Dossier d’œuvre architecture IA42000205 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Patrimoine 19e-20e siècles de Saint-Etienne
Immeuble de négociant dit recette
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Saint-Etienne

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Saint-Etienne Centre
  • Commune Saint-Étienne
  • Adresse 29 rue de la République
  • Cadastre 1864 C4 730 à 732 ; 1996 EL 108A
  • Dénominations
    immeuble
  • Genre
    de négociant
  • Appellations
    recette
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, cour, garage, boutique

Cet immeuble de négociant est construit en 1875 le long de la rue Royale (actuelle rue de la République) pour Pierre et Léger Bertrand, marchands de vin en gros, domiciliés 52 rue de la Paix à Saint-Étienne. Sur une parcelle, il existait déjà des constructions anciennes (maison, atelier, remises et écuries) démolies en 1874 qui appartenaient pour moitié au charpentier Jean-Pierre Julliard et à Pallandre, marchand de bois à Montaud, le sol étant toujours la propriété d'Hippolyte Payet, rentier, demeurant rue de la Loire. En 1877, Pierre Bertrand commande la construction à l'arrière de la parcelle, donnant 14 rue des Chappes, d'un magasin, d'écuries et d'une remise. En 1910, Marie Bertrand est la nouvelle propriétaire.

Construit sur une parcelle mitoyenne, cet immeuble aligné sur la rue développe un corps de bâtiment principal de sept travées sur entresol, trois étages carrés et un étage de comble. Les constructions latérales et le bâtiment de fond de parcelle donnent sur la cour, accessible par un passage cocher centré distribuant l'escalier et les parties communes. L'élévation ordonnancée est centrée sur la travée centrale soulignée en rez-de-chaussée par la porte cochère, aux premier et deuxième étages par un balcon maçonné à balustres. Les trois étages alternent à chaque niveau garde-corps en ferronnerie et garde-corps à balustres maçonnés, posés sur un cordon qui anime la façade (il suit les garde-corps en léger ressaut) et marque chaque niveau. Chaque partie supérieure des baies est décorée d'un claveau central et de deux consoles latérales portant les garde-corps supérieurs. Enfin, sept lucarnes cintrées, couronnées d'un arc plein-cintre et recouvertes d'une feuille de zinc, éclairent l'étage de comble.

  • Murs
    • calcaire
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    entresol, 3 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    immeuble de négociant
  • Techniques
    • ferronnerie
    • sculpture
  • Représentations
    • femme
    • tête
    • ornement géométrique
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 1996; Date(s) de rédaction : 1998
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Saint-Etienne