Dossier d’œuvre architecture IA73004645 | Réalisé par ;
Guibaud Caroline (Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Ferme
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais
  • Commune Pugny-Chatenod
  • Lieu-dit les Bartelins
  • Cadastre 1880 C5 813  ; 1954 C5 659  ; 2014 C5 659

La ferme étudiée existe déjà en 1880 (cadastre napoléonien) sous le numéro 813 en tant que maison et appartenant à Massonnat Antoine. La cuisine du logis comportait une cheminée en molasse, aujourd’hui détruite, alors datée, de 1864 (renseignement oral, de mémoire). L’étude de l’élévation du bâti indique un agrandissement de la ferme à l’ouest, à gauche du logis comprenant la cuisine (présence d’une chaîne d’angle). A cette même date, un four à pain (1880 C 803, étudié : IA73004646) appartient aux habitants des Bartelins qui sont par ailleurs tous avec le même patronyme. Le cadastre de 1958 indique la présence supplémentaire d’une remise, à l’ouest de la ferme, et d’une petite porcherie. Plusieurs modifications sont à signaler : percement de fenêtres dans le mur pignon ouest, disparition de la galerie au droit de la porte de l’agrandissement côté façade principale, et création d’une porte arrière, pour la même section, côté façade arrière.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1864, daté par tradition orale

La ferme est de plan rectangulaire, inscrite dans une légère pente et d’orientation est/ouest. De type à juxtaposition, elle est constituée de quatre niveaux et de huit parties constitutives. L’étage de soubassement, de plain-pied à l’ouest, comprend une cave, où était installé un pressoir, accessible par une porte en arc segmentaire et éclairée par une fenêtre adjacente. A droite de cette cave, une seconde, plus importante en superficie (identique à celle du logis situé au-dessus) est voûtée en berceau et fermée par une porte en arc segmentaire, avec fenêtre également. Une pente adossée à la façade, protégée au sud par un muret de soutènement et au-dessus par la galerie en bois qui dessert le rez-de-chaussée surélevé permet l’accès aux caves. Chacune d’elles possède un jour sur la façade arrière. Le rez-de-chaussée surélevé, d’ouest en est (de gauche à droite), abrite successivement : un espace (chambre ?) anciennement accessible par la façade principale au moyen d’une galerie en bois, aujourd’hui disparue ; le logis accessible par une galerie en bois filante avec garde-corps en bois ; une étable puis une grange, toutes deux avec une double porte. L’étage carré abrite les chambres, et le comble, le foin.

Adossée au pignon ouest, une remise ouverte est couverte par un appentis, tandis qu’au-devant de la ferme, un petit bâtiment maçonné abrite deux soues à cochon.

Le logis comporte une porte centrale, encadrée de deux fenêtres, qui ouvre sur une pièce unique ; elle était divisée transversalement en deux par une cloison contre laquelle était établie la cheminée, séparant la cuisine du pèle (pièce à vivre). La cuisine abrite encore un escalier droit en bois pour desservir l’étage carré et un potager au-devant de sa fenêtre latérale gauche. Le pèle possède encore un placard mural « réfrigéré », appuyé contre le mur nord de la ferme et percé de deux jours étroits et superposés percés dans le mur.

La ferme est construite en moellons de calcaire et enduite d’un revêtement couvrant à la chaux (hormis le mur pignon ouest). L’encadrement des baies est en pierre de taille de calcaire et de molasse (principalement au niveau de l’étage carré). Le toit à longs pans est couvert de tuiles plates mécaniques, et le débord de toiture, plus important sur la façade principale et partiellement fermé, est lié à une extension de la charpente.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, comble à surcroît
  • Couvrements
    • voûte en berceau
  • Couvertures
    • toit à longs pans demi-croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit en charpente
  • Autres organes de circulation
    rampe d'accès
  • Typologies
    ferme à juxtaposition

F-JDT-Fermes-Bauges

  • Implantation dans le parcellaire sur cour
  • Mitoyenneté non applicable
  • Emplacement de la façade principale gouttereau ou grand côté
  • Pignon à redents non applicable
  • Niche à statuette non applicable
  • Matériaux d'encadrement des ouvertures du logis calcaire
  • Type de linteau de la porte du logis droit
  • Type de piédroit de la porte du logis assemblé
  • Accès au logis escalier extérieur avec galerie
  • Emplacement de la cuisine rez-de-chaussée surélevé
  • Emplacement des chambres par rapport à la cuisine au niveau supérieur
  • Distribution des pièces du logis
  • Couronnement de l'élévation avant-toit fermé
  • Débord de toiture débords inégaux par extension en façade
  • Cave à vin oui
  • Alpage non
  • Grange non
  • Chai non
  • Scierie non
  • Autre
  • Type de linteau des portes de la grange-étable droit
  • Pont non applicable
  • Implantation dans la pente perpendiculaire
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2017
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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