Dossier d’œuvre architecture IA42003374 | Réalisé par
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique
Ferme, dite Château Vieux
Œuvre repérée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Montbrison
  • Commune Magneux-Haute-Rive
  • Lieu-dit le Bourg
  • Cadastre 1809 C 3  ; 1988 C 243, 272
  • Dénominations
    ferme
  • Appellations
    Château Vieux
  • Parties constituantes non étudiées
    logement, puits, abreuvoir

La ferme faisait partie du domaine du château de Magneux-Haute-Rive (voir IA42003342) et appartient donc en 1809 à Jérôme Goyet de Livron, receveur des tailles à Roanne, propriétaire du château depuis la fin du 18e siècle, avant de passer en 1813 à Benoît-Rose de Murard de Saint-Romain, puis à ses héritiers (familles Monteynard et Roquefeuil). Le bâtiment est représenté sur le plan cadastral de 1809 (parcelles C 3 et C 3 bis, maisons, C 3 ter, bâtiment rural, C 4 jardin), avec un plan-masse qui coïncide pour les bâtiments nord et est. Cette ferme fonctionnait sans doute avec la parcelle voisine, C 2, mentionnée comme bâtiment rural en 1809, et appartenant également au château. Ces deux édifices portent le nom de Château Vieux dans les documents cadastraux de la fin du 19e siècle. Il s'agit peut-être d'une référence à l'ancien château comtal du bourg de Magneux (voir IA42003342), dont la partie nord-est du bâtiment contient peut-être des vestiges (cave, fragment de cheminée), datables entre le 16e et le 18e siècle. Une mutation est notée sur la matrice cadastrale en 1907, pour une addition de constructions, dans la case de la comtesse de Monteynard. Il s'agit sans doute de la construction des bâtiments de dépendances agricoles au sud et au nord-ouest, autour de la cour séparant les parcelles 1809 C 2 et C 3, après destruction de l'aile ouest du bâtiment C 3. L'édifice a par la suite fait l'objet d'une division (parcelle 1988 C 243, avec la partie habitation ancienne d'un côté, et parcelle 1988 C 272, avec les dépendances, aujourd'hui dénaturées, de l'autre). Les constructions de la parcelle 1809 C 2 (1988 C 3 et 276) sont dénaturées.

  • Période(s)
    • Principale : Temps modernes , (incertitude)
    • Principale : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1907, daté par source

Ferme à bâtiments distincts, à cour fermée (portails). Logis dans le bâtiment est et son retour au nord, sur cave voûtée (dans l'angle nord-est ; voûte en arc segmentaire ou surbaissé, à pénétrations ; accès intérieur, par l'escalier principal, tournant, en granite) avec rez-de-chaussée et un étage (chambres, pourvues de cheminées). Deux granges-étables de part et d'autre de la cour, grange en fond de cour à l'ouest. Puits et abreuvoir devant le logis. Les bâtiments sont en pisé enduit (caves : murs en galets, moellon de basalte (?) et brique, voûte en brique). Les encadrements sont en granite (logis ; porte de la grange-étable sud : marques lapidaires), brique et bois (partie sud du logis, dépendances agricoles) ou non visibles. Les toits sont à longs pans, en tuile creuse.

  • Murs
    • pisé
    • enduit
  • Toits
    tuile creuse, tuile plate mécanique
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré
  • Couvrements
    • voûte en berceau segmentaire
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier tournant en maçonnerie
  • Typologies
    Type C1: logis et grange-étable dans des bâtiments distincts, sur cour
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2013
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Conseil général de la Loire
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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