La chapelle de Verthier est mentionnée dès le Moyen Âge. Visitée selon la légende par saint Ruph et saint Jorioz durant le haut MoyenÂge, elle est attestée comme étant en mauvais état en 1607, lors d'une visite pastorale de saint François de Sales. Interrompu en 1793 par la Révolution française, le culte reprend dans la chapelle en 1818, mais la voûte s'effondre vers 1820. L´édifice a été représenté par les peintres Prosper Dunant (Lathuile 1790-Annecy 1878) et Firmin Salabert (Gaillac 1811-1885) au début du XIXe siècle. Elle apparaît alors comme une chapelle gothique délabrée. Au milieu du XIXe siècle, Jean Bouvard-Barlet, habitant de Verthier, considérant que le village n'est plus épargné par les calamités (grêle, tempêtes, neige) décide de rétablir la chapelle abandonnée. Pour ce faire, il achète une grange-étable accolée à la chapelle, avec le terrain attenant, à Georges Bernex, autre habitant de Verthier. Le 8 juin 1859, il fait ensuite don à la dizaine de Verthier (section de Verthier) du terrain et de la chapelle en reconstruction, avec la charge de la terminer et de l'entretenir. En 1861, la commune décide d'apporter son concours financier pour achever les travaux. Cette chapelle est orientée nord-sud, contrairement à sa devancière orientée est-ouest. Le pavage intérieur, le bénitier et les dalles d'entrée seraient des remplois de l´ancien édifice ; la fenêtre gothique située en façade de la ferme Lavorel (2008 A9 1602) en proviendrait également. La nouvelle chapelle est ouverte au culte le 8 septembre 1862 et consacrée par le révérend père Maurice Domenge-Héritier, natif de Sollier (Doussard) et missionnaire aux Indes. Elle est dédiée à Notre-Dame-de-la-Nativité. Les chapelle, en mauvais état est restaurée en 2001 suite à une souscription et a l'obtention de subventions. La charpente a été refaite par l'entreprise Durier, Blampey, Daviet, la maçonnerie par l'entreprise Léger et la peinture par l'entreprise Net'o.