Dossier d’œuvre architecture IA42000196 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Patrimoine 19e-20e siècles de Saint-Etienne
Immeuble de négociant dit recette
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Saint-Etienne

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Saint-Etienne Centre
  • Commune Saint-Étienne
  • Adresse 5 place Jean-Plotton
  • Cadastre 1826 A1 464, 454 ; 1864 M7 895, 896 ; 1996 BV 6A
  • Dénominations
    immeuble
  • Genre
    de négociant
  • Appellations
    recette
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, garage, jardin, boutique

En 1826, Claude Passerat est propriétaire d'une maison sise 5 place Mi-Carême sur la parcelle n° 464, déjà construite sur le plan terrier de 1767-1773, le long de la place. Des constructions neuves de maisons sont mentionnées pour Matthieu Passerat fabricant de rubans, en 1845 sur cette parcelle 464. Celle numérotée 454 est un vaste jardin qui appartient à Jean-Baptiste Passerat. Les matrices cadastrales de 1864 mentionnent les héritiers de Mathieu Passerat comme propriétaires d'une maison, d'une remise, d'un hangar d'un magasin et d'une autre maison. Cet ensemble immobilier devient la propriété de Claude Rey en 1866, puis de Antoinette Oriol, rentière à Saint-Chamond en 1881. Dès 1880, une nouvelle maison est imposée sur la parcelle 895 mais il n'est pas fait état de démolitions. A partir de 1894, l'ensemble appartient à Marie Neyron des Granges, demeurant à Lyon.

Bâtiment architecturalement homogène qui développe trois étages carrés et un étage de comble, ainsi qu'une élévation ordonnancée à onze travées. La façade est rythmée horizontalement par des cordons qui séparent chaque étage, et une corniche qui marque une séparation nette avec l'étage de comble (onze lucarnes, sur le rythme des onze travées agrémentent cet étage). Des lignes verticales animent la façade, simulant ainsi trois corps de bâtiment : deux corps latéraux, composés par quatre travées chacun (fenêtres à lambrequins et garde-corps en ferronnerie), encadrent le corps de bâtiment central, composé de trois travées, souligné par le ressaut des cordons, permettant d'asseoir les balcons, filant devant les trois travées du premier étage, individuels pour les deux autres étages (chacune est composée de portes-fenêtres à lambrequins et de garde-corps en ferronnerie). L'accès se fait par une porte cochère centrale en rez-de-chaussée, encadrée de part et d'autre par dix arcades en tout, appareillées, et occupées par des boutiques.|

  • Murs
    • calcaire
    • moellon
  • Toits
    tuile mécanique, ardoise
  • Plans
    plan régulier en U
  • Étages
    3 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
  • Typologies
    immeuble de négociant
  • Techniques
    • ferronnerie
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 1996; Date(s) de rédaction : 1998
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Saint-Etienne