Dossier d’œuvre architecture IA42001193 | Réalisé par
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Canton de Boën - Sail-sous-Couzan
Demeure dite château de la Grille
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Boën - Sail-sous-Couzan
  • Commune Sainte-Foy-Saint-Sulpice
  • Lieu-dit la Grille
  • Cadastre 1827 D 102 à 112 ; 1986 D1 12 à 19
  • Dénominations
    demeure
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, colombier, petit parc, écurie, oratoire

Le domaine de la Grille existe au moins dès la fin du 18e siècle. Il aurait alors appartenu à la famille Givar, apparentée aux Rochefort. La demeure était alors constituée d'"une maison à laquelle était jointe une cour ou un bâtiment de ferme". Cette maison a été détruite, et une nouvelle demeure bâtie à une centaine de mètres au nord, "calquée sur celle de Beauvoir" (demeure des Rochefort, à Arthun, étudiée). En 1827, le propriétaire est M. Fontanès, maire de la commune : les bâtiments (1827 D 102) avec un pigeonnier (1827 D 112) s'accompagnent d'une propriété agricole, étangs et bois. La propriété est rachetée par Emile Marsais, ingénieur des mines, qui fait agrandir la demeure, et construire la tour néo-romane, après un incendie en 1872. Il revend peu après aux Rondard, rubaniers de Saint-Etienne, qui font construire les deux bâtiments de communs qui encadrent la cour sur l'arrière de la demeure, aménager le parc, et déplacer certains bâtiments de ferme.

La demeure est construite sur plan massé. Elle comporte un étage de soubassement (certainement dévolu aux communs), un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble dans le toit brisé, éclairé de lucarnes. L'entrée sur la façade antérieure est marquée par un perron abrité par une marquise, et par une lucarne cintrée couverte en zinc. Sur la façade postérieure, l'axe central est souligné par une travée en ressaut, en briques et par une lucarne à fronton cintré. L'architecture de cette élévation joue sur la polychromie des matériaux : les murs (en pisé ?) sont crépis, la brique rouge est utilisé pour la travée d'axe, les chaînes d'angle en harpe et les encadrements de baies avec agrafe en pierre blanche ; le toit brisé est en ardoise et en tuiles, avec crête et épis de faîtage en zinc. Sur la droite de la façade postérieure est construite une tour carrée en brique, avec de faux mâchicoulis et un clocheton, signe ostentatoire des aspirations sociales du propriétaire ; elle abrite un escalier de service. De part et d'autre de la cour sont disposés deux corps de bâtiment dont l'architecture reprend celle de la façade postérieure, et couverts de toits à longs pans en tuiles plates mécaniques. Ils abritent des logements pour les domestiques, un oratoire et une écurie pour les chevaux de selle. A l'ouest est aménagé le parc clos, de 7 ha, avec une pièce d'eau, une allée bordées de chêne, des plantations de platanes, d'arbres indigènes, et de séquoias. Un colombier en forme de tour ronde en pisé (seul exemple connu dans le canton), vestige du domaine du 18e siècle, y a été conservé. Son toit conique en tuiles plates en écaille est couronné par un lanternon hexagonal en zinc. A l'écart de cette cour, à l'est, se trouve la ferme avec les bâtiments d'exploitation agricole.

  • Murs
    • pierre
    • brique
    • pisé (incertitude)
    • crépi
  • Toits
    tuile plate mécanique, ardoise
  • Plans
    plan symétrique en U
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés
    • croupe brisée
  • Jardins
    bosquet, groupe d'arbres
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    colombier

Le colombier en forme de tour ronde en pisé, vestige du domaine du 18e siècle, est le seul exemple de ce type du canton. On peut souligner la difficulté de bâtir des murs cintrés en pisé et la nécessité de disposer de banches spécifiques.

  • Environs de Ste-FOY-St-SULPICE / (Loire) / Le Château de La Grille. / Carte postale, 1ère moitié 20e siècle. Collection particulière.

    Collection particulière
  • Ste-FOY-St-SULPICE (Loire) / Château de La Grille. / Carte postale, 1ère moitié 20e siècle. Collection particulière.

    Collection particulière
  • Ste-FOY-St-SULPICE (Loire). - Le Château de La Grille. Golzio, imp.-édit., Feurs. IMPR REUNIES DE NANCY. / Carte postale, 1ère moitié 20e siècle. Collection particulière.

    Collection particulière
Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2005
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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