Le système métrique décimal devient obligatoire en France par la Loi du 19 frimaire an VIII (10 décembre 1799). Une 2e définition du mètre est alors adoptée : le mètre est égal à 3 pieds et 11,296 lignes de la toise de Paris, plus court de 0,144 ligne par rapport à la mesure de 1795 ; en outre, la référence au méridien est abandonnée. Le kilogramme est défini par un cylindre en platine "matérialisant" la masse du décimètre cube d'eau à 4°C. Les premières copies du mètre et du kilogramme font partie des collections du Conservatoire National des Arts et Métiers ; une 2e copie du mètre et deux du kilogramme sont conservées à l'Observatoire ; une 3e copie du mètre est conservée à l'École Nationale des Ponts et Chaussées.

En octobre 1960, La XIe Conférence Générale des Poids et Mesures adopte le Système International d'unités (avec son abréviation internationale "SI"), dernière version d'un système métrique qui a successivement connu les systèmes CGS (centimètre, gramme, seconde), MTS (mètre, tonne, seconde), MKS (mètre, kilogramme, seconde) et MKSA (mètre, kilogramme, seconde, ampère). À la différence des autres systèmes, les unités du système SI forment un système dit "cohérent". À la même époque, on assiste à la 4e définition du mètre : "égal à 1650763,73 longueurs d'onde dans le vide de la radiation orangée correspondant à la transition entre les niveaux 2p10 et 5d5 de l'atome de krypton 86" (définition 100 fois plus précise que celle de 1889).

(source : THOMASSET, Thierry. Histoire du système métrique / http://www.utc.fr/~tthomass/Themes/Unites. Septembre 2010).