Dossier d’œuvre architecture IA74003071 | Réalisé par ;
Guibaud Caroline (Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Eglise paroissiale Saint-Etienne
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais
  • Commune Viuz-la-Chiésaz
  • Lieu-dit Viuz-Sud
  • Adresse place de l' Eglise
  • Cadastre 1732 Su 690 Numéro cadastral de l'église portée sur la mappe sarde, détruite. ; 1892 C4 259  ; 2013 C4 285
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Etienne

Historique des églises successives.

Synthèse de l'historique issue de l'ouvrage de ROCHET Sabine, GARCIN Catherine, CHATILLON Marie-Jo. Chronique d’un village et de son canton. Viuz-la-Chiésaz, raconte-moi ton histoire ! Tome 1, Monuments – Conflits. Viuz-la-Chiésaz : La Vicusienne, p. 62-91)

Avant de rejoindre le diocèse d’Annecy, la paroisse rattachée à l’archiprêtré d’Alby-sur-Chéran, dépendait du diocèse de Genève. Il est probable que la construction de l’église remonte au début de l’An mil, placée sous la protection de saint Étienne. Elle apparaît pour la première fois en 1365 dans un pouillé indiquant que la paroisse de Viuz doit payer annuellement au souverain pontife « 20 florins ».

La visite pastorale de Jean de Bertrand, le 7 juillet 1411 précise : l’église paroissiale de Viuz, à laquelle est annexée l’église de La Chiésaz valant en revenu 10 florins ; le mur d’entrée du chœur s’effondre, il manque les vitres du chœur, une custode portative… Il existe une chapelle annexée à l’église, fondée par Jean d’Orlier. Le 15 avril 1456 l’archevêque Thomas autorise la bénédiction d’une chapelle en l’honneur du Saint-Esprit fondée par la famille d’Orlier. En 1769, cette chapelle est décrite comme étant à l’intérieur de l’église et deviendra la chapelle de Notre-Dame du Puy.

Visite pastorale 29 juin 1414 : réparer le mur d’entrée, changer vitre du chœur… placer une image de saint Étienne. En 1487, le pouillé précise que l’église perçoit un revenu de 30 florins.

La visite pastorale de François de Sales, le 20 octobre 1608 décrit les biens, dîmes et l’église : dans la nef se trouvent les chapelles du Saint-Esprit et de Saint-Antoine. Elles sont destituées, sans patron, un appel est publié, sans fondation, les chapelles seront détruites.

Visite pastorale de l’évêque Jean d’Arenthon d’Alex, le 1er mai 1681. Description des biens. La chapelle Saint-Antoine, toujours sans recteur et revenu, elle est située au maître-autel de l’église. Une nouvelle chapelle est instituée sous le vocable de Notre-Dame-des-Larmes où s’exerce la confrérie du même nom.

Visite pastorale de l’évêque Michel Gabriel de Rossillon de Bernex, le 20 août 1719. Les revenus : une maison, un jardin, un verger et des terres. Dîmes.

La tabelle et la mappe sarde de 1732 indiquent les parcelles possédées par l’église et l’impôt appelé la taille qui en découle : différentes terres (709, 182, 680 à 688, 1787 à 1789), 689 cimetière de Viuz, 690 l’église, 774 et 775 pâturage et champ.

Visite pastorale du 11 mai 1769 par l’évêque Biord. La paroisse compte 57 feux soit 3 000 âmes, Joseph Viollet est curé depuis 1763 (et le restera jusqu’à la Révolution)

L’église. Depuis un certain temps le curé ne fait aucun service dans l’église, le tabernacle a été enlevé, pas de clocher (les cloches, 2 grandes et 1 petite sont dans la cour du presbytère. Les murs de l’église et du chœur ont dû brûler, tomber et être ré-érigés, le toit, les planchers sont en mauvais état. Pas de sacristie sinon une petite pièce derrière le chœur, les fonds baptismaux au fond de la nef sont garnis de quelques pointes de fer. Pour dire la messe, le curé utilise un calice d’argent avec patène, une pyxide d’argent, un petit soleil d’argent sans pied qui se met sur le pied du calice, vêtements religieux. Le chœur possède deux fenêtres, la voûte du chœur est fendue, l’autel est en bois, un retable, 2 bancs, 2 coffres, un buffet, un balustre pour table de communion … en mauvais état. Il y a 3 chapelles (Notre-Dame du Puy autrefois du Saint-Esprit, Notre-Dame des Larmes, Saint-Antoine).

• La chapelle Notre-Dame du Puy est enfoncée dans le mur de l’église avec statue Vierge, 4 chandeliers bois, un cadre.

• La chapelle Saint-Antoine créée en 1468 a un marchepied devant l’autel avec un mauvais devant-d’autel en toile, deux gradins, 4 chandeliers, 1 crucifix, 4 statues (saint Étienne, saint Antoine, saint Paul, saint Jean l’Évangéliste), un dais au-dessus de l'autel en bois, un tableau en-dessous de la Vierge.

• La chapelle Notre-Dame-des-Larmes, citée en 1681. Un autel avec devant-d’autel avec toile de couleur, un dais en sapin, l’image de Notre-Dame-des-larmes avec cadre bois rouge, 4 chandeliers, 1 crucifix, un marchepied, une vieille balustrade en forme de porte qui sépare la nef du chœur.

Période révolutionnaire. Le 25 octobre 1793 les cloches de Viuz sont transportées à Annecy (décret d’Albite pris par la Convention) : une grosse et une petite cloche, dans les magasins nationaux, 2 années plus tard à la suite d’une réclamation, une cloche leur est rendu (la grosse de 221 livres et battant de 23 livres)

La période sarde (1815-1860). La Savoie redevient Sarde en 1815 après la signature du traité de Vienne. L’église réclame la restitution des biens qu’elle possédait. Le manifeste royal du 13 avril 1822 tente de calmer les esprits en invitant l’église et les institutions publiques à dresser l’état des biens et des rentes reçus ou perdus pendant l’intermède français.

Le 3 février 1825, un arrêt du sénat de Savoie jette les bases d’un contrôle uniforme des pouvoirs publics sur les fabriques (celle de Viuz existera jusqu’en 1920, puis deviendra conseil paroissial) où existe un conseil de charité chargé de l’administration des œuvres.

Une première construction de l’église. Au sortir de cette période trouble, l’église Saint-Étienne est en piteux état et nécessite des réparations importantes, Thomas Ruphy fils, architecte, en dresse la liste le 24 avril 1829. (Liste des travaux à prévoir pour son agrandissement, son rehaussement, le déplacement du clocher, la construction de la tribune et de construire une sacristie, voûte en bois de la nef).

Le 26 septembre 1831, la commune a l’argent nécessaire pour les travaux (vente de bois communaux, subvention de l’évêché d’Annecy). L’entrepreneur Panisset réalise les travaux. Son travail ne sera jamais achevé car l’architecte oublie d’inclure dans son devis la réfection du clocher qui arrive à hauteur de l’église. Les travaux s’arrêtent de 1833 à 1834 n’ayant point de piqueur. En 1837, constat : elle est bâtie sur l’emplacement de l’ancienne dont on voit encore un morceau de fondation au midi, l’église a 22 m sur 8 et 0.60 en sous-œuvre, sa hauteur est d’environ 11 m, elle n’est pas en rapport avec la population, ne pouvant recevoir que 175 personnes ; elle est orientée à l’est.

Le 13 février 1837, l’abbé Briffod fait réaliser un chemin de croix par M. Mermier, supérieur de la Congrégation des missionnaires de St-François-de-Sales. Il sera remplacé par celui qui se trouve dans l’église actuelle au début du XXe siècle et offert par M. de Bellair ; il sera restauré en 1986 par l’abbé Paul Dupont.

Deuxième reconstruction de l’église. En janvier 1861, face à l’augmentation de la population, le conseil décide d’installer des tribunes dans l’église, achevées en 1864.

Le clocher dont les murs atteignent seulement la hauteur de l’église, reste inachevé depuis 1833 : le conseil et deux artisans ont pris le parti de démonter le clocher qui s’élève à 10 m à cause de son peu de solidité et de le reprendre par les fondements, c’est pourquoi le clocher est isolé de l’église. Un ingénieur est nommé, les travaux de reconstruction commencent le 18 novembre 1863 par les entrepreneurs Collombat Marie d’Annecy, Collombat Pierre de Mûres et Fenoux Claude d’Alby pour le somme de 7 133 F. Le clocher est achevé en 1867, de style roman à fenêtres géminées, plein cintre. A l’ouest une ouverture circulaire est prévue pour accueillir une horloge. La muraille est d’une hauteur de 17 m environ et le toit courbe est coiffé par une lanterne avec abat-sons et au-dessus s’élance une flèche doublée de lames en fer blanc comme la lanterne et se termine par une croix de fer.

Malgré les travaux, l’église étant trop petite, une reconstruction totale est envisagée dès 1887. Le 24 novembre 1889, le conseil décide de contacter un architecte pour la reconstruction. 10 ans plus tard l’architecte F. Raillon dresse les plans et devis après modifications souhaitées (suppression des chapelles, souhait d’un choeur arrondi).

Après déplacement du cimetière en 1901, l’église est démolie, sauf le clocher. Les travaux sont adjugés le 21 janvier 1902 à l’entrepreneur Auguste Vigliano pour un montant de 32 314 F (subvention du ministre de l’Intérieur et des cultes de 8 500 F). L’église est achevée fin 1903 et la réception définitive s’effectue en juillet 1904.

Une remise au bas du chef-lieu servit d’église provisoire. La nouvelle église à transept a 6 m de plus que l’ancienne et 1,70 m de largeur en plus ; les voûtes en brique ont 9 m sous clef, de style roman à cintres légèrement coupés ; le chœur a été très rétréci. L’entrée principale est en pierre de taille, les murs sont enduits de chaux lourde pour augmenter la solidité des murs.

Les vitraux, objet d’une souscription, sont placés pour Noël (Thomas, verrier à Valence). La table de communion est formée avec le balustre en fonte de l’ancienne tribune non rétablie. Les fonts baptismaux et le bénitier moulés en ciment et silicatisées ont été faites aux frais de Mme Jeanne Segay et de M. le curé. Un autel en bois a été donné à la chapelle de la Sainte Vierge par M. De Bellair. Le tabernacle dudit autel est celui de l’ancien autel de la Sainte Vierge démoli. Candélabres, chandeliers, lampe et lustre de cette chapelle sont du même donateur. Mme Franchette Laperrousaz offre le coq à pattes en zinc du clocher.

Les réparations à l’église. Le clocher a été rénové au printemps 1986 : reprise partielle de la charpente de la flèche, habillage complet de la flèche aux formes initiales, remplacement du coq en zinc par un coq en cuivre semblable, réfection des enduits de la tour à la chaux grasse, couverture totale de la nef et de la sacristie refaite en ardoise d’Angers. Jacques Hergott, architecte. Vitraux : Daniel Putanier, maître verrier.

La paroisse aujourd’hui. Depuis le 1er mai 2005, la paroisse de Viuz-la-Chiésaz est rattachée à la nouvelle paroisse Saint-Philippe et Jacques du Semnoz qui regroupe onze autres paroisses appelées désormais «communautés locales » : Alby-sur-Chéran, Allèves, Balmont, Gruffy, Chapeiry, Chavanod, Montagny-les-Lanches, Quintal, Mûres, Vieugy et Saint-Sylvestre.

Description de l’église.

L’église paroissiale de style néo-gothique Saint-Etienne est orientée. Son plan est celui de la croix latine. La nef comporte trois travées, un transept, un chœur liturgique au chevet à pans coupés. L’église est voûtée d’arêtes avec arcs doubleaux intermédiaires. Les baies de la nef et du chœur sont simples (hautes baies en plein-cintre), les baies de la façade ouest et des transepts sont trilobées (celle au centre étant plus haute). Le sol est cimenté. Un tambour en bois est situé au droit du portail, à l’intérieur de la nef.

Au droit de chaque angle droit et obtus extérieur de l’édifice, ainsi qu’au droit de chaque retombée d’arêtes de la nef, un contrefort en calcaire grossièrement équarri à deux degrés épaule le mur jusqu’à hauteur du sommet des baies. Les baies sont en arc plein-cintre intérieurement, en arc brisé extérieurement avec un bandeau mouluré ; les arêtes intérieures sont abattues et ont un congé. Les différentes baies sont en calcaire avec un décor en drapeau. Le traitement de la façade principale et des deux extrémités des bras du transept est particulier et identique (avec portail pour la façade principale) : un pignon en pointe découvert à chaperon avec égout retroussé droit relié à la façade par un corbeau en pierre à ressauts ; un triplet à baie centrale plus haute regroupé sous un arc outrepassé (de décharge ou décoratif ?) ; un oculus en béton au centre du tympan ; les pignons sont sommés d’une croix en pierre de section rectangulaire aux angles partiellement chanfreinés et à la base plus large.

Le portail en plein-cintre de la façade ouest comporte dans son embrasure extérieure une colonne avec chapiteau végétalisé et tailloir à ressauts se prolongeant sur le nu de la façade et soutenant un arc brisé. Deux autres portes, aménagées dans les murs ouest des transepts permettent d’accéder à l’intérieur de l’église ; deux coussinets à ressauts portent une imposte en demi-lune à extrados brisé en molasse.

Les murs enduits à la chaux de l’église sont réalisés en moellon de calcaire ; la base des murs et en léger ressaut avec un décor de faux appareillage tracé dans le ciment. Sur le haut des murs court une ligne de modillons en bois soutenant l’avant-toit fermé de la toiture à longs pans et croupe à trois pans pour le chevet. La sacristie et la chaufferie situées au sud-est sont couvertes d’un appentis. Le matériau de couverture est l’ardoise.

Le clocher, dont la base est plus ancienne, est réalisé en calcaire maçonné avec enduit couvrant et chaînes d’angle en pierre de taille calcaire. La base du clocher comporte un important fruit et trois jours verticaux, situés au droit de la porte d’accès au clocher située au nord. Un autre accès au clocher s’effectue depuis l’intérieur du chœur par le biais d’un passage repercé dans l’épaisseur de son mur, en biais. Le niveau de la chambre des cloches est plus récent. Sur chacune de ses faces, deux baies jumelées avec un arc en plein-cintre souligné d’un bandeau plat qui court d’une façade à l’autre et les relie. Une autre bande au plat sépare la partie ancienne du clocher de la nouvelle. La toiture de type « à l’impériale » est couverte en ardoise et sommée d’un faux lanternon. Celui-ci est de plan octogonal et réalisé en fer-blanc, il comporte sur chacune de ses faces une baie haute aveugle en plein-cintre avec faux abat-sons, il est coiffé d’un toit à l’impériale sommé d’une flèche soutenant successivement un globe de forme ovale, une croix en fer forgé à décor de volutes et un coq en métal.

La sacristie, située dans l’angle formé par le bras droit du transept et le chœur est accessible depuis ce dernier et extérieurement par l’intermédiaire d’une porte avec imposte rectangulaire, encadrement en pierre de taille et arêtes abattues ; une baie l’éclaire.

Au sortir de la Révolution, l’église Saint-Étienne est en piteux état et nécessite des réparations importantes dès lors la commune envisage la reconstruction de celle-ci. Le 26 septembre 1831, la commune fait appel à Panisset pour la réalisation des travaux. Son travail ne sera jamais achevé car l’architecte oublie d’inclure dans son devis la réfection du clocher qui arrive à hauteur de l’église. Les travaux s’arrêtent de 1833 à 1834 n’ayant point de piqueur. En 1837, constat : elle est bâtie sur l’emplacement de l’ancienne dont on voit encore un morceau de fondation au midi, l’église a 22 m sur 8 et 0.60 en sous-œuvre, sa hauteur est d’environ 11 m, elle n’est cependant pas en rapport avec sa population, ne pouvant recevoir que 175 personnes.

