Dossier d’œuvre architecture IA42003657 | Réalisé par ;
Guibaud Caroline (Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique
Ferme
Œuvre repérée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Montbrison - Montbrison
  • Commune L'Hôpital-le-Grand
  • Lieu-dit Perrier (le)
  • Adresse 1ère ferme
  • Cadastre 1808 A 117  ; 1988 A1 78, 79

Le Perrier est un ancien fief dont la seigneurie appartenait dès le début du XIVe siècle à la famille Vert. Donné ensuite en 1426 par Guy Vert à Guillaume Puy, le fief passe ensuite dans les mains des de Meaux, héritiers de Perrier et de Merlieu. Le domaine est vendu dans la première moitié du XIXe siècle, et actuellement aux mains de plusieurs agriculteurs.

Deux fermes existent au Perrier, celle qui nous intéresse devait faire partie d’un domaine qui appartenait en 1973 (date d’achat par les fermiers en place depuis 4 générations) à un aristocrate, le Marquis d’Assier de Saint-Germain-en-l’Haye. Sur l’acte de vente de 1973, il est précisé que la ferme dépendait du domaine appartenant à la famille Burin des Roziers de Brioude, à cette même date le domaine comportait 53 hectares et des vaches laitières. Aujourd’hui le domaine a 150 hectares, 350 vaches à viande (avant il y avait des vaches laitières), et des cultures de céréales, maïs. Deux vignes sont attachées au domaine, une première à proximité, une seconde sur la commune limitrophe d’Unias.

La ferme est présente sur le cadastre ancien de 1808, les parties les plus anciennes remontent vraisemblablement au 16e siècle. La physionomie actuelle de la ferme date de la fin du 19e siècle avec d’importants travaux de restauration et de nombreuses modifications effectuées en 2004 et 2005. Le logis comporte une aître (galerie extérieure en bois) remaniée : un escalier en bois permettait d’y accéder (celui-ci a disparu). Un four à pain donnait dans la cuisine du logis, aujourd’hui disparu. A gauche du logis, se trouvait une porcherie, actuellement aménagée en habitation.

Un pigeonnier était attaché à cette ferme, il se trouvait à côté d’un autre, détruit, puis reconstruit (1988 A1 80). Il abrite un dépôt de pommes de terre au rez-de-chaussée, et à l’étage, une échelle permet d’accéder aux trous de boulin.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle , daté par travaux historiques , (détruit)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle , daté par travaux historiques
    • Secondaire : 21e siècle , daté par source

La ferme s’organise autour d’une cour rectangulaire, fermée anciennement par un mur et alors accessible par un portail situé à l’est aujourd’hui disparu. Le corps de bâtiment ouest comprend le logis, rattaché à celui qui est situé au nord (une grange-étable de 60 vaches) par un passage couvert. L’aile nord est prolongée à l’est postérieurement par une construction abritant une grange et un cuvage (escalier en bois et droit permettant de monter à l’étage). L’aile est comprend trois constructions qui, du nord au sud, abritent une porcherie surmontée d’un fagotier, une petite écurie et d’un hangar (auparavant une écurie). Adossée à cette aile est, une grande stabulation a été récemment construite. Un puits obus est lié à la ferme.

Le corps de bâtiment nord, très allongé comporte un grand nombre de baies (portes et fenêtres) et de très grands portails doubles pour la grange et le cuvage plus récents

Le logis, de plan rectangulaire, comporte sur son côté droit, un espace en saillie, en rez-de-chaussée, contre lequel s’adosse la galerie en bois (ou aître) et dont le plancher court au-dessus de celui-ci. Les chevrons du plancher de la galerie

sont intégrés à la maçonnerie du logis et reposent sur des poteaux en bois avec aisseliers positionnés au-devant de la façade. Le logis comporte deux niveaux : un rez-de-chaussée et un étage carré. Le premier niveau comportait deux principaux espaces : une cuisine et une grande pièce, aujourd’hui la cuisine est encadrée de deux pièces dont celle de gauche sert de fournil et abritait le four à pain en saillie par rapport au nu du mur extérieur. Trois portes ouvrent sur ces

différents espaces, celle qui accédait à la cuisine avait son encadrement en pierre et à cavets. A l’étage se trouvaient une chambre d’ouvrier et un grenier. Une cheminée « au large » avec des poutres sculptées devait exister (ou existe encore ?) dans l’espace où se trouvait le four à pain, des baguettes au plafond sont fixées entre les chevrons.

