Le domaine de Lizérieux a été acheté vers 1900 par Gabriel Franc, patron d'industrie et négociant à Tarare. Il comportait en plus de 300 hectares, dont une partie cultivée (grâce à une ferme, étudiée), et une partie (la plus importante) en bois et étangs, dévolue à la chasse. Lorsqu'il vient pour la saison (fin août-début septembre), le propriétaire loge d'abord dans un bâtiment aménagé à la ferme (le pavillon situé légèrement en retrait de sa cour, de l'autre côté de la limite communale ?) ; puis il fait construire vers 1910 une demeure isolée dans un vaste parc. Il fait appel pour cela à des architectes lyonnais : Paul et Marcel de Montclos pour la demeure et ses communs, Joseph Linossier, établi à Tassin-la-Demi-Lune, pour le parc.
- inventaire topographique, Canton de Boën - Sail-sous-Couzan
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Boën - Sail-sous-Couzan
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Commune
Saint-Étienne-le-Molard
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Lieu-dit
Lizérieux
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Cadastre
1986 A2 91 à 95
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Dénominationsdemeure
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Parties constituantes étudiées
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Parties constituantes non étudiéespuits, communs, logement, petit parc, lac de jardin, allée irrégulière
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1910, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Linossier Josephpaysagiste attribution par sourceLinossier JosephCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Montclos Marcel dearchitecte attribution par sourceMontclos Marcel deCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Montclos Paul dearchitecte attribution par sourceMontclos Paul deCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
La demeure est construite sur plan massé, avec un sous-sol, un étage carré et un étage de comble dans les hautes toitures ornées de lucarnes. L'entrée est marquée par un perron abrité par un toit en bâtière posé sur des colonnettes. L'architecture joue sur la polychromie des matériaux : les murs sont crépis, sur un soubassement en placage de pierres grises ; les encadrements de baies sont en briques jaunes (en pierre pour la maison du jardinier), les toits en tuiles plates. La demeure possède sur ses façades nord et ouest une terrasse avec vue sur le lac de jardin. Un grand soin a été accordé à l'aménagement du parc parcouru d'allées au tracé incurvé, et dont le motif central est un lac sinueux. Un puits coiffé d'un toit pointu faisait office de fabrique de jardin. Les massifs de fleurs et d'arbustes ont disparu.
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Murs
- pierre
- crépi
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Toitstuile plate
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Plansplan massé
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Étagessous-sol, 1 étage carré, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
- demi-croupe
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Jardinsmassif de fleurs, bosquet, groupe d'arbres
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Éléments remarquablesparc
Exemple de maison de plaisance construite sur un domaine agricole pour un industriel forézien, dont le parc dessiné par Linossier est conservé.
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Collection particulière
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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Environs de Ste-FOY-St-SULPICE. - Château de H(L)izérieux. Imprimerie Vve A. Maymat. / Carte postale, 1er quart 20e siècle. Collection particulière.
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )