Sur les plans du domaine dessinés vers 1879-1880 dans l'Atlas des propriétés de Curraize), la parcelle située à l'ouest de l'allée d'accès au château porte trois bâtiments : deux petits édifices contre sa clôture nord (celui situé à l'est, disparu, était peut-être un pavillon d'entrée ; celui situé à l'ouest est le pigeonnier, étudié) et un édifice précédé d'une petite cour fermée contre le côté ouest, qui était peut-être déjà un chenil. La chasse est en effet une activité très prisée dans la plaine du Forez, et la raison d'être de nombre de demeures contruites ou réaménagées au 19e siècle. Les plaques de prix de concours en font, délivrées par la Société centrale pour l'amélioration des races de chiens, à Paris (datées de 1890, 1891 ; A. GRILLON FONDEUR / R. OBERKAMPF 82 PARIS), clourées sur les entrées du chenil, témoignent du soin apporté à la sélection des chiens. La reconstruction du chenil sur plan octogonal a sans doute accompagné le réaménagement de la maison forte médiévale en demeure vaste et confortable, par la famille Alamagny, dans le dernier quart du 19e siècle. On peut rapprocher cet édifice du chenil du château de Beauvoir (commune d'Arthun, Loire, IA42000721), de plan demi hexagonal, mais d'architecture beaucoup plus simple.