Dossier d’œuvre architecture IA42001182 | Réalisé par
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Canton de Boën - Sail-sous-Couzan
Ferme
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Boën - Sail-sous-Couzan
  • Commune Saint-Étienne-le-Molard
  • Lieu-dit Lizérieux
  • Cadastre 1986 A1 14
  • Dénominations
    ferme
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante
  • Parties constituantes non étudiées
    porcherie, puits, logement, poulailler, cuvage, abreuvoir, fournil, étable à chevaux

Le domaine de Lizérieux a été acheté vers 1900 par Gabriel Franc, patron d'industrie et négociant à Tarare. Il comportait en plus de 300 hectares, dont une partie (la plus importante) en bois et étangs, dévolue à la chasse, et une partie cultivée par cette ferme. Celle-ci a été construite vers 1910, peut-être sur des bâtiments existants. Elle est représentative du développement de l'agriculture dans la plaine du Forez dans la 2e moitié du 19e siècle, et en particulier de l'élevage (bovins et chevaux) avec implantation de vastes fermes influencées par les modèles architecturaux qui se diffusent alors, et caractérisées par l'organisation rationnelle des construction et l'emploi de matériaux modernes (brique, fonte). Celle-ci semble avoir comporté à l'origine les deux corps de bâtiments principaux qui se font face de part et d'autre de la cour : logis et étable au nord, remise, cuvage, grenier et fournil au sud. Les bâtiments qui ferment les autres côtés, la porcherie à l'ouest, la grange à l'ouest, ont été ajoutés, ou reconstruits, peu après. Une maison située en retrait au nord-est (commune de Sainte-Foy-Saint-Sulpice), et dans la cour duquel se trouve le puits coiffé d'un toit pointu en ardoise, était peut-être le premier pavillon de chasse du propriétaire (avant la construction de la demeure).

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle

La ferme s'organise autour d'une cour fermée à l'intérieur de laquelle on accède par un passage couvert constitué d'un large espace fermé du côté de la cour par trois grandes arcades, et qui sert de remise, cuvage et hangar. Le plafond est soutenu par trois poutrelles en fonte. A l'extrémité est se trouve un fournil est l'escalier d'accès à l'étage qui sert de grenier à blé. A l'extrémité ouest est situé un logement pour un palefrenier ou un vacher ; dans le prolongement, un bâtiment plus bas abritent une porcherie. Le corps de bâtiment en fond de cour, au nord, comprend le logis du fermier : une cuisine, avec une cave sur l'arrière, puis un salon et une chambre, séparés par l'escalier tournant à retours, en bois, au rez de chaussée ; trois chambres et un saloir (au nord, au-dessus de la cave) à l'étage. Une étable à chevaux et une étable à vaches le jouxtent à l'ouest. La cour est fermée à l'est par des porcheries, à l'ouest par une grange-étable (avec un fenil à l'étage). Un grand abreuvoir en ciment est construit au milieu. Les bâtiments sont en pisé enduit. Les encadrements des baies sont en briques. Les toits sont à longs pans, en tuiles plates mécaniques. Deux édicules complétaient cet ensemble : un fournil en face du passage couvert, de l'autre côté du chemin, et un lavoir.

  • Murs
    • pisé
    • enduit
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier tournant à retours en charpente
  • Typologies
    type A1 ; type C3
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Type A1 : maison bloc, en ligne. Type C3 : grands ensembles ordonnés.

Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2005
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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