Dossier d’œuvre architecture IA74002585 | Réalisé par ;
Guibaud Caroline (Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Ferme dite de la Pallud, actuellement maisons
Œuvre monographiée
Auteur
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais
  • Commune Cusy
  • Lieu-dit la Pallud
  • Adresse route d' Aix-les-Bains
  • Cadastre 1732 Su 49 à 55 n° 49 (Chenevier), 50 (Champ), 51 (masure), 52 maison et cour à la Pallud, 53 et 54 (jardins), 55 (masure et cour) ; 1892 B5 311 à 313 n° 312 et deux jardins portant les numéros 311 et 313 ; 2018 B5 307, 308, 2026 n° 2026 : logis sud, n° 307 : logis nord, cour et communs, n° 308 : communs et cour.

L’édifice étudié existait déjà sur la mappe sarde de 1732 sous les numéros 49 à 55 et appartenant à « L’Hôpital de Dieu » de Chambéry : 49 (Chenevier), 50 (Champ), 51 (masure), 52 maison et cour à la Pallud, 53 et 54 (jardins), 55 (masure et cour). La ferme de la Pallud (n° 52) possède plusieurs autres terrains faisant partie du domaine géré par un fermier et appartenant à l’Hôtel Dieu de Chambéry (legs de M. Charvet en 1700). La mappe sarde indique un bâtiment en L devant lequel passe un chemin qui, plus au sud, enjambe deux ruisseaux. Le cadastre de 1892 pointe la ferme de la Pallud sous le numéro 312 et deux jardins portant les numéros 311 et 313. Le bâtiment principal, la ferme de la Pallud, est toujours une construction en L avec un bloc massif à l’ouest et un autre plus étroit dans son prolongement à l’est se terminant par un espace de remise ou de hangar. Face à cette construction se trouvent deux autres édifices dont une autre remise ou un hangar. La masure qui portait le numéro 55 de la mappe sarde a disparue, laissant la place au tracé du chemin de grande communication n° 17, actuellement route d’Héry.

Aujourd’hui la disposition et l’emprise générale des bâtiments sont assez semblables. Le bâtiment principal est toujours en L mais avec un élargissement de la partie est et la transformation du hangar en espace fermé ; la remise sur cour est toujours présente et agrandie, tout comme le second édifice présent en 1892.

La construction possède de nos jours de nombreuses baies à traverses et encadrements du 15e ou 16e siècle (baies en place et remplois), principalement sur la partie habitation, à savoir le massif ouest. Une carte postale ancienne du début du 20e siècle, montre la façade principale à cette époque (sans beaucoup de netteté) : les baies de l’étage sont inchangées contrairement à celles du rez-de-chaussée qui ont été modifiées dans leur fonction et dans leur nombre (de nouvelles baies avec encadrement en ciment ont été percées). Les propriétaires au moment de notre étude étaient Louis et Ferdinand Paris, depuis, les bâtiments ont été vendus et d’importantes modifications internes du logis ont eu lieu.

  • Période(s)
    • Principale : 15e siècle, 16e siècle , (incertitude)
    • Principale : 19e siècle

L’ancienne ferme de la Pallud possède deux corps de bâtiment en L : l’habitation à l’ouest, les communs en retour à l’est. La cour se trouvant au sud des communs est fermée à l’ouest par le logis et par deux étroites remises situées dans son prolongement ; au sud deux autres remises formant un L encadrent également la cour.

Le logis comprend deux niveaux qui sont aujourd’hui séparés dans leur milieu parce qu’habités par deux personnes différentes et de la même famille. Dès lors l’accès à la partie nord du logis s’effectue par une porte de plain-pied pour le rez-de-chaussée, et par un escalier tournant en béton desservant une porte haute pour l’étage carré.

L’accès originel au logis et desservant actuellement sa partie sud s’effectue par l’intermédiaire d’accès situés sur sa façade sud, renouvelés et aux encadrements cimentés. De nombreuses autres baies, repercées ou modifiées ont leur encadrement au ciment.

De nombreuses baies, situées aux différents niveaux du logis et sur les différentes faces, ont leur encadrement qui pourraient être en place alors que d’autre sont vraisemblablement plus des remplois. Sur la façade sud : fenêtre géminée avec jour au-dessus, à double cavet et appui à tore et cavet, fenêtre à cavet ; sur la façade ouest : demi-croisées avec appui à tore, demi-croisée à traverses et cavet, demi-croisée avec cavet et appui à tore agrandie en hauteur ; façade nord : jour avec linteau chanfreiné, fenêtre de format carré avec appui à tore ; façade est : fenêtre à cavet, jour à cavet et congé.

Dans le prolongement du logis, à l’est et en retour d’équerre se trouvent les granges et étables avec leur lot de portes-doubles encadrées de baies sur leur deux murs gouttereaux dont les élévations sont très remaniées.

L’ensemble de la ferme est construit en moellon de calcaire, enduit au ciment gris. La toiture à longs pans et croupe est couverte d’ardoises pour le logis, de tuiles plates mécaniques pour les autres corps de bâtiment. La remise en long, située au sud de la cour a son toit à longs pans couvert en ardoise.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    ardoise, tuile plate mécanique, ciment amiante en couverture
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
    • escalier de distribution extérieur : escalier tournant
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2019
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Articulation des dossiers