Dossier d’œuvre architecture IA42003401 | Réalisé par
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique
Demeure, dite château de Vergnon
Œuvre repérée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Montbrison
  • Commune Savigneux
  • Lieu-dit Vergnon
  • Cadastre [180  ?] A 1 ; 1986 A1 70
  • Dénominations
    demeure
  • Appellations
    château
  • Parties constituantes non étudiées
    portail, parc

Le lieu-dit de Vergnon existe déjà à la fin du 14e siècle (Dufour) et est représenté comme un village sur la carte de Cassini (2e moitié du 18e siècle). Les bâtiments existants sont datables, pour le gros-oeuvre, du milieu ou du 3e quart du 18e siècle (date 1771 gravée sur un carreau de pavement). À la Révolution, ils appartiennent à Henri Michel César Bonnefoy, médecin à Montbrison (Registre des délibérations de la commune), puis, au début du 19e siècle, à François Gérentet (d'origine lyonnaise, largement possessionné dans la plaine du Forez à Mornand, avec la ferme 1809 A 2 (1986A1 53), située à quelques dizaines de mètres au sud-ouest de la demeure (dénaturée : non repérée) mais aussi les fermes du Trève (IA42003196, IA42003197), des Maréchaux (IA42003328) et de Nérant, et sans doute le domaine des Roussets (IA42001540) à Précieux, légué en 1840 à l'Hôpital de Montbrison), ainsi que plusieurs étangs. Le domaine du Vergnon aurait alors compté une centaine d'hectares (Gerest). En 1870 il aurait été vendu par les Chirat de Montrouge à Simone Baleydier (Savigneux...). En 1904, il est acheté par François Guichard (Gerest). L'aspect actuel des bâtiments résulte sans doute de travaux de réfection au milieu du 19e siècle : réfection des ouvertures et des toitures (qui étaient sans doute à longs pans et croupes, en tuile creuse), mise en place d'un décor en ciment moulé (pilastres en bossage, corniche, appuis de fenêtres) à rapprocher du château des Peynots, IA42003023).

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 18e siècle
    • Secondaire : milieu 19e siècle
  • Dates
    • 1771, porte la date, porte la date
    • 1831

La demeure est située entre une avant-cour délimitée à l'est par des bâtiments de communs (IA42003402), avec un portail axial (remanié), et un jardin clos de murs (portail au sud à proximité des bâtiments, à linteau en arc segmentaire et couronnement cintré) à l'ouest. Elle est formée d'un corps central encadré de pavillons en légère saillie côté ouest (vers le jardin). Au nord est implantée une basse-cour (bâtiments dénaturés, non repérés), et au nord-est une ferme (IA42003402). L'habitation comprend un corps central de cinq travées flanqué de pavillons de deux travées, avec cave voûtée en sous-sol sous les deux travées nord du corps central (accès par un escalier partant de la cuisine ; voûte en arc segmentaire), rez-de-chaussée, premier étage et comble sous la toiture des pavillons. Le bâtiment est simple en profondeur. La partie centrale est occupée par la cage d'escalier (tournant à retours avec jour, première volée en pierre, puis en charpente, avec rampe en fer forgé ; décor de faux appareil peint sur les murs) qui dessert le premier étage. Au nord de l'escalier, le bâtiment a été recloisonné et comprend un couloir latéral qui dessert un appartement (chambre sur jardin avec cheminée en bois, cabinet avec cheminée, garde-robe) et la cuisine, située dans le pavillon nord. La cuisine communique avec une arrière cuisine située dans le bâtiment de communs en retour au nord (non repéré). Au sud se trouvent deux salles en enfilade (dans le corps central et le pavillon). A l'étage, le corps central comprend, de part et d'autre de la cage d'escalier, un couloir desservant une chambre et un escalier secondaire (tournant à retours au nord, en vis au sud) montant à l'étage de comble des pavillons ; les couloirs mènent également à deux grandes chambrse avec alcôve et garde-robes situées dans les pavillons. La demeure est en pisé enduit, avec des encadrements en granite (portes en arc segmentaire). La travée axiale du corps central est encadrée de pilastres supportant un fronton triangulaire. Les toits sont à longs pans, en tuile creuse, sur le corps central ; en pavillon brisé, en tuile écaille et tuile creuse, sur les pavillons ; corniche en ciment moulé. Le jardin est une parcelle rectangulaire close de murs, dont le tiers inférieur est en contrebas (talus avec escalier central pour rattrapper le niveau) et est bordé au fond par une petite pièce d'eau rectangulaire. Inscription gravée sur un carreau de pavement en terre : A... ICHOIN / 1771. Inscription gravée sur l'escalier du jardin : L . 1831.

  • Murs
    • pisé
    • enduit
  • Toits
    tuile creuse, tuile en écaille
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré, comble à surcroît
  • Couvrements
    • voûte en berceau segmentaire
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit brisé en pavillon
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
    • escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour en charpente
  • Techniques
    • sculpture
    • ferronnerie
    • menuiserie
  • Représentations
    • pilastre
    • volute
    • coquille
  • Précision représentations

    Sur les façades est et ouest de la maison, travée centrale encadrée de pilastres en bossage qui supportent une corniche moulurée et un fronton triangulaire. Côté jardin, les angles des pavillons sont également ornés de bossage. Décor en fer forgé : garde-corps des portes-fenêtres axiales au 1er étage (décor de volutes autour d'un cercle central) ; rampe de l'escalier (barreaux droits reliés deux par deux en arc plein-cintre, motifs intermédiaires à cercle et volutes, décor de frise de volutes sous la main-courante). Cheminées : pavillon sud, au rez-de-chaussée et 1er étage : cheminée en granite peint faux marbre vert, décor rocaille de coquilles et volutes ; pavillon nord, 1er étage, cheminée en marbre noir (19e siècle).

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Bibliographie

  • CERISIER, Jean. Registre des délibérations de la commune de Savigneux, canton rural de Montbrison, commencé le 12 novembre 1793 et fini le 21 germinal an IV ou [10] avril 1796 (Documents et notes d´histoire). Montbrison : Impr. Eleuthère Brassart, 1945

  • DUFOUR, J.-E. Dictionnaire topographique du Forez et des paroisses du Lyonnais et du Beaujolais formant le département de la Loire. Mâcon : imprimerie Protat frères, 1946.

    col. 1036
  • GEREST, Henri. Ainsi coule le sang de la terre... Les hommes et la terre en Forez - XVIIIe-XXe siècles. Saint-Etienne : Université de Saint-Etienne, 2005

    p. 146
  • Savigneux hier et aujourd'hui. LATTA, Claude (dir.). Malesherbes : Maury imprimeur SAS, 2005

    p. 80
Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2013
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Conseil général de la Loire
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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