Dossier d’œuvre architecture IA74002656 | Réalisé par
Guibaud Caroline (Rédacteur, Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Ferme
Œuvre repérée
Auteur
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais
  • Commune Héry-sur-Alby
  • Lieu-dit Chez les Gaime
  • Cadastre 1732 633  ; 1890 A2 69  ; 2017 A2 963
  • Dénominations
    ferme
  • Destinations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    fontaine

L'écart de Chez les Gaime (voir IA74002654) est bien représenté sur la mappe sarde et on peut reconnaître dans le bâtiment nord l'origine de l'implantation de la grande bande d'habitations mitoyennes dont cette ferme constitue la partie centrale, mais l'ensemble a sans doute été largement reconstruit, et agrandi, par la suite.

Cette partie de l'édifice ne porte pas de date, mais la présence d'encadrements à chanfreins et congés (jour au rez-de-chaussée côté nord, porte de l'habitation), qui peuvent cependant être remployés, laissent supposer l'ancienneté du bâtiment, qui pourrait dater comme son mitoyen occidental du 18e siècle. Côté façade, un jour est bouché par la maçonnerie de l'escalier, l'accès aux espaces supérieurs se présentait donc précédemment de façon différente. En 1890 (1er cadastre français), la maison appartient à Joseph-César Gaime, qui possède également la ferme (IA74002660) située au sud de l'autre côté du bassin, ainsi qu'un four à pain partagé (disparu, voir IA74002654). La charpente du grand toit unifié, qui recouvre également la ferme mitoyenne (IA74002655), porte la date 1921, gravée sur un entrait débordant situé à l'extrémité orientale de ce toit. Des portes de communications ont été percées pour mettre en communication les caves de cette maison avec celles de ses deux mitoyennes, et des portes ont également été percées à l'étage (celle allant vers l'ouest est murée). La présence de portes de communication vers les maisons mitoyennes, et l'absence de dépendance directement reliée à cette maison (mis à part la cave, ou étable ?, au rez-de-chaussée) laisse supposer une attribution fluctuante des espaces selon les propriétaires ou locataires et l'utilisation de dépendances situées dans d'autres bâtiments ; on peut évoquer ici de possibles liens familiaux entre les occupants des parcelles 1890 A2 69 et 64 à la fin du 19e siècle.

Les enduits de façade ont été restaurés en 2016.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle , (incertitude)
  • Dates
    • 1921, porte la date

Ferme à bâtiments éclatés (?), édifiée perpendiculairement à la pente et mitoyenne (côtés ouest et est). Elle comprend un niveau de caves (deux caves séparées longitudinalement), et un niveau d'habitation avec une cuisine côté sud et une salle côté nord, communiquant par une porte à encadrement en molasse. La cuisine est pourvue d'une grande cheminée dont la hotte est supportée par une poutre qui traverse toute la pièce, pourvue d'équipements en molasse (dalles de fond de foyer, cendrier, niche, placard), et d'un potager à trois trous (dans le mur en face, sous la fenêtre). La salle présente un lambris intégrant des placards et une horloge contre le mur de refends, et un placard en menuiserie fermant une niche dans laquelle est insérée une cuve semi-circulaire en pierre (saloir ?). La partie est de cette pièce était autrefois cloisonnée par un clayonnage (disparu). L'étage est desservi par un escalier extérieur en maçonnerie, avec un balcon en bois reposant sur un muret côté est. Une trémie dans le plancher de la cuisine marque l'existence d'une échelle de meunier donnant accès dans la cave.

Les murs sont en moellon calcaire enduits avec peut-être des partie hautes en pisé. Les encadrements sont en calcaire ou en molasse. Le toit est à longs pans et croupe, en tuile plate mécanique.

La ferme avait l'usage de la fontaine située en limite de sa cour (voir IA74002654), et peut-être du four à pain situé au centre de hameau (disparu).

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • pisé enduit (incertitude)
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans demi-croupe
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    logis et grange-étable dans des bâtiments éclatés

F-JDT-Fermes-Bauges

  • Implantation dans le parcellaire sur cour
  • Mitoyenneté oui
  • Emplacement de la façade principale gouttereau ou grand côté
  • Pignon à redents non
  • Niche à statuette non
  • Matériaux d'encadrement des ouvertures du logis calcaire
  • Type de linteau de la porte du logis droit
  • Type de piédroit de la porte du logis assemblé
  • Accès au logis escalier extérieur avec galerie
  • Emplacement de la cuisine étage
  • Emplacement des chambres par rapport à la cuisine au même niveau
  • Distribution des pièces du logis intérieure sans couloir
  • Couronnement de l'élévation avant-toit fermé
  • Débord de toiture
  • Cave à vin non
  • Alpage non
  • Grange non
  • Chai non
  • Scierie non
  • Autre
  • Type de linteau des portes de la grange-étable
  • Pont non
  • Implantation dans la pente perpendiculaire
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date d'enquête 2017 ; Date(s) de rédaction 2019
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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