration complète est effectuée en 1955 sous la conduite de l'architecte Henry Jacques Le Même, en collaboration avec Maurice Novarina, architecte à Thonon-les-Bains : déplacement de l'autel et abaissement du choeur. Le Même dessine aussi les confessionnaux et les tambours de la sortie. Les luminaires sont du ferronnier Gilbert Poillerat et les vitraux sont dessinés en 1959 par Cécil Michaelis, peintre d'Aix-en-Provence et réalisés par le maître verrier François Hugot. Le chemin de croix est l'oeuvre du peintre Georges Gimel (1956). Les travaux de réfection de la toiture sont effectués par l'entreprise Chedal (La Perrière, Savoie). Ils nécessitent l'emploi de six tonnes de cuivre pour assurer la couverture d'environ 1.240 m² de toiture. Après examen, Pierre Peltier décide de changer le coq qui domine le clocher. Il dessine lui-même le nouveau coq qui sera réalisé par le maître forgeron Briffaz et cuit dans son or par Gimel.