Cet immeuble (probablement composé de deux corps de bâtiments) se situe côté rive gauche de la Gère, à l'angle est de la place Saint-Louis et de la rue de l'Éperon. Le bâtiment sur rue présente deux façades, l'une au nord-ouest et l'autre à l'ouest, et est accoté au sud et au nord-est. Le second corps de bâtiment, de plan irrégulier et situé en retrait du premier, n'est pas visible depuis la rue. Il forme deux avancées, l'une vers l'est et donnant sur une cour intérieure, et l'autre vers le sud.Cette construction (probablement en maçonnerie de moellons) s'élève dans l'ensemble sur un rez-de-chaussée et quatre étages et occupe environ quinze mètres en façade sur rue. Les corps de bâtiments sont couverts de toitures à un ou deux versants selon les cas, portées par des charpentes en bois et recouvertes de tuiles.La façade sur rue orientée à l'ouest est la plus longue : elle est composée de deux travées, tandis que la façade nord-ouest plus étroite n'est percée que d'une travée. Les baies sont rectangulaires avec encadrement en pierre de taille et appui saillant. Elles sont particulièrement larges aux deux premiers étages et deviennent plus petites et plus étroites aux troisième et quatrième étages. La baie du premier étage sur la façade nord-ouest, est une porte-fenêtre associée à un balcon en pierre décoré d'un garde-corps métallique. L'ensemble du rez-de-chaussée est occupé par un commerce qui semble vacant aujourd'hui. La majeure partie des ouvertures sont situées sur la façade ouest tandis que la façade nord-ouest n'est percée que d'une vitrine et de l'entrée piétonne de l'immeuble.Celle-ci s'ouvre sur un étroit couloir qui mène vers une cour intérieure, sur laquelle donnent la façade arrière du premier bâtiment et une partie du second.L'escalier principal occupe cette aile de bâtiment qui donne sur la cour et avance vers l'est. Il s'agit d'un grand escalier en pierre, suspendu et à deux volées droites, accompagné d'une rampe métallique. Un large palier dessert deux appartements par étage. Des portes sont percées au niveau des repos mais elles sont aujourd'hui condamnées. La cage d'escalier est éclairée par une travée de baies barlongues à arc segmentaire, avec encadrement en briques, qui donnent sur la cour. Une grande ouverture en pierre de taille à arc en anse-de-panier, permet de pénetrer dans la cage d'escalier depuis la cour intérieure. La façade arrière du bâtiment sur rue est en partie occultée par la cage d'escalier. La partie visible est percée d'une fenêtre oblongue aux deux premiers étages et de loggias aux deux suivants.