L’immeuble-atelier est construit sur un terrain faisant partie du clos Pailleron. Celui-ci tire son nom de son propriétaire, Guillaume Pailleron, demeurant au n° 62 de la Grande-rue de la Croix-Rousse. Ce clos se situe au nord du clos du Chariot d’Or et consiste, au début du XIXe siècle, en un simple tènement propre à bâtir. Monsieur Guillaume Pailleron, boulanger, vend de manière progressive ses terrains, à partir de 1837, pour la construction d’immeubles-ateliers. Le 24 mais 1844, Monsieur Viannay, boulanger, est autorisé à construire son immeuble sur le terrain qu’il possède. L’immeuble figure dans les constructions nouvelles de 1845. Les recensements de la population au XIXe siècle confirment la présence d’ouvriers en soie et de fabricants. L’immeuble accueille aujourd’hui un fleuriste au rez-de-chaussée et les étages sont occupés par des logements. Cette construction s’inscrit dans une période de lotissement qui s’effectue le long de la rue du Mail entre 1838 et 1840 afin d’installer les métiers liés au travail de la soie.
- enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
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Halitim-Dubois NadineHalitim-Dubois NadineCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Lyon patrimoine industriel - Lyon
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Commune
Lyon 4e
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Lieu-dit
Croix-Rousse
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Adresse
4 rue Pailleron
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Cadastre
2012
AS
130
Section et numéro du cadastre ancien : Section C de Saint-Clair n° 189
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Dénominationsimmeuble à logements, atelier
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Destinationsimmeuble à logements
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle
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Dates
- 1845
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Auteur(s)
- Auteur : auteur commanditaire
L’immeuble présente quatre étages et cinq travées. Le rez-de-chaussée est de plain-pied et est composé de travées rectangulaires. Il est enduit par un crépi sur les quatre premières travées. La cinquième travée, sur laquelle se situe l’entrée de l’immeuble, semble avoir subit des modifications d’ouvertures car des moellons en béton sont présents au niveau de l’encadrement est de la porte. Un petit auvent en bois couronne le rez-de-chaussée.
Les percements des étages sont réguliers et le traitement des baies est homogène. Les trumeaux sont étroits et sans décor. Les baies sont rectangulaires avec appuis saillants. Les fenêtres sont homogènes et présentent une imposte en bois. Chaque baie possède une persienne en métal. La maçonnerie de l’immeuble, en pierre de Couzon, est visible sur la façade ouest, ainsi que sur une partie de la façade sud.
La porte se situe à droite de l’axe médian de la façade. Il s’agit d’une porte piétonne qui semble avoir subit des modifications en façade. Elle est en bois et à un battant avec tables affleurées. Il n’y a pas d’accès possible au sein de l’allée et de l’escalier de l’immeuble depuis la rue.
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Murs
- calcaire moellon enduit
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Toitstuile mécanique
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Étages3 étages carrés
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Couvrements
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre
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État de conservationbon état
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Statut de la propriétépropriété privée
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Protectionsédifice non protégé
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Documents d'archives
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3 P 138/170 : Matrice des propriétés foncières, 1828-1914. (Folio 1356)
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3 P 138/168 : Etats de sections des propriétés non bâties et bâties : Section C dite de Saint-Clair, 20 octobre 1828.
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3 WP 027 1 à 3 WP 061 : Registres de recensements de la population de la commune de la Croix-Rousse, 1825-1900.
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3 WP 193 : Permission de voirie, dossiers par rue : rue du Mail, 1790-1851.
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3 WP 066 à 3 WP 090 : Contributions - Administrations financières - Impôts directs, 1788-1844.
Monsieur Viannay était boulanger à la Croix-Rousse.