La lecture des élévations montre que le bâtiment actuel est issu de plusieurs phases de construction et de surélévations. La partie la plus ancienne correspond à la partie orientale, dont la construction pourrait remonter à la fin du 17e siècle ou au 18e siècle. La partie centrale a ensuite été accolée, sans doute au cours de la seconde moitié du 18e siècle, entraînant la surélévation partielle du bâtiment d'origine. Sans doute au cours de la 1ère moitié du 19e siècle, cette nouvelle construction a été surélevée partiellement, au niveau de l'actuel pigeonnier. La partie occidentale a été ajoutée dès la fin du 18e siècle ou au début du 19e siècle, mais elle a été très largement reconstruite à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle, en même temps qu'a été ajoutée la dépendance sud-ouest.
Sur le plan cadastral de 1813, le bâtiment possède un plan de masse identique à l'actuel, hormis la petite dépendance accolée au sud-est, mais il est séparé en quatre parcelles. L'état des sections cadastrales de 1824 les mentionne toutes comme « maison et cour ». La parcelle 214 appartient à « Bonnefoy Barthélémy (minime) », qui possède également une « aire » (parcelle 213) et un « jardin » (parcelle 211) à proximité. La parcelle 215 appartient à « Roux Laurent (bretagne) », qui possède également une « aire » à proximité (parcelle 212). La parcelle 216 est partagée entre « Michel Antoine (dragon) » et « Charras François », ce dernier possédant « la fenière ». La parcelle 217 appartient à « Aubert Joseph cultivateur ».