En 1827, un certain Claude Boudot, avoué, est propriétaire à Montverdun de l'ensemble du lieu-dit la Rive (parcelles 1827 B2 796 à 850), constitué de deux "domaines". Le "domaine Dumas", comprenant une maison et cour (parcelle 820), un jardin du domaine (817) et une péchoire (822), correspond à l'emplacement de la ferme étudiée. Au sud se trouve le "domaine Rochad les Verchères", avec maison et cour (parcelle 831), jardin (832), péchoire (829). Entre les deux est située une petite maison avec sa cour, la "maison de la locaterie" (parcelle 827), et son jardin (828). En 1906, le domaine de la Rive est légué par André Gustave Labrosse (qui fait partie des plus imposés de la commune) à Berthe Jacquet, épouse de Pierre Dupin, notaire à Saint-Etienne, et à Adèle Bouvier, épouse de Jean Simon agent d'assurance à Montbrison (une parcelle de bois faisant partie du domaine, située au mont d'Uzore, revient à la commune). La ferme du domaine Dumas semble avoir été totalement reconstruite vers cette époque, au début du 20e siècle ou à la fin du 19e ; les nouveaux bâtiments s'inspirent de l'architecture des fermes moderne (bâtiments symétriques de part et d'autre d'une grande cour, logis vaste, plus élevé que les dépendances auxquelles il reste cependant accolé). Le nouveau logis est situé sur l'emplacement de l'ancien ; la mare existe toujours. Dans les années 1930, la ferme appartient toujours à la famille Dupin (renseignement oral). Elle aurait accueilli des réfugiés alsaciens pendant la 2e Guerre mondiale.