Ateliers SNCF de la Mulatière :
14 hectares de superficie ; Oullins-machine (sur la commune de la Mulatière) est connexe à Oullins-voiture (sur la commune d'Oullins) séparés par l'Izeron : fermeture des ateliers-voiture d’Oullins en 1985-84.
Rencontre avec Guy Chazal retraité cheminot atelier SNCF d’Oullins-machine de la Mulatière ( Janvier 2009 : Nadine Halitim-Dubois)
CAP de chaudronnier, école professionnelle des ateliers d’Oullins (à la mulatière)
1966 : mariage
Terme technique : le chaudron : caisse de la locomotive, durée de vie 30 ans, elle sera adaptée au fur et à mesure.
Bâtiment du montage :
La locomotive est totalement démontée (24 corps de métiers)
Les tolérances : 3 cm
Les bogies (bogives ?) les tirants vont être supprimés
grâce à l’idée des ouvriers
Les locomotives servent beaucoup moins aujourd’hui, cela
pose problème : automotrice TER moteur électrique
Le TGV véritable révolution
Tôle de 2 mini mètres : une spécialité
Une journée de travail
7h18 arrivée à la gare de la Saulaie avec le train « des
bœufs »
8h : pose de 20min
11h45 : repas
18h30 : fin de la journée
Pas de culture du fret en France : 20% du trafic, lobbies routier
Exemple en Suisse : 1976 ferroutage obligatoire
1964 : 2500 agents dont 10% bureau d’étude
1980 : sous-traitance des pièces détachées
(magasinage) : 48 emplois en moins
2008 : 800 agents dont 350 à la production
le mécano (le pupitre) est le conducteur de la locomotive
1986 : première femme mécano !
La commune de la Mulatière n’a pas de cité SNCF sur son territoire contrairement à Oullins où l’on dénombre 3 cités SNCF datant de 1947.
Mémoire : 6 août 1944 : la gestapo aux ateliers + la milice
La Mulatière RFF (Réseaux Ferrés de France) depuis 1990
propriétaire du réseau fixe+SNCF (voiture voyage)
1990 : passage des TER à la Région Rhône-Alpes a fait
doubler le nombre de passagers
REAL ‘RER à la parisienne »
1998 : installation du BIG : Centre de gestion informatique du trafic ferré de la SNCF (20% de la taxe professionnelle)
seulement 10% des salariés des ateliers viennent de la Mulatière, 40% de l’extérieur du Gd-Lyon (Valence par exemple)
2002 : TPU Taxe Professionnelle Unifiée va au Gd-Lyon, les communes récupèrent la taxe foncière.
Définition :
Un boogie (ou bogie ou boggie) est un chariot situé sous un véhicule
ferroviaire, sur lequel sont fixés les essieux (et donc les roues). Il est
mobile par rapport au châssis du véhicule (locomotive, wagon ou voiture) et
destiné à s'orienter convenablement dans les courbes.
Le mot boogie est un mot d'origine anglaise qui signifie cabriolet,
c'est-à-dire un attelage hippomobile se guidant facilement.
La charge du véhicule repose en général sur le bogie par l'intermédiaire
d'une crapaudine centrale (sur le bogie) et d'un pivot (solidaire du châssis du
wagon) sécurisés par une cheville ouvrière. Sur les véhicules actuels, le bogie
peut glisser librement sous la caisse, ce qui améliore le confort ; on
parle dans ce cas de « pivot fictif » comme sur les voitures SNCF de
type « Corail ».
Sur les locomotives à vapeur, on a ainsi augmenté le nombre de bogies pour
mieux répartir le poids de la locomotive sans multiplier le nombre d'essieux
moteurs et donc un empattement rigide trop grand : un bissel à un essieu
puis un bogie porteur à deux essieux à l'avant, un bogie partiel (sous forme de
bissel) voire un bogie à l'arrière en plus des essieux moteurs.
Outre son rôle de liaison entre les essieux et la caisse, le bogie assure
les rôles de freinage, d'interface entre la signalisation sur voie et la
caisse, de suspension de l'ensemble du train, et parfois de traction
(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bogie)