• inventaire topographique
Hôtel Rostaing de Veauchette puis maison
Œuvre repérée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Montbrison - Montbrison
  • Commune Montbrison
  • Adresse 9 rue Puy de la Bâtie
  • Cadastre 1809 E 118  ; 1986 BK 61
  • Dénominations
    hôtel
  • Appellations
    hôtel Rostaing de Veauchette
  • Destinations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    passage couvert, cour, jardin, puits

Cette maison, appelée hôtel Rostaing de Veauchette, pourrait dater de la 2e moitié du 16e siècle. De cette époque subsistent plusieurs éléments d'architecture comme une porte piétonne à pilastres cannelés et chapiteaux ioniques, un bandeau d'étage, les chambranles de fenêtres moulurés en doucine sur la façade ainsi qu´une porte charretière en berceau surbaissé à cavet et une baie à meneau dans la cour. De cette même période, l'intérieur de la demeure conserve une porte à embrasure moulurée et une cheminée dans l´ancienne cuisine ; à l´arrière de cette dernière subsiste un réduit voûté d´arêtes (vestige d'une ancienne tourelle arasée ?). La cheminée en granite, à jambages galbés, est ornée de deux coeurs à la clef ; son manteau en arc segmentaire chanfreiné est constitué de claveaux à crossettes. Le plan de la "Traversée de Montbrison" de 1780, révisé en 1798, donne des informations sur la maison installée au n° 18 rue de la Madeleine (aujourd'hui 9 rue Puy de la Bâtie). A cette date le plan spécifie que la demeure appartient "à M. Dumont" (il pourrait s'agir de René Dumont, notaire à Montbrison dans la 2e moitié du 18e siècle), elle est en moellons, se développe sur 2 étages et est qualifiée de " très bonne et belle". En 1809 le cadastre indique une maison à M. Larochette Robigneux, probablement M. de la Rochette, de Baubigneux. C'est au cours du 19e siècle que l'édifice est modifié : suppression des croisées aux fenêtres du 2e niveau, élargissement des baies du 3e niveau de l'élévation principale, création d'un nouvel escalier intérieur tournant à retours avec jours. Dans la cour une niche à coquille (en remploi ?) porte une inscription en relief méplat : MILLIAE PA(T)RONUS.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 16e siècle
    • Principale : 19e siècle

La maison en moellons de granite et de grès est recouverte d'enduit qui masque les anciennes modifications de façade. Les petites dépendances, en retour d'équerre sur cour, sont en brique et pisé recouverts d'enduit. Le sous-sol est voûté en berceau plein-cintre, tandis que le réduit, à l'arrière de l'ancienne cuisine, est voûté d'arêtes. La demeure présente 3 niveaux d'élévation, elle est rythmée par 4 travées dans sa façade principale alignée sur rue et 5 travées du côté de la cour. Les toitures sont en tuiles creuses mécaniques : le corps principal est abrité par un toit à longs pans alors que les petites dépendances sont en appentis. L'accès à l'hôtel est réalisé par une porte piétonne architecturée et par une porte cochère en plein cintre avec passage couvert. L'escalier intérieur tournant à retours avec jour, en bois, dessert l'espace habitable, tandis qu'un escalier extérieur droit, en pierre, conduit à la cave et qu'un escalier isolé, en pierre, relie la cour au jardin. Le puits dans la cour est aujourd'hui muré.

  • Murs
    • granite
    • grès
    • pisé
    • brique
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse mécanique
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage en surcroît
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
    • voûte d'arêtes
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour en charpente, suspendu
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier isolé : escalier droit en maçonnerie
  • État de conservation
    bon état
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • ordre ionique
    • coeur
    • coquille
  • Précision représentations

    Pilastres cannelés couronnés de chapiteaux ioniques encadrant la porte piétonne de la demeure. Coeur sculpté sur le manteau de la cheminée de l'ancienne cuisine. Fragment de niche à coquille (en remploi ?) dans la cour.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • GUIBAUD, Caroline, HARTMANN-NUSSBAUM, Simone, JOURDAN, Geneviève, MONNET, Thierry. Montbrison, un canton en Forez. Lyon : Editions Lieux Dits, 2008 (Images du patrimoine ; 251.)

    p. 29

Documents figurés

  • Généralité de Lyon - Département de la Loire. Traversée de Montbrison pour la route de Lyon en Auvergne n° 8 en celle de Roanne en Languedoc n° 11. Encre, lavis. Approuvé à l'assemblée des Ponts et Chaussées conformément à la lettre de M de Cotte 1780. D'après l'état envoyé le 28 pluviôse an 6 [16 février 1798] par le Ministre de l'Intérieur pour l'établissement des barrières ; la classification de routes de ce département a été changée presque en entier. La route de Roanne en Languedoc n° 11 de l'itinéraire de la ci-devant Généralité de Lyon est partagée en deux routes dans le nouveau ; la 1ère de St Etienne à Montbrison 2e classe n° 2 et la 2me de Roanne à Montbrison 3e classe n°1. Et la route de Lyon en Auvergne n°8 de l'ancien itinéraire se trouve actuellement sous le n° 5 de la 2me classe et sous le nom de route de Clermont à Lyon par Ambert et Montbrison. À Montbrison le 23 nivôse an 7 [12 janvier 1799]. L'ingénieur en chef du département de la Loire. [signature illisible]. Nota. La route a été ouverte dans cette partie [.] de l'axe prolongée de la rue St Jean. C'est sans doute [.] d'après des projets approuvés depuis l'année 1780 V.S. [vieux style]. [.] ils ne sont pas à la disposition de l'ingénieur en chef [.] département de la Loire. (A. Diana, Montbrison : série C géo 143, feuilles A à O, photocopies)

  • Département de la Loire. Arrondissement de Montbrison. Canton de Montbrison. Commune de Montbrison. Parcellaire de 1809. Section E dite de la ville. Reboul, géomètre, Montbrison, 1809. Papier, encre brune, lavis bleu. Ech. 1/1250e. (AC Montbrison)

Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2011
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Conseil général de la Loire
Articulation des dossiers
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