Cet immeuble est construit en 1899 par l'architecte stéphanois Henri Adé, à la demande de Françoise Coignet. Elle avait hérité en 1895 de Claude Coignet d'une maison qu'elle avait presque aussitôt fait démolir (en 1897).
- enquête thématique régionale, Patrimoine 19e-20e siècles de Saint-Etienne
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- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ville de Saint-Etienne
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Saint-Etienne Centre
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Commune
Saint-Étienne
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Adresse
6 rue Paul-Bert
,
16 rue d' Arcole
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Cadastre
1864
M5
761
;
1996
BT
68A
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Dénominationsimmeuble
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Parties constituantes non étudiéescour
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1899, porte la date, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte signature
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Personnalité :
Coignet FrançoisecommanditaireCoignet FrançoiseCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Bâtiment construit à l'angle des rues Paul-Bert et d'Arcole, sur un étage de soubassement. Les deux façades s'articulent autour d'un angle à pan coupé décoré sur sa partie supérieure d'un pilastre géminé qui s'achève hors-oeuvre, au-delà de la couverture, au niveau du toit en pavillon et de la terrasse faîtière. La façade sur la rue Paul-Bert développe cinq travées non ordonnancée, deux étages carrés et un étage de comble. L'accès s'effectue par un passage cocher latéral et une porte centrée depuis laquelle sont distribués les étages (deux grandes baies superposées éclairent les niveaux d'entresol -paliers- de la cage d'escalier). Au niveau de l'étage de comble, s'inscrivant dans le brisis en ardoise des pans brisés de la couverture, seule la travée latérale et celle centrale sont éclairées par une lucarne, couverte de zinc ; les autres travées sont éclairées par des oculi. La façade sur la rue d'Arcole présente également deux étages carrés et un étage de comble (pas d'oculus mais des lucarnes), et quatre travées ici ordonnancées (deux baies latérales et deux baies jumelées centrées). Les deux façades sont rythmées par les mêmes lignes horizontales : le premier étage est souligné par un bandeau comprenant les balcons ou garde-corps à balustres en pierre ; les baies du deuxième étage sont soulignées par des balcons ou garde-corps en ferronnerie. Enfin, les travées latérales, de part et d'autre de l'angle, sont celles qui portent l'essentiel de la décoration : corps de bâtiment souligné par un bossage, balcons (balustres en pierre ou ferronnerie), corniche de couronnement agrémentée d'un fronton interrompu très décoré surmontant la baie du deuxième étage ; lucarnes plus marquées, couronnées d'un arc plein cintre.
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Murs
- calcaire
- pierre
- bossage
- enduit
- moellon sans chaîne en pierre de taille
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Toitsardoise, tuile mécanique, zinc en couverture
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Étagesétage de soubassement, 2 étages carrés, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- terrasse
- toit à longs pans brisés
- toit en pavillon
- croupe polygonale
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Typologiesimmeuble de rapport
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Techniques
- ferronnerie
- sculpture
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Représentations
- ornement géométrique
- ornement végétal
- ornement architectural
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Précision représentations
Les travées latérales de part et d'autre de l'angle, portent l'essentiel de la décoration, notamment au niveau de la corniche : décor de billettes, de végétaux. Le pan coupé de l'angle présente à mi-hauteur deux pilastres géminés à décoration stylisée.
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Statut de la propriétépropriété privée
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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