Dossier d’œuvre architecture IA74003029 | Réalisé par ;
Guibaud Caroline (Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Ferme de Chez Menthon
Œuvre repérée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais
  • Commune Viuz-la-Chiésaz
  • Lieu-dit Chez Menthon
  • Adresse V.C. 3
  • Cadastre 1892 A6 650, 650bis, 651 Parcelles des deux maisons mitoyennes ; 1892 A7 691 parcelle du four à pain commun aux deux maisons ; 2015 A6 1474, 1476, 1472 Parcelles de la maison et des communs

La ferme actuelle, sous le numéro 1474 est, en 1892, divisé entre deux propriétaires différents : la partie de gauche (n° 651, maison et hangar) appartient à Menthon Jean, cultivateur à Viuz-la-Chiésaz ; la partie de droite (n°650 et 650bis, maison et hangar) appartient à Menthon Antoine, cultivateur à Chez Menthon. A cela j’ajoute également un four à pain (n° 691) commun aux deux frères, situé au-devant du corps de bâtiment (section A7).

La date 1831 est portée sur le linteau d’une des baies situées à l’étage de l’habitation de gauche. La construction de la ferme date probablement de cette époque.

De nombreuses transformations se sont déroulées tout au long du 20e siècle, avec l’utilisation en grande quantité du béton et de moellons de béton. Matériaux récents non enduits qui dénaturent assez largement l’architecture. Les renseignements oraux recueillis rendent malgré tout les bâtiments intéressants.

Au début des années 1960, le four à pain est démoli pour y construire une maison d’habitation en 1963, il comportait une avancée voûtée en pierre. En 1966, construction d’une stabulation pour 18 vaches et quelques génisses. La toiture, refaite à la fin du 20e siècle a remplacé l’ardoise par du fibrociment.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle
    • Principale : 20e siècle
  • Dates
    • 1831, porte la date
    • 1960, daté par tradition orale
    • 1966, daté par tradition orale

La construction possède deux corps de bâtiments de hauteur différentes correspondant aux deux logis mitoyens existant déjà en 1892 avant transformations du 20e siècle. La première à gauche (parcelle ancienne n°651) possédait trois niveaux et quatre espaces distincts qui, d’ouest en est, de gauche à droite, étaient une remise ouverte, puis une étable pouvant contenir 8 à 10 vaches surmontée d’un fenil accessible par une porte double, puis une cave adossée à deux pièces en enfilade (cuisine puis pèle, ou pièce à vivre) surmontées de deux ensembles de deux chambres adossées. Les chambres, situées à l’étage étaient, pour les deux premières, accessibles par un escalier en bois extérieur desservant un palier, pour les deux suivantes par un escalier intérieur partant de la cuisine ou du pèle. Dans cette dernière pièce un placard mural, adossé au mur nord, possède trois ouvertures aménagées dans ce mur pour « réfrigérer » l’espace intérieur du placard.Cette dernière travée (cuisine et Pèle et chambres au-dessus) a été transformée en garage dans la seconde moitié du 20e siècle.

La seconde ferme à droite (parcelle ancienne n°650), aujourd’hui plus haute que la première, possédait également deux niveaux. Les murs ont été surélevés, et les baies transformées et bétonnées à la fin du 20e siècle. A l’origine, d’est en ouest, de gauche en droite, se trouvait vraisemblablement une grange puis au rez-de-chaussée deux espaces en enfilades : une cuisine et une étable, et deux autres à l’étage : une chambre accessible par une échelle intérieure, et un second espace non connu. Dans la cuisine se trouve un cendrier en pierre. L’habitat abritait au début du 20e siècle un cordonnier, il pouvait donc y avoir un atelier dans une des pièces.

Les murs anciens sont en moellon de calcaire enduits à la chaux et les encadrements en pierre de taille calcaire ; la porte et la fenêtre de l’accès à l’étage de la première maison ont un piédroit commun. La toiture à longs pans est couverte en tôle pour une partie et en fibrociment pour l’autre.

Un bassin en béton et à deux bacs est situé sur le devant de la ferme.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    ciment amiante en couverture, tôle ondulée
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en charpente
  • Typologies
    ferme à juxtaposition

F-JDT-Fermes-Bauges

  • Implantation dans le parcellaire sur cour
  • Mitoyenneté non applicable
  • Emplacement de la façade principale gouttereau ou grand côté
  • Pignon à redents non applicable
  • Niche à statuette non applicable
  • Matériaux d'encadrement des ouvertures du logis calcaire
  • Type de linteau de la porte du logis droit
  • Type de piédroit de la porte du logis partagé porte/fenêtre logis
  • Accès au logis plain-pied
  • Emplacement de la cuisine rez-de-chaussée
  • Emplacement des chambres par rapport à la cuisine au niveau supérieur
  • Distribution des pièces du logis extérieure
  • Couronnement de l'élévation avant-toit fermé
  • Débord de toiture débords inégaux par extension en façade
  • Cave à vin non
  • Alpage non
  • Grange non
  • Chai non
  • Scierie non
  • Autre
  • Type de linteau des portes de la grange-étable
  • Pont non applicable
  • Implantation dans la pente replat
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2020
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Articulation des dossiers