Dossier d’œuvre architecture IA73003765 | Réalisé par ;
Guibaud Caroline (Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Ferme
Œuvre repérée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais
  • Commune Saint-Offenge-Dessous
  • Lieu-dit la Plesse
  • Adresse 211a R.D.
  • Cadastre 1732 Su 1638, 1640  ; 1880 D2 170, 171  ; 1956 D2 160, 170, 171 Présence nouvelle de la grange-étable (n° 160) ; 2013 D2 159, 791, 792

Construction déjà existante en 1732, sous deux numéros distincts (1638 et 1640). Existait-il déjà deux logements différents et accolés comme aujourd’hui ? De cette période ancienne, et plus encore, peut-être reste-t-il la porte murée dont l’encadrement comporte un linteau à accolade. Le cadastre de 1880 indique un bâtiment de même dimension, toujours divisé en deux parcelles, et sur celui de 1956, la grange-étable actuelle est existante à l’arrière de la construction.

Le bâtiment étudié devait constituer une seule ferme à l’origine, partagé par la suite en deux, avec le maintien, sur la partie de gauche, du logement primitif et la construction au revers, accolé au logis, d’une petite grange-étable ; la partie de droite ayant conservé la grange-étable, crée un logis à l’étage, accessible par un escalier. Puis l’appendice du logis primitif disparaît au profit d’un bâtiment indépendant servant de grange-étable. La partie de gauche de cette dernière construction est modifiée par la suite : la « chappe », espace ouvert et couvert dans lequel on y rangeait le chariot et d’où on chargeait le foin dans le fenil situé à l’étage, est fermé par des murs de pierres maçonnées.

Aujourd’hui le bâtiment principal a subit quelques transformations : l’habitation de gauche a, au rez-de-chaussée, ses deux fenêtres qui ont été agrandies et sa porte primitive murée ; une nouvelle est ouverte dans le mur pignon. A l’étage, une porte permettait de desservir les chambres, l’escalier qui y menait a aujourd’hui disparu, vraisemblablement au profit d’un escalier intérieur. L’habitation de droite a sa partie habitation entièrement rénovée (enduit couvrant, escalier neuf, baies refaites).

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 18e siècle, 19e siècle , (incertitude)

Le bâtiment étudié comporte deux parcelles distinctes appartenant aujourd’hui à deux propriétaires différents.

La partie de gauche, à laquelle est rattachée la grange-étable située à l’arrière de la construction (parcelle 792) comporte deux niveaux : un rez-de-chaussée avec un « pèle » (espace de vie, de type salon, où pouvait se trouver le pétrin, où l’on pouvait faire de la vannerie, ou faire sécher les noix) qui était souvent chauffé par la cheminée de la cuisine accolée par le biais d'un espace clos sous la forme d’un placard, situé au revers de l’âtre de la cheminée et séparé de ce dernier par une très fine plaque ou cloison, permettant à la chaleur du foyer de rayonner dans le pèle. L’étage carré comporte plusieurs chambres (au moins quatre) desservit par un escalier intérieur.

La partie de droite comporte deux niveaux : au rez-de-chaussée, une cave située sous le logis et la grange étable, et le logis avec cuisine et chambres à l’étage carré. L’accès à l’étage s’effectue par l’intermédiaire d’un escalier droit en bois extérieur.

Les murs sont construits en moellons de calcaires, enduits à pierre-vue, hormis la travée du logis de la partie droite de l’édifice qui comporte un récent enduit couvrant. L’encadrement des baies est en pierre de taille, en calcaire ou molasse ; le linteau de la porte murée du rez-de-chaussée est à accolade, et certaines pierres d’encadrement de la porte haute et des fenêtres qui l’encadrent, partie droite du bâtiment, sont communes. La toiture à longs pans et demi-croupes, est couverte d’ardoises.

La grange-étable, de plan rectangulaire, est construite en moellons de calcaire rejointoyés. Les ouvertures sont en calcaire, avec un arc en plein-cintre en brique pour le portail de la grange, de même type que celui de l’école du bourg. La toiture à longs pans et demi-croupes, est couverte d’ardoises.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans demi-croupe
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en charpente
    • escalier intérieur
  • Typologies
    ferme à juxtaposition ; logis et grange-étable dans des bâtiments distincts, sur cour
  • État de conservation
    remanié

F-JDT-Fermes-Bauges

  • Implantation dans le parcellaire sur cour
  • Mitoyenneté oui
  • Emplacement de la façade principale gouttereau ou grand côté
  • Pignon à redents non
  • Niche à statuette non
  • Matériaux d'encadrement des ouvertures du logis calcaire
  • Type de linteau de la porte du logis droit
  • Type de piédroit de la porte du logis assemblé
  • Accès au logis plain-pied
  • Emplacement de la cuisine rez-de-chaussée
  • Emplacement des chambres par rapport à la cuisine au niveau supérieur
  • Distribution des pièces du logis intérieure avec couloir
  • Couronnement de l'élévation avant-toit
  • Débord de toiture débords inégaux par extension en façade
  • Cave à vin non
  • Alpage non
  • Grange oui
  • Chai non
  • Scierie non
  • Autre
  • Type de linteau des portes de la grange-étable droit
  • Pont non
  • Implantation dans la pente replat
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2015
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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