Dossier d’œuvre architecture IA63000484 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, pentes de la commune de Thiers
Maison 15 rue Terrasse
Œuvre repérée
Copyright
  • © Région Auvergne - Inventaire général du Patrimoine culturel, ADAGP

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Auvergne - Thiers
  • Commune Thiers
  • Adresse 15 rue Terrasse
  • Cadastre AO 253  ; AO 269 parcelle indépendante de l'escalier extérieur d'accès au jardin suspendu.
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin d'agrément, garage

En 1836, la parcelle de la propriété actuelle figure sur le plan cadastral, mais elle ne porte apparemment pas de construction. La maison aurait donc été bâtie ultérieurement, probablement dans le dernier quart du 19e siècle ; elle apparaît sur une ancienne photographie datant de 1890 (voir "Mémoire en Images - Thiers", tome I p.84).

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle , (incertitude)

Maison en rez-de-chaussée surélevé sur deux étages de soubassement, avec étage de comble. Le 1er étage de soubassement ouvre sur la rue Terrasse par de grandes arcades à impostes métalliques (fonte et fer forgé), le second sur le jardin suspendu, au sud, et le rez-de-chaussée surélevé sur la rue de la Bienfaisance, sur l'arrière, à l'est.

L'ensemble du gros-oeuvre, vraisemblablement en moellons de pierre, est couvert d'un enduit. Les pilastres des chaînes d'angles, les bandeaux et les encadrements des ouvertures (en anses de panier et, pour les arcades en plein cintre du niveau sur la rue Terrasse, avec agrafes), sont en pierre de taille d'andésite. L'étage de comble est éclairé par une série de trois lucarnes côté ouest et une seule côté sud (élévation sur le jardin).

La partie principale de l'habitation est couverte d'un toit à croupes à tuiles plates en écailles ; la partie arrière porte un toit à longs pans couvert de tuiles creuses.

Cette propriété est l'équivalent plus "bourgeois" des maisons à jardins suspendus avec ateliers de coutellerie des ouvriers installés dans la ville haute (en particulier au sud) : on y retrouve le même jeu sur les différents niveaux avec des accès spécifiques sur l'extérieur pour chacun, et l'escalier creusé dans le remblai du niveau de soubassement, ouvert sur la rue basse et montant jusqu'au jardin. Cet escalier n'est aujourd'hui plus accessible et a été remplacé par un autre escalier indépendant, accolé au mur de soutènement du jardin, côté sud. La différence essentielle entre ces deux types d'habitation tient ici surtout à la taille du jardin, plus importante et à son implantation par rapport aux rues haute et basse : ici maison et jardin sont côte à côte le long des deux rues - plutôt que l'une derrière l'autre - et donc traversants l'un et l'autre. Autre différence notable liée au type de plantations : il s'agit ici d'un jardin aux espèces recherchées, dans l'esprit d'un petit parc d'agrément ouvrant sur le grand paysage.

  • Murs
    • pierre moellon enduit
  • Toits
    tuile en écaille, tuile creuse
  • Étages
    2 étages de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, étage de comble
  • Couvrements
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à plusieurs pans croupe
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
Date d'enquête 2008 ; Date(s) de rédaction 2013
© Région Auvergne - Inventaire général du Patrimoine culturel
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