En 1824, ce lieu se situait dans le faubourg Pont Evêque, en dehors des remparts et des portes de la ville de Vienne.Cet immeuble se trouve à l'emplacement de l'ancienne parcelle n°633, section C du cadastre napoléonien. Cette parcelle était bâtie en 1824.Le nouveau tracé de la rue victor faugier, en 1861, détruit les anciennes constructions. Richard Auguste, teinturier, achète les terrains laissés libres. IL y fait bâtir son usine. Le 28 décembre 1864, l'usine brûle mais est reconstruite aussitôt car en 1865, elle est déjà en location. Dans un bail de location daté de 1884, il est spécifié que l'usine comprend deux bâtiments d'inégale hauteur desservis par un même escalier. En 1910, le partie ouest de l'usine brûle et c'est sur cette partie qu'est édifié, en 1950, le bâtiment dont on parle ici. De l'ancien bâtiment, il reste le mur pignon à l'ouest. Le nouvel immeuble a été construit en retrait par rapport au bâtiment accoté à l'est.
- enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ville de Vienne
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Vienne patrimoine industriel - Vienne
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Hydrographies
la Gère
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Commune
Vienne
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Lieu-dit
Vallée de la Gère
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Adresse
14, 16 rue Victor-Faugier
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Cadastre
2005
AO
209
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Dénominationsimmeuble
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DestinationsLogements OPAC-ADVIVO
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
- Principale : 3e quart 20e siècle
Cet immeuble se situe sur la rive droite de la Gère, entre la rue Victor Faugier et la rivière. Il est accoté à gauche à un autre immeuble. A droite, la destruction de l'immeuble voisin a laissé un espace vide transformé en square, mais le mur mitoyen en pierre est encore en élévation.La façade sur rue, qui mesure environ trente mètres de longueur, est orientée au nord-est. Cette construction en béton s'élève sur un rez-de-chaussée, trois étages, et un niveau de combles aménagés en grenier. La toiture est à deux versants.La façade sur rue est composée de dix travées, et rythmée par les ouvertures et les deux cages d'escalier.Celles-ci forment des avant-corps en saillie sur la façade, occupant les troisième et huitième travées. Elles sont éclairées par des baies rectangulaires simples à appui saillant. Ce même type de baies se retrouve sur le reste de la façade, en alternance avec de petites baies étroites et jumelées.Au rez-de-chaussée, les deux entrées de l'immeuble se situent dans les cages d'escaliers, et des portes-fenêtres sont percées dans l'alignement des grandes baies rectangulaires. Ces portes-fenêtres permettent l'accès à de petits jardins privatifs donnant sur la rue, dont la limite s'aligne sur la saillie des escaliers.La façade sur Gère est percée sur six travées, de baies rectangulaires à appui saillant. De ce côté, les combles sont éclairés par des petites lucarnes carrées. Sur cette façade on peut constater qu'il existe un niveau de caves éclairés par des soupiraux sur la rivière.
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État de conservationbon état
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Statut de la propriétépropriété publique
Un grand baromètre est accroché à la porte d'entrée du n° 14.
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ville de Vienne
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ville de Vienne
Bibliographie
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RAYMOND, F., Plan général d'alignement à parcelles fermées de la ville de Vienne, accompagné de son index de noms, échelle 1/2000, CREAM, 1875 RAYMOND, F., Plan dressé par le géomètre soussigné, échelle 1/2000, CREAM, 1891
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BODIN, P., Les bâtiments à usage industriel de la vallée de Gère à Vienne (Isère), actifs entre 1800 et 1900, Mémoire de maitrise, Institut d'Histoire de l'Art, Université Lyon 2, Directeur de mémoire : M.F. PEREZ 1989
Documents figurés
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Plan napoléonien, échelle : 1/2500ème, services techniques, Mairie de Vienne 1824