• enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
Immeuble à logements
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon patrimoine industriel - Lyon
  • Commune Lyon 4e
  • Lieu-dit Croix-Rousse
  • Adresse 42 grande rue de la Croix-Rousse
  • Cadastre 2012 AS 117 Section et numéro du cadastre ancien : Section C de Saint-Clair n° 167
  • Dénominations
    immeuble à logements
  • Destinations
    immeuble à logements
  • Parties constituantes non étudiées
    cour

L’immeuble à logements fait partie d’une seconde phase de construction de la Grande rue de la Croix-Rousse, sur la partie sud, qui se déroule durant le troisième quart du XVIIe siècle. La parcelle faisait partie d’un vaste domaine qui appartenait dès 1485 à Claude Paquelet. Ce domaine s’étendait entre la rue d’Ivry, la Grande rue de la Croix-Rousse, la rue Janin et la rue des Gloriettes. Autour de 1550, il est morcelé une première fois par Marie Peyrat, belle-fille de Claude Paquelet. Celle-ci décide de vendre les terrains nord longeant la Grande rue de la Croix-Rousse. Il s’agit de la première phase de lotissement de la Grande rue de la Croix-Rousse qui se déroule au cours du troisième quart du XVIe siècle. Concernant la partie sud de la Grande rue de la Croix-Rousse, il faut attendre le troisième quart du XVIIe siècle pour qu’Yzabeau Marlhet, descendante de la famille Paquelet, décide de vendre les terrains sur la partie sud de la Grande rue. Il s’agit de la deuxième phase de lotissement de la Grande rue de la Croix-Rousse qui s’effectue à partir de 1663. L’Historique des propriétés et maisons de la Croix-Rousse de 1350 à 1790, de Joseph Pointet mentionne qu’en 1670, François Vial, maître maçon demeurant à la Croix-Rousse, acquiert un terrain de Madame Yzabeau Marlhet et de son mari Monsieur Claude Desverneys. En 1675, François Vial réalise une première reconnaissance de propriété consistant en une maison avec deux corps de logis et une cour. Le troisième corps de bâtiment situé en fond de parcelle a certainement été construit au cours du XVIIIe siècle, car il figure sur le plan cadastral napoléonien de 1828. Les matrices cadastrales, allant de 1828 à 1974, ne mentionnent aucune démolition ni transformation pour ce corps de bâtiment. L’immeuble accueille aujourd’hui un magasin de vêtements au rez-de-chaussée et les étages sont occupés par des logements.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 17e siècle
  • Dates

L’immeuble présente deux étages et trois travées. Le rez-de-chaussée est de plain-pied et est composé de travées rectangulaires. La devanture du magasin est légèrement en saillie sur la façade et présente un enduit de couleur différente par rapport au reste de l’immeuble.

Les percements des étages sont irréguliers. Le trumeau est large entre la première et deuxième travée et étroit entre la deuxième et troisième travée. Les baies sont rectangulaires avec appuis saillants. L’appui de la deuxième travée au premier étage est en très mauvais état. L’encadrement en bois des baies du premier étage est apparent. Les fenêtres sont homogènes et présentent des volets roulants, ainsi que des garde-corps ouvragés en ferronnerie qui sont différents entre le premier et le deuxième étage. La corniche est en bois.

La porte d’entrée se situe à gauche de l’axe médian de la façade. Il s’agit d’une porte cochère en bois et à deux battants. Deux impostes encadrent la porte et soutiennent une arcade en plein-cintre avec clef pendante et passante. L’allée est large et présente un plafond à solives apparentes, un sol en pierre recouvert par du ciment et des murs enduits. Quatre chasse-roues sont encore visibles au sein de l’allée. Celle-ci dessert une cour distribuant les trois corps de bâtiments de la parcelle. Le deuxième corps de bâtiment sur cour est rattaché à l’immeuble et présente un pan coupé. L’escalier est hors-œuvre et parallèle à la rue. Il est tournant à gauche et a une main courante en bois. Chaque palier forme une terrasse avec garde-corps en ferronnerie et dessert deux appartements, dont un pour chaque corps de bâtiment. Les paliers sont en bois et présentent des tomettes au premier étage et un sol carrelé au deuxième étage. L’escalier est en pierre à gryphées de Saint-Fortunat. Le dernier étage de l’escalier est en bois et dessert les combles. L’éclairage de la cage d’escalier s’effectue au niveau des paliers qui donnent sur cour.

Le troisième corps de bâtiment présente un étage et trois travées. Le rez-de-chaussée est réaménagé pour un cabinet de médecin. Un escalier hors-œuvre tournant à droite donne accès à une coursive desservant un logement privé. Les solives de rives sont apparentes.

  • Murs
    • pisé pan de bois enduit (incertitude)
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier hors-oeuvre : escalier tournant
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Protections
    édifice non protégé

Documents d'archives

  • 3 WP 027 1 à 3 WP 061 : Registres de recensements de la population de la commune de la Croix-Rousse, 1825-1900.

    AC Lyon
  • 3 P 138/168 : Etats de sections des propriétés non bâties et bâties : Section C dite de Saint-Clair, 20 octobre 1828.

    AD Rhône
  • 1 C 316 1 et 2 : POINTET Joseph, Historique des propriétés et maisons de la Croix-Rousse de 1350 à 1790, 1926.

    AC Lyon
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Lyon