Cet ensemble incomplet de chandeliers, bien que d'un modèle habituel au 19e siècle, est de belle qualité ; il s'orne de détails assez recherchés, comme le chapiteau à feuilles d'eau, les fleurs de lotus, et les têtes d'angelots. L'inventaire du mobilier de l'église en 1846 ne mentionne que "six grands chandeliers blancs et six idem en laiton jaune", au maître-autel ; six chandeliers en laiton, acquis en 1849 pour l'autel de la Vierge, sont notés dans l'inventaire supplémentaire de 1856. Malgré l'achat de dix chandeliers en 1854, chez Mme Rousset à Aubenas, ainsi qu'en 1870, d'une garniture de "six chandeliers et la croix", chez Gousset à Lyon, le nombre des chandeliers "jaunes" est toujours de douze dans l'inventaire de 1873 ; il passe à "16 grands chandeliers jaunes et 6 chandeliers dorés" dans celui de 1883. La datation de ces chandeliers d'autel est difficile à déterminer : ont-ils fait partie du premier ensemble du maître-autel, en supposant, soit qu'on ait doré par la suite les chandeliers blancs, ou qu'on ait choisi pour l'autel de la Vierge, en 1849, des chandeliers du même modèle ? S'agit-il de l'ensemble de dix acheté en 1854 ? Il se peut enfin qu'ils aient été acquis entre 1873 et 1883. Après cette date, sont essentiellement notés des achats de candélabres.