Dossier d’œuvre architecture IA74003025 | Réalisé par ;
Guibaud Caroline (Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Ferme du Pré Masson
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais
  • Commune Viuz-la-Chiésaz
  • Lieu-dit les Prés Masson
  • Adresse allée du Cret de l'Eglise
  • Cadastre 1732 Su 946, 949  ; 1892 A10 905, 906  ; 1892 A8 795, 797

La mappe sarde de 1732 pointe l’existence, à l’emplacement de la ferme actuelle, d’une maison (n° 949) appartenant à Nouvellet Jacques Joseph, avocat à Annecy. Autour ce celle-ci, une autre petite construction (également maison) et trois jardins appartenant à la même personne. Les matrices de 1808 pointe, à la place de la parcelle ancienne 950 (un jardin) la présence d’un four à pain sous le numéro 946 (même propriétaire). Aujourd’hui la date 1764 est gravée sur le claveau du linteau de la grange. La ferme ne semble pas dater, en l’état actuel, du 18e siècle. Présence de remplois (baies chanfreinées) sur la face arrière du logis.

En 1892 Jacquier Michel, rentier à Rumilly est propriétaire de l’ensemble des bâtiments situés au lieu-dit les Prés Jacquier : A10 905 (maison) / 906 (jardin) / A8 793 (jardin) / 795 (bâtiment) / 797 (four à pain). Nous notons la présence sur le mur pignon ouest de la maison (actuelle ferme) d’un escalier desservant une petite galerie (encore existante) pour l’accès aux chambres du logis.

L’étable attenante au logis est transformée en cave vers 1950, l’extension au revers de la façade (étable et remise) date de 1970. La remise sur le pignon Est est construite en 1930. La fenêtre de la chambre des commis (à droite de la façade principale) est transformée en porte dans les années 1960. Le four à pain qui se trouvait dans le petit édicule en face de la ferme, encadré de petites dépendances, a été détruit avant 1950.

La ferme est achetée par le grand-père du propriétaire actuel (M. Barbier) en 1927. Elle pouvait contenir, en l’état actuel environ 12 vaches sur deux rangs dans la première étable attenante au logis, puis successivement, pour les deux étables en ligne situées après la grange, 14 vaches plus un cheval et 10 vaches. Il y avait sur le domaine une treille dans un champ, sinon des pommes d’où l’existence d’un pressoir (actuellement au milieu de la cour, socle en pierre et vis en métal).

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle , (incertitude)
    • Principale : milieu 19e siècle
    • Secondaire : 2e moitié 20e siècle
  • Dates
    • 1764, porte la date

La ferme, de type à juxtaposition en ligne, possède son logis à son extrémité ouest puis successivement vers l’ouest d’une cave (ancienne étable) qui abritait le pressoir (à l’extérieur aujourd’hui), d’une grange (date 1764 sur le claveau du linteau), de deux étables et d’une remise, adossées les unes aux autres en profondeur, puis d’une remise contre le mur pignon est. Les communs sont couverts par un fenil aux larges ouvertures actuellement murées en moellons de béton.

Le logis comporte, en sous-sol, accessible par un escalier en pierre intérieur situé dans la cuisine, une cave (présence de deux jours sur la façade arrière dont un est chanfreiné). Le rez-de-chaussée, de plain-pied comporte plusieurs espaces : une cuisine à gauche, puis le pèle adossé à la cuisine, une chambre pour les commis à droite. L’étage carré comprend les chambres (au nombre de 4 ?), accessibles par un escalier droit en pierre extérieur, adossé au mur pignon ouest, supporté par un massif maçonné et desservant une galerie sur laquelle ouvre une porte d’accès. Au pied du massif maçonné, sur sa face ouest, deux petits espaces mitoyens sont aménagés (deux portes et deux jours) pour des cochons (?).

Le bâtiment est construit en moellon de calcaire et enduit à la chaux pour le logis, au ciment pour les communs., l’encadrement des baies est en pierre de taille calcaire (ciment pour les deux baies encadrant la porte centrale du logis et béton pour les espaces situés à droite de la grange). La large porte de la grange, en arc segmentaire est en calcaire. La toiture à longs pans et croupes est couverte en dalles de fibrociment pour le logis et en tuiles plates mécaniques pour les communs. La toiture désaxée, permet d’établir sur la façade principale et sur le pignon ouest (au-dessus de l’escalier d’accès aux chambres) de profonds avant-toits fermés.

De l’autre côté de la route, une remise de plan rectangulaire abrite de la paille. Les trois murs qui encadrent l’espace central sont maçonnés, avec bardage bois vertical sur les pignons. La toiture à longs pans est couverte de dalles en fibrociment.

L’ancien four à pain, maçonné et enduit à la chaux, est adossé à un poulailler situé sur son revers, et protégé sur sa face avant par l’avancé du toit à longs pans et couvert de tuiles plates mécaniques.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    tuile plate mécanique, ciment amiante en couverture
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 1 étage carré, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit en maçonnerie
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    ferme à juxtaposition

F-JDT-Fermes-Bauges

  • Implantation dans le parcellaire sur rue
  • Mitoyenneté non
  • Emplacement de la façade principale gouttereau ou grand côté
  • Pignon à redents non
  • Niche à statuette non
  • Matériaux d'encadrement des ouvertures du logis calcaire
  • Type de linteau de la porte du logis droit
  • Type de piédroit de la porte du logis assemblé
  • Accès au logis plain-pied
  • Emplacement de la cuisine rez-de-chaussée
  • Emplacement des chambres par rapport à la cuisine au niveau supérieur
  • Distribution des pièces du logis
  • Couronnement de l'élévation avant-toit fermé
  • Débord de toiture débords inégaux par toit désaxé
  • Cave à vin oui
  • Alpage non
  • Grange non
  • Chai non
  • Scierie non
  • Autre
  • Type de linteau des portes de la grange-étable en arc segmentaire
  • Pont non
  • Implantation dans la pente replat
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2020
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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