En janvier 1861, face à l’augmentation de la population, le conseil décide d’installer des tribunes dans l’église, achevées en 1864.

Le clocher dont les murs atteignent seulement la hauteur de l’église, reste inachevé depuis 1833 : le conseil et deux artisans ont pris le parti de démonter le clocher qui s’élève à 10 m à cause de son peu de solidité et de le reprendre par les fondements, c’est pourquoi le clocher est isolé de l’église. Un ingénieur est nommé, les travaux de reconstruction commencent le 18 novembre 1863 par les entrepreneurs Collombat Marie d’Annecy, Collombat Pierre de Mûres et Fenoux Claude d’Alby pour le somme de 7 133 F. Le clocher est achevé en 1867, de style roman à fenêtres géminées, plein cintre. A l’ouest une ouverture circulaires est prévue pour accueillir une horloge. La muraille est d’une hauteur de 17 m environ et le toit à l’impériale est coiffé par une fausse lanterne.

Malgré les travaux, l’église étant trop petite, une reconstruction totale est envisagée dès 1887. Le 24 novembre 1889, le conseil décide de contacter un architecte pour la reconstruction. Dix ans plus tard l’architecte F. Raillon en dresse les plans et devis après modifications souhaitées (suppression des chapelles, souhait d’un choeur arrondi).

Après déplacement du cimetière en 1901, l’église est démolie sauf le clocher. Les travaux sont adjugés le 21 janvier 1902 à l’entrepreneur Auguste Vigliano pour un montant de 32 314 F (subvention du ministre de l’Intérieur et des cultes de 8 500 F). L’église est achevée fin 1903 et la réception définitive s’effectue en juillet 1904.

Une remise au bas du chef-lieu servit d’église provisoire. La nouvelle église à transept a 6 m de plus que l’ancienne et 1,70 m de largeur en plus ; les voûtes en brique à 9m sous clef, style roman à cintres légèrement coupés ; le chœur a été très rétréci. L’entrée principale est en pierre de taille, les murs sont enduits de chaux lourde pour augmenter la solidité des murs.

Le clocher a été rénové au printemps 1986 : reprise partielle de la charpente de la flèche, habillage complet de la flèche aux formes initiales, remplacement du coq en zinc par un coq en cuivre semblable, réfection des enduits de la tour à la chaux grasse, couverture totale de la nef et de la sacristie refaite en ardoise d’Angers. Jacques Hergott, architecte.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle , daté par source , (détruit)
    • Secondaire : 3e quart 19e siècle , daté par source , (détruit)
    • Principale : 1er quart 20e siècle , daté par source
    • Principale
  • Dates
    • 1931, daté par source
    • 1902, daté par source
    • 1984, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Pariset
      Pariset

      Travail en 1831 à la reconstruction de l'église de Viuz-la-Chiésaz (Haute-Savoie).

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      architecte
    • Auteur :
      Raillon Fleury Jacques Joseph
      Raillon Fleury Jacques Joseph

      Architecte annécien

      Biographie établie par Jean-Pierre Petit (architecte, CAUE 73):

      Architecte français né à Bourgoin-Jallieu. Élève récompensé plusieurs fois et diplômé de L’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris en 1893 (matricule 3761), ayant eu pour maître Paul Blondel. D'abord établi à Grenoble, puis à Annecy où il devient Architecte départemental de la Haute-Savoie, de 1894 à 1938 ; architecte des Monuments historiques, à partir de 1898 ; architecte de l'École nationale d'horlogerie de Cluses ; et architecte des Hospices civils et militaires d'Annecy. Ses principales réalisations sont l'hôpital Dufresne-Sommelier à Bonattrait ; une dizaine de groupes scolaires ; les hôtels de ville de Cluses et de Cruseilles, l'hôtel des postes d'Annecy. Membre de divers Conseils et Commissions départementales, il est déclaré officier d'Académie en 1903, chevalier de la Légion d'honneur, et officier de l'Instruction publique en 1910 ; il obtient également la Grande Médaille d'argent de l'architecture privée de la Société centrale des architectes en 1934. La Compagnie des chemins de fer P.L.M. qui a racheté dans la même année 1923 les grands hôtels du Revard et Le Mont-Blanc de Combloux, construit aussi par un investisseur Suisse, confie à Raillon l'agrandissement et la modernisation de ces deux bâtiments pour en faire deux hôtels palaces sur sa Grande Route des Alpes.

