Dossier d’œuvre architecture IA42001764 | Réalisé par
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique
Ensemble de 2 fermes
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Montbrison - Montbrison
  • Commune Bard
  • Lieu-dit le Montel
  • Adresse 2e ensemble de 2 fermes
  • Cadastre 1809 F 480 à 488 ; 1986 F 394, 395, 399, 635, 754, 755

En 1809, la ferme de Montel est composée de plusieurs corps de bâtiment qui, de part leur disposition, s´organisent autour d´une cour centrale avec le logis au nord, deux petits édifices encadrant vraisemblablement le portail d´entrée à l´est, les communs au sud et une écurie (à chevaux ?) à l´ouest. Les propriétaires des différentes parcelles sont alors : Laurent Griot pour une maison (F 483 encadrant l´entrée de la cour) et une grange (F 481, partie centrale des communs) ; Claude et Marguerite Joannin pour une grange (F 482, partie est des communs) et un jardin (F 492) ; Marguerite Meneyde, veuve de Joannin, et son fils pour une maison (F 488, logis ancien à galerie) et un cuvage (F 484, encadrant l´entrée de la cour) ; Louis Blanc, granger au Crozet, pour une écurie (F 485), et Gilbert Favier, maçon au Montel, pour une maison (F 486, partie du bâtiment jouxtant le logis ancien). Le logis et les communs sont du 15e siècle et de nombreux éléments architecturaux extérieurs et intérieurs de cette époque demeurent en place. Cependant plusieurs modifications ont été réalisées aux 19e et 20e siècles : transformation du corps de bâtiment adossé à l´ancien logis, rajout du bâtiment en retour d´équerre du logis (seule la partie située à l´extrême sud pourrait être ancienne (ancien cuvage)), agrandissement et transformation de l´ancienne écurie en logis, destruction de l´ancienne petite maison encadrant l´entrée de la cour et réaménagement des anciens communs (rajout d´un hangar en moellons de ciment à la fin du 20e siècle). Aujourd´hui l´ancienne ferme est divisée entre deux principaux propriétaires.

Le logis ancien de la ferme est accolé à un corps de bâtiments et l´ensemble est encadré par les murs pignons débordant en avant de la façade. La partie habitation comprend deux niveaux (un rez-de-chaussée et un étage carré) dont le second est desservi par une galerie en bois (ou aître) reposant sur les poutres débordantes du plafond du rez-de-chaussée et à son extrémité ouest sur un massif maçonné s´appuyant contre la façade. Les baies en pierre de taille ont des moulurations du 15e siècle (dont une baie à meneaux au rez-de-chaussée). A l´intérieur du logis, dans la cuisine située au premier niveau, existent encore un évier en pierre sur le mur de gauche et une cheminée en arc segmentaire sur le mur de droite, un four à pain, aujourd´hui détruit, ouvrait dans celle-ci et faisait saillie à l´extérieur de la cuisine mais pris à l´intérieur d´une construction. Une autre cheminée, plus pratique est aménagée au 19e siècle contre le mur nord, tandis qu´un escalier en bois tournant à retours est rajouté au 20e siècle pour accéder à l´étage où se trouvent le chambres et commodités actuelles. La partie située à gauche du logis possède une cave voûtée au-dessus de laquelle il devait y avoir une étable ou une écurie puis une grange, derniers niveaux aujourd´hui aménagés en habitation avec chambres à l´étage avec porte fenêtre à la place d´une porte haute de grange. A l´extrémité est du logis, en retour d´équerre, un corps de bâtiment englobe, dans sa partie sud, l´ancien cuvage qui encadrait le portail d´accès à la cour et comporte des parties du 15e ou 16e siècle ; on trouve ainsi au rez-de-chaussée deux caves voûtées perpendiculairement et des pièces à l´étage. Un puits est creusé à l´angle de cet ancien cuvage. A l´opposé du logis, au sud de l´ancienne cour, les communs s´élevant sur deux niveaux comportent également plusieurs baies du 15e ou 16e siècle. Partagés en trois sur le cadastre ancien on retrouve aujourd´hui cette partition : sur le mur pignon ouest, se trouve une double porte donnant accès à une profonde grange, espace anciennement divisé en deux, ou agrandi comme le prouve la présence d´un chaînage d´angle au droit de la double porte en arc segmentaire située à l´arrière du bâtiment et vraisemblablement remontée ; elle se trouvait peut-être à la place de la double porte à encadrement de briques qui permet d´accéder à un espace séparé du précédent par un mur de refend. Ce dernier volume est divisé au rez-de-chaussée longitudinalement en deux par un mur percé d´une porte chanfreinée identique à celle précédemment décrite et paraissant avoir été remontée. Au même niveau, et à l´est, une étable se développe sous la grange. Deux remises sont venues se greffer au 20e siècle sur la façade avant des communs. Enfin, au-devant des communs, un logis de trois travées et deux niveaux (rez-de-chaussée et étage carré) englobe un bâtiment, à l´ouest et en retrait, qui est signalé comme étant une écurie en 1809. L´ensemble est enduit et quelques baies ont été remaniées au 20e siècle. L´ensemble des constructions est en moellons de granite avec des encadrements en pierre de taille. Les toitures sont quant à elles à longs pans et tuiles creuses.

  • Murs
    • granite
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvrements
    • voûte en berceau
    • voûte en berceau
    • voûte en berceau
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution : escalier tournant à retours en charpente
  • Typologies
    Type C1: logis et grange-étable dans des bâtiments distincts, sur cour
  • État de conservation
    restauré, remanié
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2011
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Conseil général de la Loire
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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