Dossier d’œuvre architecture IA74003043 | Réalisé par ;
Guibaud Caroline (Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Ecart du Chainet
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais
  • Commune Viuz-la-Chiésaz
  • Lieu-dit le Chainet
  • Dénominations
    écart
  • Appellations
    le Chainet

1732 – 1808

Liste des propriétaires du patrimoine bâti :

Masson Jean Louis feu Bernard au Cheney (818 : écluse), (819 : scie à eau)

Matrôd François feu François au chef-lieu (818 : écluse), (819 : scie à eau)

Pâris Antoine et sœur feu Claude à Massigny (843 : maison), (1631 et 1636 : murger, ancienne maison et four à pain ?)

Pâris Étienne feu Michel (833 et 834 : grange), (835 et 836 : cour), (818 : écluse et scie à eau)

Dagand Claude feu François au Chainaz (1643 : jardin), (1626 et 1627 : maison), (1625 : terre labourable)

En 1732, le hameau des Chainet est constitué semble-t-il de deux fermes (843 et 1631, cette dernière ayant vraisemblablement un four à pain (1636)) et deux ensembles de bâtiments mitoyens (833 à 836, vraisemblablement des granges, et 1625 à 1627, des maisons). Ces corps de bâtiments sont assez éloignés les uns des autres, avec présence de prés et de jardins autour de ceux-ci. Le registre des contributions foncières de 1808 pointe plusieurs transformations : Pâris Antoine et sa sœur sont propriétaires de la maison (n° 843) et de deux murgers (anciens bâtiments 1631 et 1636) ; Pâris Étienne est propriétaire de l’ensemble des anciens bâtiments mitoyens aux numéros 833, 834, 835 et 836, mais si les deux premiers sont encre des granges, les derniers sont devenus des cours ; enfin Dagand Claude est le propriétaire des dernières constructions mitoyennes (1625 à 1627) la première a disparu et est devenue une terre labourable, les autres sont des maisons.

En marge de l’écart, au sud-ouest, une retenue d’eau avec écluse sur le ruisseau de Lambert, alimente une scie à eau. Curieusement trois propriétaires différents sont déclinés en tant que propriétaires de l’écluse et de la scie en 1808 : Masson Jean Louis feu Bernard au Cheney, Matrôd François feu François au chef-lieu et Pâris Étienne feu Michel.

1892

Le cadastre de 1892 montre une toute autre physionomie de l’écart que la mappe sarde. Tous les bâtiments anciens n’existent plus remplacés par d’autres qui sont regroupés à l’intersection de plusieurs chemins ainsi qu’un autre, distant, au sud (n° 445).

Les bâtiments regroupent trois fermes isolées (445, 447, 456), un bâtiment imbriqué dans une ferme (suite à un partage vraisemblablement) et enfin un ensemble de quatre maisons mitoyennes (450 à 453). Au centre de l’écart, un four à pain (n° 454) appartient à deux personnes.

Nous notons la présence, au nord de l’écart, de la Croix du Chaînet et la disparition de la scie à eau avec son écluse présentes en 1732.

Liste des propriétaires de l'écart :

Aux Adrêts

Masson Reine couturière au Chaînet (432 : bâtiment maison), (433 : 1 chambre à l’étage)

Métral Jean charpentier au Chaînet (432 : 1er étage et grenier), (433 : sol et maison)

Au Chaînet

Vergain Fidèle cultivateur au Chaînet (444 : jardin), (445 : maison)

Vergain Étienne cultivateur au Chaînet (447 : maison)

Métral Jean charpentier au Chaînet et Vergain Etienne (448 : fontaine), (454 : four à pain)

Tissot Maurice cultivateur au Chaînet (450 : maison)

Lyard Joseph tailleur d'habits à Annecy (451 : maison)

Pâris François Léon cultivateur au Chaînet (452 : maison)

Lyonard Émile instituteur à Annemasse (453 : maison)

Pâris Pierre cultivateur chez Garcin (455 : jardin), (456 : maison)

1937

Le parcellaire de 1937 est identique à celui de 1892 à la différence que la V.C. n°3 aménagée entre deux bâtiments conduit à la destruction du four à pain qui se trouvait sur le tracé.

