Dossier d’œuvre architecture IA74003024 | Réalisé par ;
Guibaud Caroline (Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Ferme des Marais de la Chiésaz avec fruitière, puis poste à lait
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais
  • Commune Viuz-la-Chiésaz
  • Dénominations
    ferme, fromagerie
  • Précision dénomination
    fruitière, poste à lait

A l’emplacement de cette construction, deux maisons mitoyennes existent sur la mappe sarde de 1732 sous les numéros 944 et 945, rien ne semble indiquer que la base de la ferme actuelle date de cette époque. Le bâtiment étudié existe en 1892 sous le numéro de parcelle 803 ; il date vraisemblablement du milieu du 19e siècle. Le propriétaire de la maison, du jardin, du pré-marais et du marais se trouvant à proximité est Barbier François, cultivateur à la Chiésaz (n° 800 : marais / 801 : pré marais / 802 : jardin / 803 : bâtiment et maison). On constate que dans la cour de la ferme, en 1892, se trouvent plusieurs petits édicules ; le propriétaire actuel confirme l’existence ancienne d’un four à pain avec une entrée voûtée, actuellement détruit. Dans l’angle nord-est de la ferme, la travée en saillie abritait, au rez-de-chaussée surélevé, un poste à lait où les fermiers du quartier y entreposaient leur lait que la fruitière venait récupérer ; l’espace a été transformé en chambre. Dans la partie nord-ouest de la ferme, dans la façade arrière, à droite de la partie ouverte trois jours rectangulaires horizontaux et alignés indiquent encore la présence ancienne d’une fruitière. La partie située à droite de ces jours, au-delà de la chaîne d’angle, a été construite entre 1937 et 1986, intégrant l’espace vide et la remise ouverte présents sur le cadastre ancien de 1892.

Le partage de la ferme est réalisé en 1906 (renseignement oral), avec par conséquent la création d’un second logis. Plus tard, une surélévation et un agrandissement partiels des communs sont réalisés. Plusieurs baies ont leur encadrement en ciment (baies percées ou modifications des ouvertures ?).

  • Période(s)
    • Principale : milieu 19e siècle

Le bâtiment comporte quatre niveaux. L’étage de soubassement, accessible depuis l’espace ouvert et couvert sur rue (façade arrière) par le biais d’une porte ouvrant sur un espace de caves (cave à pomme de terre et cave à cidre avec pressoir). Depuis ce même espace on accède à la grange-étable traversante. Au rez-de-chaussée surélevé se trouvent l’ensemble des communs accessibles depuis la cour sur laquelle donne la façade principale, orientée au sud. Le premier niveau des deux logis se trouvent également au rez-de-chaussée surélevé.

Le logis primitif, situé sur l’angle est de la ferme est accessible au sud. Aujourd’hui de plain-pied, un escalier desservant un palier (présent sur le cadastre de 1892) devait l’y conduire. Cuisine et salle à manger occupent ce niveau (les baies sur cour ont été refaites). L’accès à l’étage des chambres s’effectue par un escalier droit desservant une galerie adossés au mur sud-est du logis en retrait, abrité par un large avant-toit couvrant cet espace.

Le second logis, traversant et adossé au précédent est accessible au sud par une porte ouvrant sur une cuisine depuis laquelle on accède à une pièce où se trouve un escalier intérieur droit et en bois, desservant l’étage carré des chambres. Au-delà de ce dernier espace se trouve une chambre, également accessible depuis la façade nord par l’intermédiaire d’un escalier desservant un palier ; un placard mural, percé dans son fond de deux ouvertures superposées est aménagé dans le mur ouest de la pièce (« placard réfrigéré »).

Au-dessus des communs se trouve le fenil, au-dessus des logis le toit abrite le grenier.

Le matériau de construction de la ferme est le moellon de calcaire avec encadrements en pierre de taille calcaire des ouvertures (ciment pour les nouvelles ou remaniées). Les murs sont enduits au ciment. La toiture à longs pans et demi-croupes est couverte en ardoise pour le logis, en fibrociment pour les communs dont la toiture est plus basse.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    ardoise, ciment amiante en couverture
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans demi-croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit en charpente
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    ferme à juxtaposition

F-JDT-Fermes-Bauges

  • Implantation dans le parcellaire sur rue
  • Mitoyenneté non
  • Emplacement de la façade principale gouttereau ou grand côté
  • Pignon à redents non
  • Niche à statuette non
  • Matériaux d'encadrement des ouvertures du logis calcaire
  • Type de linteau de la porte du logis droit
  • Type de piédroit de la porte du logis assemblé
  • Accès au logis plain-pied
  • Emplacement de la cuisine rez-de-chaussée surélevé
  • Emplacement des chambres par rapport à la cuisine au niveau supérieur
  • Distribution des pièces du logis
  • Couronnement de l'élévation avant-toit fermé
  • Débord de toiture
  • Cave à vin non
  • Alpage non
  • Grange non
  • Chai non
  • Scierie non
  • Autre
  • Type de linteau des portes de la grange-étable droit
  • Pont non
  • Implantation dans la pente replat
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2020
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.