Il est attesté en 1528 que Pierre et Ennemond Girard possèdent sur la rue Mercière une vieille maison et l'un des deux arcs de boutique, l'autre étant la propriété de Claude Bergeron. Pierre et Ennemond Girard ont une maison haute et basse "bastie à neuf traversant à Sone".
En juillet 1655, Fleury Radix rebâtit rue Mercière et réunit ainsi les parties nord et sud de cette parcelle. Le 24 février 1660, Philis Radix [sic], bourgeois, obtient la permission de bâtir quai Saint-Antoine.
En 1629, l'enseigne au Plat d'argent est attestée, peut-être côté Saône puisque le 25 novembre 1694, Radix obtient la permission de placer l’enseigne « St Benoît » grande rue Mercière (fonds Pointet).
En 1814, Mariotte Payan, marchand d'indiennes en détail, Amédée Favre, marchand bonnetier, Jean-Louis Moreau, tailleur, Claude Begny, emballeur, et Joseph-Jules Lurin, mesureur de sel, exercent leur activité dans cette parcelle.
En 1836, le bâtiment est (maison et cour), qui mesure 10 m 10 de largeur, est adressé 20 Grande rue Mercière. Il compte alors au rez-de-chaussée 2 boutiques sur rue et 2 arrière-boutiques, et du premier au septième étages, 4 chambres d'ouvrier dont 2 sur rue. En 1851, le propriétaire obtient une dépréciation fiscale en raison de l'ouverture de la rue Centrale (actuelle rue de Brest) qui connaît un grand succès.
Le bâtiment ouest, lui, est adressé 21 quai Saint-Antoine et mesure 4 m 70 de largeur. Il compte au rez-de-chaussée, 1 magasin et arrière-magasin, à l'entresol 2 pièces, du premier au quatrième étage 3 pièces, et au cinquième, 4. La façade est démolie en 1844, reconstruite en 1847, rehaussée en 1854 tandis qu'un étage est supprimé en 1860 (Matrices cadastrales).
La loge de concierge, située dans la cour, est ajoutée au XIXe siècle.