Dossier d’œuvre architecture IA26000174 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Château de Grignan
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grignan
  • Commune Grignan
  • Lieu-dit le village
  • Cadastre 1836 D1 211 à 222 ; 1979 D2 265 à 268, 272 à 275
  • Dénominations
    château fort, château
  • Parties constituantes non étudiées
    enceinte, ouvrage d'entrée, cour, portail, terrasse en terre-plein

Le château bâti vers l'an 1000 a disparu. L'enceinte du site en grand appareil pourrait dater du courant du 11e siècle. L'ouvrage d'entrée, la nouvelle chapelle Saint-Romain et une partie du logis seigneurial sont oeuvre des Adhémar (première moitié du 13e siècle). Les défenses de l'ouvrage d'entrée et la poterne sont renforcées à la fin du 13e ou au début du 14e siècle. Vers 1495-1516, pour Gaucher Adhémar, le logis seigneurial est doublé en profondeur. Une galerie associée à un escalier droit le relie à la chapelle et à de nouveaux appartements. Louis I Adhémar entreprend, après l'église Saint-Sauveur, la transformation du château. Le maître-maçon Anthoine Soysson est associé à ces chantiers. Cour du puits vers 1540-1545 (chronogramme 1545 disparu). La terrasse couvrant l'église est contemporaine. 1557-1558 : façade sur la basse-cour, sauf les portails ouest et est relevant d'un chantier précédent. Le portail de l'ouvrage d'entrée est repris dans un ordre à la même époque. Une construction au nord-est de l'ensemble est bâtie à une date indéterminée (limite 16e siècle 17e siècle ?). De 1684 à 1693 des chantiers réalisent : l'aile dite des prélats pour Jean-Baptiste, archevêque d'Arles, et Louis-Joseph, évêque de Carcassonne (frères du comte François Adhémar de Grignan), le perron à degré rectangulaire, le vestibule et l'escalier d'honneur suspendu. Florent Loiseleur en est l'un des maîtres-maçons. Au 18e siècle les du Muy apportent peu de modifications hors la suppression du pont-levis. Le château est démantelé en 1793. Après 1838 Léopold Faure entreprend consolidations et restaurations (parties hautes néo-gothiques de l'ouvrage d'entrée, tour créée au nord-ouest). De 1903 à 1912 le comte Boniface de Castellane puis son cousin Raymond de Castellane démembrent les vestiges : vente de la cheminée gothique de la salle vers 1900-1912 (aux USA?), déplacement des vases de jardin sculptés à Marseille (villa la Magalone). De 1913 à 1920 l'architecte J.-F. Julien restaure les ruines pour leur propriétaire Marie Fontaine, à l'exception de celles de la chapelle Saint-Romain, de l'extrémité nord de l'aile dite des prélats et de divers bâtiments au nord. Aménagement de l'accueil du public en 1992 au rez-de-chaussée de l'ouvrage d'entrée.

Principaux bâtiments en pierre de taille de calcaire (molasse) et à toit plat. Dans la cour du puits la façade est, l'aile sud et l'escalier en vis sont ornés de 2 ordres superposés. La façade sud est ornée de 3 ordres superposés. L'ouvrage d'entrée a des flèches en maçonnerie, son rez-de-chaussée est couvert de voûtes en plein cintre ainsi que la grande cave. Le niveau 2 de la tour sud-ouest est couvert d'une coupole. L'escalier droit est voûté d'ogives et surmonté d'une tour à coupole polygonale. L'escalier d'honneur est tournant à retour. Les communs du rez-de-chaussée sont voûtés en arc segmentaire. La voûte du passage entre basse-cour et cour du puits est quasi plate.

  • Murs
    • calcaire
    • enduit
    • enduit partiel
    • appareil mixte
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvrements
    • coupole
    • voûte d'ogives
    • voûte en berceau plein-cintre
    • voûte en berceau segmentaire
    • voûte plate
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • flèche en maçonnerie
    • appentis
    • toit à longs pans
    • croupe
    • croupe ronde
  • Escaliers
    • escalier hors-oeuvre : escalier en vis en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours en maçonnerie, suspendu
  • État de conservation
    restauré, remanié
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • ordres superposés
  • Précision représentations

    ordres superposés

  • Statut de la propriété
    propriété du département
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    cour, élévation, galerie
  • Protections
    inscrit MH partiellement, 1987/02/24
    classé MH partiellement, 1993/12/17
  • Précisions sur la protection

    Façades et toitures ; terrasse avec mur de soutènement ; châtelet d'entrée ; à l'intérieur, salon du Roi, chambre de la Reine, chambre de Mme de Sévigné, salle de la Salamandre, galerie des Adhémar, entrée voûtée (cad. D 267) : classement par arrêté du 17 décembre 1993

  • Référence MH

La cour du puits et les élévations principales sont un exemple majeur de l'architecture des années 1540-1550 dans la vallée du Rhône.

Date(s) d'enquête : 1998; Date(s) de rédaction : 1999
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel