Dossier d’œuvre architecture IA42001190 | Réalisé par
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Canton de Boën - Sail-sous-Couzan
Demeure dite château de Lizérieux
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Boën - Sail-sous-Couzan
  • Commune Saint-Étienne-le-Molard
  • Lieu-dit Lizérieux
  • Cadastre 1986 A2 91 à 95
  • Dénominations
    demeure
  • Parties constituantes étudiées
  • Parties constituantes non étudiées
    puits, communs, logement, petit parc, lac de jardin, allée irrégulière

Le domaine de Lizérieux a été acheté vers 1900 par Gabriel Franc, patron d'industrie et négociant à Tarare. Il comportait en plus de 300 hectares, dont une partie cultivée (grâce à une ferme, étudiée), et une partie (la plus importante) en bois et étangs, dévolue à la chasse. Lorsqu'il vient pour la saison (fin août-début septembre), le propriétaire loge d'abord dans un bâtiment aménagé à la ferme (le pavillon situé légèrement en retrait de sa cour, de l'autre côté de la limite communale ?) ; puis il fait construire vers 1910 une demeure isolée dans un vaste parc. Il fait appel pour cela à des architectes lyonnais : Paul et Marcel de Montclos pour la demeure et ses communs, Joseph Linossier, établi à Tassin-la-Demi-Lune, pour le parc.

La demeure est construite sur plan massé, avec un sous-sol, un étage carré et un étage de comble dans les hautes toitures ornées de lucarnes. L'entrée est marquée par un perron abrité par un toit en bâtière posé sur des colonnettes. L'architecture joue sur la polychromie des matériaux : les murs sont crépis, sur un soubassement en placage de pierres grises ; les encadrements de baies sont en briques jaunes (en pierre pour la maison du jardinier), les toits en tuiles plates. La demeure possède sur ses façades nord et ouest une terrasse avec vue sur le lac de jardin. Un grand soin a été accordé à l'aménagement du parc parcouru d'allées au tracé incurvé, et dont le motif central est un lac sinueux. Un puits coiffé d'un toit pointu faisait office de fabrique de jardin. Les massifs de fleurs et d'arbustes ont disparu.

  • Murs
    • pierre
    • crépi
  • Toits
    tuile plate
  • Plans
    plan massé
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
    • demi-croupe
  • Jardins
    massif de fleurs, bosquet, groupe d'arbres
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    parc

Exemple de maison de plaisance construite sur un domaine agricole pour un industriel forézien, dont le parc dessiné par Linossier est conservé.

  • Environs de Ste-FOY-St-SULPICE. - Château de H(L)izérieux. Imprimerie Vve A. Maymat. / Carte postale, 1er quart 20e siècle. Collection particulière.

    Collection particulière
Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2005
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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Articulation des dossiers
Parties constituantes