Un foulon et un moulin appartenant à Jacques Chevroz apparaissent sur la mappe sarde de 1733 (foulon : parcelle 1832 et moulin : 1833).
Le 17 octobre 1860, Aimé Jugand propriétaire du site, demande son maintien en activité. A cette date, sa configuration a évolué : il comporte un moulin à farine à une paire de meules installé dans un premier bâtiment. Un autre bâtiment construit 17 mètres en aval, abrite une scierie, un pressoir et un autre moulin à farine. L'autorisation de maintien en activité est accordée par arrêté préfectoral du 30 mars 1866. A cette date, le site est exploité par Maxime Jugand et consorts (héritiers d'Aimé Jugand).
Le site est mentionné dans l'État statistique des irrigations et des usines sur les cours d'eau non flottables et non navigables de 1879 (FR.AD073, 35SPC7).
D'après le premier cadastre français de 1884, seul un des moulins est toujours en activité (Section D, feuille 3, parcelle 245). Il appartient toujours à Maxime Jugand. Le moulin cesse probablement de fonctionner à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe siècle car il n'est pas mentionné dans le recensement des moulins de 1917 (FR.AD073, 284 R 1).
Actuellement, il n'existe plus. Il a probablement été détruit lors de l'élargissement de la route départementale qui passe à proximité.