2020

En 2020, même constatation avec, en plus la construction de bâtiments supplémentaires et l’agrandissement d’une ferme. Présence d’une croix en bois à l’emplacement de l’ancienne (remplacée), étudiée.

Présentation des bâtiments non repérés

2015 C6 430, 432, ferme. La ferme existait déjà en 1892 sous le numéro 447 avec Vergain Étienne, cultivateur, pour propriétaire. En 1937, comme aujourd’hui, le bâtiment est divisé en deux parcelles mais un seul propriétaire. L’ancienne ferme est un bâtiment en ligne comportant un étage de soubassement (terrain en pente) abritant une cave adossée à une étable. Au rez-de-chaussée surélevé, la grange sur le côté ouest (ouverture remaniée et linteau bois) est adossée au logis, accessible par un escalier droit en bois desservant une galerie en bois sur laquelle ouvre la porte de la cuisine. Le bâtiment construit en moellon de calcaire est enduit à pierre vue eu ciment. L’encadrement de la porte accolée à une fenêtre du logis est en calcaire gris veiné (piédroit commun) ; celui de l’étable et de sa baie est en calcaire blanc (piédroit commun). La toiture à longs pans et croupes est couverte de tuiles plates mécaniques noires ; la charpente, désaxée, crée un profond avant-toit fermé au droit de la façade principale orientée au sud. (Ill. IVR84_20207401914NUCA_P.jpg)

2015 C6 420, 421, ensemble de deux fermes. La construction existait déjà en 1892, sous les numéros 450 à 453, propriétés de Tissot Maurice cultivateur, Joseph tailleur d'habits à Annecy, Pâris François Léon cultivateur et Lyonard Émile instituteur à Annemasse. La construction actuelle est divisée entre deux propriétaires, maisons mitoyennes de type à juxtaposition, avec une habitation au rez-de-chaussée surélevé sur une cave en étage de soubassement. Remaniements importants des façades. Toitures couvertes en tuile plate mécanique et dalle de fibrociment. (ill. IVR84_20207401915NUCA_P.jpg)

2015 C6 423, ferme. La ferme existait déjà en 1892 sous les numéros 432 et 433, propriétés de Masson Reine couturière au Chaînet (432 : bâtiment maison), (433 : 1 chambre à l’étage) et Métral Jean charpentier au Chaînet (432 : 1er étage et grenier), (433 : sol et maison). Le bâtiment actuel avec un seul propriétaire, de type à juxtaposition, comporte encore deux entrées visibles, situées au rez-de-chaussée surélevé, accessibles par un escalier en béton soutenu par un massif maçonné et desservant une galerie. Accès à la cave située en étage de soubassement sous la galerie. Façades remaniées.

2015 C6 434, grange-étable. Le bâtiment existe en 1892, Vergain Fidèle, cultivateur, est le propriétaire de la maison portant le numéro 445. Construction remaniée, maçonnée au toit à longs pans couvert de tuiles plates mécaniques.

2015 C6 435, bassin. Le bassin est en pierre de taille calcaire (en plusieurs éléments), présence d’agrafes métalliques de maintien et deux bacs en eau. (Ill. IVR84_20207401916NUCA_P.jpg et IVR84_20207401917NUCA_P.jpg)

Ecart présent sur la mappe sarde de 1732 regroupant plusieurs maisons et un four à pain. En 1892 le parcellaire bâti est entièrement modifié, plus regroupé. Présence d'une croix de chemin et d'un four à pain qui n'existe déjà plus en 1937 suite au tracé du C.V. n° 3. Le parcellaire ancien demeure presque intégralement aujourd'hui, mais l'architecture est très modifié. Une croix de chemin en bois existe à l'emplacement de la précédente croix (étudiée).

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 17e siècle , (détruit)
    • Principale : limite 19e siècle 20e siècle

F-JDT-Villages et Ecarts-Bauges

  • Disposition majoritaire par rapport à la pente perpendiculaire aux courbes de niveau
  • Trame urbaine dominante village groupé
  • Matériau dominant calcaire
  • Habitat permanent site d'habitat permanent
  • Environnement du village ou écart prairie
  • Intérêt patrimonial faible
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2020
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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