Dossier d’œuvre architecture IA63002677 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Patrimoine Michelin
Cité ouvrière de Mozac - le Pré du Lac - DOSSIER EN COURS
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Clermont-Auvergne-Métropole
  • Commune Mozac
  • Dénominations
    cité ouvrière
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin ouvrier

La cité du Pré du Lac, au sud-ouest du centre ancien de Mozac, représente la dernière grande opération de lotissement de la Manufacture Michelin. Le projet consiste alors en la création de 120 habitations sur un terrain de 7 hectares, réalisées par le service SP Logement de Michelin : 96 pavillons de 4 à 6 pièces sur des parcelles individuelles de 420 m² en moyenne ; 24 logements de 4 pièces répartis dans 3 petits immeubles collectifs. Enfin, 13 lots (de 800 à 1200 m², dans la partie sud-est du lotissement) sont réservés à la construction de pavillons aux modèles non déterminés, laissés au choix des acquéreurs et ne dépendant pas du service Logement.

La cité a été mise en chantier en 1973 (travaux de voirie et de réseaux) mais les travaux de construction proprement dits de l'ensemble des habitations, immeubles collectifs compris, datent de 1974-1975. En juillet 1974, seuls les travaux des 13 lots réservés n'ont pas encore commencé. À la date de 1977, on constate que toutes les parcelles ont été construites, sauf un des 13 lots réservés, tout au sud, parcelle qui ne sera bâtie qu'entre 1977 et 1978.

En 1996, le groupe immobilier de la Manufacture Michelin met en vente l'un des trois immeubles de 8 appartements.

Toutes les habitations sont encore en place en 2018, avec parfois quelques aménagements ou agrandissements.

La cité du Pré du Lac, au sud-ouest du centre ancien de Mozac a été mise en chantier en 1973 (travaux de voirie et de réseaux) mais les travaux de construction proprement dits datent pour l'essentiel de 1974-1975, à l'exception des parcelles du sud-est, dont les constructions s'échelonnent jusqu'en 1977-1978. Toutes ces habitations sont encore en place en 2018.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 20e siècle , daté par source
    • Principale : 4e quart 20e siècle , daté par source

Parmi l'ensemble des habitations de la cité, 24 pavillons sont en rez-de-chaussée et correspondent à des logements de 4 ou 5 pièces. Ils sont couverts de toits à deux pans avec tuiles mécaniques. Ils sont regroupés par deux, leurs garages respectifs faisant le lien entre eux. Ces garages sont en retrait par rapport aux élévations principales (leur axe de faîtage est décalé vers l'arrière).

22 autres pavillons sont à rez-de-chaussée et à un étage-carré. Ils correspondent à des logements de 5 ou 6 pièces. Leurs toits sont à longs-pans et croupes, couverts de tuiles mécaniques.

Tous ces pavillons, en rez-de-chaussée ou à étage, sont implantés sur des parcelles individuelles de 420 m² en moyenne.

Les 3 petits immeubles collectifs regroupent au total 24 logements de 4 pièces. Chaque immeuble est à rez-de-chaussée et deux étages-carrés. Les appartements sont situés dans les étages, les rez-de-chaussée abritant manifestement des locaux communs et une partie en galerie couverte. Les toitures à croupes sont couvertes de tuiles plates mécaniques.

Les 13 lots de la partie sud-est du lotissement (de 800 à 1200 m²) ont été réservés à la construction de pavillons aux modèles non déterminés, laissés au choix des acquéreurs et ne dépendant pas du service Logement, d'où des types de maisons assez divers.

  • Toits
    tuile mécanique
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    en rez-de-chaussée, rez-de-chaussée, 1 étage carré, 2 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à deux pans
    • toit à longs pans croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2020
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel