L’état de section des propriétés non bâties et bâties de 1828, mentionne que la parcelle consiste en une maison et une cour. La matrice cadastrale informe que les constructions présentes sur ce terrain ont été détruites en 1891. Le 22 août 1893, Messieurs Marcoz et Desplagnes, architectes rue Dubois à Lyon, déposent un permis de construire afin de construire un immeuble sur rue, ainsi que deux petits bâtiments sur cour consistant en un hangar et une écurie. L’immeuble, le hangar et l’écurie, sont mentionnés comme construction nouvelle en 1898 dans la matrice cadastrale. Le hangar et l’écurie sur cour ont été démolis à la fin du XXe siècle et aujourd’hui une construction contemporaine, accueillant des logements, prend place dans la cour. Les guides-indicateurs des Almanachs mentionnent entre autre la présence d’entrepreneurs, d’employés de banque et d’un médecin, indiquant qu’il s’agit d’un immeuble bourgeois. L’immeuble accueille aujourd’hui un magasin de sanitaire, ainsi qu’une boutique d’art au rez-de-chaussée, et les étages sont occupés par des logements.
- enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
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- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Lyon patrimoine industriel - Lyon
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Commune
Lyon 4e
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Lieu-dit
Croix-Rousse
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Adresse
3 rue (du) Chariot d'Or
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Cadastre
2012
AS
103
Section et numéro du cadastre ancien : Section C de Saint-Clair n° 149
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Dénominationsimmeuble à logements
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Destinationsimmeuble à logements
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Parties constituantes non étudiéescour
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1898, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte
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Auteur :
DesplagnesarchitecteDesplagnes
Architecte actif à Lyon dans la 2e moitié du 19e siècle, associé à Marcoz jusqu'en 1899 (44 rue Dubois).
L’immeuble présente quatre étages et sept travées. Le rez-de-chaussée est de plain-pied et composé de travées rectangulaires. La pierre calcaire est apparente sauf les trois premières travées qui sont crépis. Un bandeau horizontal sépare le rez-de-chaussée des étages. La dernière travée présente une porte charretière en bois à deux battants. L’élévation sur cour montre un niveau d’entresol.
Les percements des étages sont réguliers. Les baies sont rectangulaires avec un chambranle à crossettes. Celui-ci présente un bossage en table avec claveaux en bossage et clé pendante et passante à volute, du premier au troisième étage. Un bandeau horizontal sert d’appui aux fenêtres du premier étage. Les dessus des fenêtres du premier étage ont des tables affleurées et sont surmontés par deux consoles soutenant l’appui des baies de l’étage supérieur. Les baies du deuxième étage sont surmontées par une corniche. Le troisième étage présente des baies avec appui saillant soutenu par deux consoles. Cet étage est couronné par une corniche horizontale à modillons. Le quatrième étage présente un toit brisé avec lucarnes soulignées par une corniche horizontale. L’encadrement des baies présente deux petits pilastres latéraux. Les fenêtres sont homogènes et ont des garde-corps et des lambrequins ouvragés en ferronnerie. Les lambrequins cachent le mécanisme des jalousies.
La porte se situe au niveau de la travée axiale. Il s’agit d’une porte piétonne à deux battants avec un chambranle en pierre calcaire. La porte est couronnée par un entablement, avec triglyphes et tables affleurées, surmonté par une corniche. Un sas d’entrée conduit à l’allée. Il présente une seconde porte en bois à deux battants et une imposte ornée de pâtes de verres. L’allée présente un plafond avec moulures décoratives et un sol en partie carrelé par des carreaux de ciment. Les murs sont enduits et les soubassements ont des tables affleurées. L’escalier est dans-œuvre et perpendiculaire à la rue. Il est à jour central et à deux volées. L’escalier est tournant à
gauche avec un repos intermédiaire à partir de la volée conduisant au deuxième étage. La main courante est en ferronnerie et en bois. L’éclairage de la cage d'escalier s’effectue par des baies, avec verres colorés, donnant sur cour au niveau des repos intermédiaires. Les paliers desservent deux appartements latéraux et un de face. Les portes palières sont en belle menuiserie avec chambranle à crossettes et dessus de porte surmonté d’une corniche.
L’allée dessert également une petite cour commune mitoyenne d’une cour privée. Ces deux cours sont séparées par une barrière en ferronnerie. La porte charretière dessert le bâtiment arrière contemporain avec cour. Le bâtiment s'élève sur un étage et présente un auvent en toit terrasse.
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Murs
- calcaire moellon enduit
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Toitstuile mécanique
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Étages4 étages carrés
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Couvrements
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant
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État de conservationbon état
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Statut de la propriétépropriété privée
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Protectionsédifice non protégé
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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Documents d'archives
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3 P 138/168 : Etats de sections des propriétés non bâties et bâties : Section C dite de Saint-Clair, 20 octobre 1828.
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3 P 138/177 : Matrice des propriétés bâties par ordre alphabétique des rues, 1882-1910. Case 286
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344 W 22 : Constructions neuves, 1893.
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1 mi 61 : Guide-indicateur de la ville de Lyon par rues et numéros de maisons, 1900.
Architecte actif à Lyon dans la 2e moitié du 19e siècle, associé à Desplagnes (44 rue Dubois). Il s'agit probablement de Petrus Maroz, décédé le 13 mai 1899 (La Construction lyonnaise).