Le gros-œuvre de ces bâtiments est en pisé et soubassement en moellons de granite, avec, pour les communs, des ouvertures avec encadrement en brique avec un linteau en bois, et en bois pour le logis. Les toitures à longs pans sont couvertes de tuiles creuses.

  • Murs
    • pisé enduit
    • granite moellon enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvrements
    • charpente en bois apparente
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    Type B2a : dépendances en retour d’équerre avec hangar dans l’angle, logis avec aître
  • État de conservation
    reconstruit à l'identique, remanié

F-TMT-Fermes-Canton Montbrison

  • Situation du logis sur cour
  • Mitoyenneté non applicable
  • Type de cour fermée
  • VENELLE non
  • Puits de lumière non
  • Passage couvert non
  • Murs enduits oui
  • Matériaux principaux gros-oeuvre façade pisé
  • Métariaux secondaires gros-oeuvre façade granite
  • Mise en oeuvre des matériaux façade moellon
  • Matériau encadrement brique
  • Non visité non
  • Type de clôture mur de clôture
  • Logis 1 - Rez-de-chaussée surélevé non
  • Logis 1 - Elévation dissymétrique oui
  • Logis 1 - Porte cochère en façade non
  • Logis 1 - Balcon façade principale oui
  • Logis 1 - Nombre étage soubassement < 4 0
  • Logis 1 - Nombre étages carrés sur façade principale < 6 1
  • Logis 1 - Nombre travées sur façade principale < 11
  • Logis 1 - Voûtement du sous-sol
  • Logis 1 - Type de comble
  • Logis 1 - Type de croupe
  • Logis 1 - Emplacement façade principale sur gouttereau
  • Logis 1 - Porte d'entrée du logis
  • Logis 1 - Couronnement de l'élévation avant-toit
  • Logis 1 - Matériau garde corps bois
  • Logis 1 - Etat du bâtiment remanié
  • Logis 2 - Rez-de-chaussée surélevé non
  • Logis 2 - Elévation dissymétrique non
  • Logis 2 - Porte cochère en façade non
  • Logis 2 - Balcon façade principale non
  • Logis 2 - Niche à statuette non
  • Logis 2 - Nombre étage soubassement < 4
  • Logis 2 - Nombre étages carrés sur rue < 6 non
  • Logis 2 - Nombre travées sur façade principale < 11
  • Logis 2 - Voûtement du sous-sol
  • Logis 2 - Type de comble
  • Logis 2 - Type de croupe
  • Logis 2 - Emplacement façade principale
  • Logis 2 - Porte d'entrée du logis
  • Logis 2 - Couronnement de l'élévation
  • Occupation actuelle des bâtiments en activité
  • Présence d'une aître existant
  • Mode d'accès à la grange par la cour
  • Localisation cave en sous-sol ou semi-enterrée
  • Présence d'une cheminée oui
  • Présence d'un four à pain dans le logis oui
  • Présence d'une cave voûtée non
  • Dépendance éloignée : loge non
  • Dépendance éloignée : vigne oui
  • Dépendance éloignée : jasserie non
  • Dépendance éloignée : autre non
  • Dépendance éloignée : étang non
  • Dépendance éloignée : pigeonnier oui
  • Dépendance éloignée : moulin non
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
Date(s) d'enquête : 2008; Date(s) de rédaction : 2014
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Conseil général de la Loire
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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