      l’architecte F. Raillon dresse les plans et devis de l'église de Viuz-la-Chiésaz en 1901.

      L'architecte F. Raillon suit les travaux d'agrandissement de l'école de Gruffy (74) en 1899.

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      architecte
    • Auteur :
      Vigliano Auguste
      Vigliano Auguste

      Auguste Vigliano est l'entrepreneur, en 1901, de la construction de l'église de Viuz-la-Chiésaz (Haute-Savoie)

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      entrepreneur

L’église paroissiale de style néo-gothique Saint-Etienne est orientée. Son plan est celui de la croix latine. La nef comporte trois travées, un transept, un chœur liturgique au chevet à pans coupés. L’église est voûtée d’arêtes avec arcs doubleaux intermédiaires. Les murs sont épaulés de contreforts. Le traitement de la façade principale et des deux extrémités des bras du transept est particulier et identique (avec portail pour la façade principale) : un pignon en pointe découvert à chaperon avec égout retroussé ; un triplet à baie centrale plus haute regroupé sous un arc outrepassé (de décharge ou décoratif ?) ; un oculus en béton au centre du tympan ; une croix en pierre au sommet.

Le portail en plein-cintre de la façade ouest es encadré de deux colonnes avec chapiteau végétalisé. Deux autres portes sont aménagées dans les murs ouest des transepts. Les murs enduits à la chaux de l’église sont réalisés en moellon de calcaire. Sur le haut des murs une ligne de modillons en bois soutient l’avant-toit fermé de la toiture à longs pans et croupe à trois pans pour le chevet. La sacristie et la chaufferie situées au sud-est sont couvertes d’un appentis. Le matériau de couverture est l’ardoise.

Le clocher est réalisé en calcaire maçonné avec enduit couvrant et chaînes d’angle en pierre de taille calcaire. La base du clocher comporte un important fruit et trois jours verticaux, situés au droit de la porte d’accès au clocher située au nord. Un autre accès au clocher s’effectue depuis l’intérieur du chœur. Le niveau de la chambre des cloches a, sur chacune de ses faces, deux baies jumelées avec un arc en plein-cintre souligné d’un bandeau plat qui court d’une façade à l’autre et les relie. Une autre bande au plat sépare la partie ancienne du clocher de la nouvelle. La toiture de type « à l’impériale » est couverte en ardoise et sommée d’un faux lanternon. Celui-ci est de plan octogonal et réalisé en fer-blanc, il comporte sur chacune de ses faces une baie haute aveugle en plein-cintre avec faux abat-sons, il est coiffé d’un toit à l’impériale sommé d’une flèche soutenant successivement un globe de forme ovale, une croix en fer forgé à décor de volutes et un coq en métal.

La sacristie, située dans l’angle formé par le bras droit du transept et le chœur est accessible depuis ce dernier et extérieurement par l’intermédiaire d’une porte avec imposte rectangulaire, encadrement en pierre de taille et arêtes abattues ; une baie l’éclaire.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan en croix latine
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe polygonale
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit en charpente
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Bibliographie

  • ROCHET Sabine, GARCIN Catherine, CHATILLON Marie-Jo. Chronique d’un village et de son canton. Viuz-la-Chiésaz, raconte-moi ton histoire ! Tome 1, Monuments – Conflits. Viuz-la-Chiésaz : La Vicusienne, 2015. 303 p., ill.

    p. 62-91
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2020
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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