Dossier d’œuvre architecture IA42002146 | Réalisé par
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique
Ferme
Œuvre repérée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Montbrison
  • Commune Lézigneux
  • Lieu-dit la Bruyère-haute
  • Cadastre 1808 C 149  ; 1986 C 93
  • Dénominations
    ferme
  • Destinations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    pigeonnier

Un locus de Labruière est cité en 1395 (Dufour), ce qui laisse supposer l'existence d'un lieu habité dès cette époque, figuré sur la carte de Cassini dans la 2e moitié du 18e siècle, et dont le marquis Charles de Rochebaron, en son nom et celui de son épouse Madeleine Escoubeau, avait vendu la justice moyenne et basse (en même temps que celle de Mérigneux) à Joseph Henrys, écuyer, sieur de Chavassieu, le 27 juillet 1684 (Gérossier). Au début du 19e siècle, le domaine de la Bruyère appartient à Barthélemy Chantelauze, notaire à Montbrison, qui fait construire une demeure plus confortable à quelques kilomètres au nord (la Bruyère-basse, étudiée) et installe un fermier dans chaque site. Les bâtiments de la Bruyère-haute (emprises du logis et de l'ancienne grange-étable (?), de la seconde grange-étable et du pigeonnier) sont représentés sur le cadastre de 1808, avec la mention "Domaine Labruyère". Le logis ancien peut être daté du 16e ou du 17e siècle ; les ouvertures de la façade principale sont remaniées : la porte est remontée, la fenêtre a été élargie et rabaissée, sa traverse est remployée à côté de l'appui et le linteau a été remplacé ; l'aître a été refait, les ouvertures de l'étage sont remaniées. Le bâtiment en retour du logis semble être une ancienne grange-étable très remaniée : ses ouvertures ont des encadrements en ciment, elle a peut-être été surélevé d'un étage et est actuellement à usage de logis. Le pigeonnier, enduit au ciment, est difficile à dater précisément (19e siècle). Le hangar est postérieur et la cave en fond de cour, de construction récente.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle , (incertitude)
    • Principale : 17e siècle , (incertitude)
    • Principale : 18e siècle , (incertitude)
    • Principale : 19e siècle

Ferme à bâtiments distincts, à cour fermée. Logis ancien de deux travées, avec une porte en arc brisé à cavet, avec des congés bombés, et une fenêtre à traverse (sans meneau), à encadrements à cavet et tablette d'appui moulurée. Le logis comprenant au rez-de-chaussée une cuisine avec cheminée au large dans laquelle donne un four à pain, et un placard mural à double niche en plein-cintre ; dans la cuisine donnent deux petites caves. Le logis a un étage avec un aître en façade, supporté par des piliers de béton, sur lequel donne une porte alignée avec celle du rez-de-chaussée. En retour, ancienne grange-étable (?) avec une porte double au rez-de-chaussée, une porte de fenil à l'étage et un second étage carré. En face se trouve la grange-étable, contre laquelle est accolé un hangar. Le mur reliant le second logis à la grange-étable est interrompu par un pigeonnier de plan carré, à toit chauffoir orienté au sud (escalier extérieur ; à l'intérieur, nichoirs dans des trous ronds couvrant tous les murs ; renseignements oraux). Le quatrième côté de la cour est fermé par une cave. Les bâtiments sont en moellon de granite, avec des encadrements en pierre de taille (refaits en ciment sur l'ancienne grange-étable) et en brique (seconde grange-étable). Les toits sont à longs pans, en tuile creuse mécanique.

  • Murs
    • granite
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse mécanique
  • Étages
    1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    Type C1: logis et grange-étable dans des bâtiments distincts, sur cour
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • DUFOUR, J.-E. Dictionnaire topographique du Forez et des paroisses du Lyonnais et du Beaujolais formant le département de la Loire. Mâcon : imprimerie Protat frères, 1946.

    col. 114, 115
  • GEROSSIER, Paul. Il était une fois Lézigneux. Feurs : imprimerie Créa, 1994

    p. 117
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2011
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Conseil général de la Loire
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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