Dossier d’œuvre architecture IA63002603 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Patrimoine Michelin
Cité ouvrière de La Pradelle - DOSSIER EN COURS
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Clermont-Auvergne-Métropole
  • Commune Clermont-Ferrand
  • Dénominations
    cité ouvrière
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin ouvrier

La cité de la Pradelle est située entre les rues de la Cartoucherie (au nord) et Henri-Simonnet (au sud). Les constructions actuelles ont été précédées par 15 "baraques" installées sur ce site à une date indéterminée, vraisemblablement au début du 20e siècle. Ces baraquements ont été détruits pour laisser place à la cité proprement dite, en 1922.

Un premier permis de construire, déposé en février 1920, est accordé au mois d'avril suivant pour la construction de 46 habitations. Mais compte tenu de modifications apportées en octobre 1922, au projet (ou au chantier déjà en cours ?) concernant quelques types de maisons différents et en plus grand nombre, des orientations changées, etc., une modification du permis est obtenue en janvier 1923 : elle concerne cette fois 53 bâtiments.

La cité est construite se compose donc de 53 bâtiments répartis entre "type A" (19 habitations, soit 76 logements) et de "type O" (34 habitations, soit 136 logements). Les habitations de type A ont été globalement implantées côté ouest de la cité. Toutes les habitations, quel que soit leur type, sont disposées selon un axe sud-ouest - nord-est, en biais par rapport au tracé orthogonal des voies de desserte.

En 2020, 40 habitations d'origine sont encore en place (15 types A et 25 types O), les démolitions ayant eu lieu aux extrémités est et ouest de la cité. Les premières démolitions datent des années 1980, avec la disparition de 5 habitations de type O à l'est et au nord-est de la cité entre 1984 et 1989. Dans les années 1990, les démolitions se poursuivent, côté ouest cette fois-ci et ce sont 4 habitations de type O et autant de type A qui disparaissent entre 1991 et 1996.

Conjointement existait à l'extrémité sud-ouest de la cité, et peut-être depuis les années 1920 également, un autre bâtiment d'habitations : sans doute un petit collectif (ou une habitation de type I ?) puisque un ensemble de garages semble y avoir été adjoint. Ce bâtiment, à l'aspect indéterminé, orienté différemment des autres maisons, a été détruit, avec les garages, en 1983.

Enfin, la cité possédait une école au moins depuis l'après-guerre, à l'angle des rues de la Cartoucherie et Saint-Rames, au nord-ouest ; elle existe toujours comme école maternelle.

Il y avait également une coopérative à la suite de l'école, ouvrant sur l'allée du Coteau et aujourd'hui disparue ; elle a probablement été fermée vers 1988, date de cessation de toutes les activités des sociétés d'approvisionnement Michelin. Ses bâtiments ont été transformés en habitations, et tout le côté est a été reconstruit entre 2009 et 2012.

Les constructions actuelles de la cité de la Pradelle ont été précédées par 15 "baraques" installées vraisemblablement au début du 20e siècle. Ces baraquements ont laissé place à la cité proprement dite, datant de 1922 ou 1923 et regroupant 53 bâtiments.

En 2020, seules 40 des habitations d'origine sont encore en place : les premières démolitions datent de la période 1984-1989 puis les démolitions se poursuivent entre 1991 et 1996.

Peut-être depuis les années 1920 également, un autre bâtiment d'habitations était implanté au sud-ouest : sans doute un petit collectif et ses garages. L'ensemble a été détruit en 1983.

Enfin, une école toujours existante et une coopérative, transformée en habitations et reconstruite en partie entre 2009 et 2012, complétaient la cité.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle , daté par source, daté par travaux historiques

Les premiers baraquements antérieurs à la cité proprement dite étaient de type indéterminé, peut-être des constructions à ossature bois.

Les maisons de type A (type employé entre 1911 et 1923, donc utilisé ici en fin de période de mise en œuvre) sont des habitations regroupant 4 logements, en rez-de-chaussée surélevé sur un sous-sol semi-enterré, toits à longs-pans et toit en appentis sur les annexes latérales. Les couvertures sont en tuiles plates mécaniques.

Chaque maison de type O regroupe 4 logements accolés, avec un système de demi-étages décalés sur 3 niveaux - dont une partie en sous-sol semi-enterré - de part et d'autre de l'escalier central. Le toit est à longs-pans couvert de tuiles plates mécaniques.

  • Toits
    tuile mécanique
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    sous-sol, en rez-de-chaussée surélevé, rez-de-chaussée surélevé, entresol, 2 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel