En 1827, l'ingénieur des Ponts et Chaussées Gillet de Valbreuse, chargé de la construction du pont suspendu de Beauregard, se fait édifier une maison de plaisance qui surplombe la Saône. Il la reconstruit totalement en 1852, telle qu'on la voit aujourd'hui. Le jardin, probablement aménagé par le pépiniériste horticulteur François Trèves, s'organise sur un terrain à forte déclivité, appelé Balme, et une terrasse latérale que borde une allée ornée d'une fontaine. Cette nouvelle maison comprenait des communs (non étudiés) et une serre construite en 1890, probablement l'ancienne orangerie aujourd'hui démolie
Maison de maître dite château des Balmes
Dossier IA01000082 réalisé en 1991Fiche
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Portail d'entrée et anciens communs.
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Parties constituantes
- jardin
- terrasse en terre-plein
- fontaine
Œuvres contenues
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plaque de cheminée
Beauregard, rue Gui de Chabeau
Sommaire
Genre | de maître |
Appellations | château des Balmes |
Parties constituantes non étudiées | jardin, terrasse en terre-plein, fontaine |
Dénominations | maison |
Aire d'étude et canton | Trévoux |
Adresse | Commune :
Beauregard Adresse : rue Gui de Chabeau Cadastre : 1984 A 420 |
Période(s) | Principale :
3e quart 19e siècle
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Dates | 1852,
daté par source
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Auteur(s) | Auteur :
maître d'oeuvre inconnu
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Maison en pisé sur soubassement de pierre de taille calcaire ; étage de comble en mâchefer ; encadrements des ouvertures en calcaire ; chaîne d'angle et premier niveau en bossage à refends ; élévation principale à trois niveaux et sept travées ; l'accent porte sur les trois travées axiales, surmontées d'un fronton triangulaire et sur l'entrée principale, surélevée d'un perron semi-circulaire, inscrite dans un avant corps galbé que couronne un garde corps en fer forgé ; élévations latérales à travées symétriques ; élévation postérieure dissymétrique contre laquelle s'appuie un corps de bâtiment en retour d'équerre ; la partie centrale de l'édifice est surmontée d'une verrière destinée à donner un éclairage zénithal dans la salle à l'italienne ; l'ensemble des ouvertures est orné d'une clef saillante en pointe de diamant, d'un appui moulure et d'un bandeau à crossettes ; l'escalier d'honneur se situe dans l'axe de l'élévation principale ; l'escalier secondaire, tournant à retours sans jour se situe dans l'axe de l'élévation latérale gauche
Murs | calcaire
pisé résidu industriel en gros oeuvre bossage enduit pierre de taille |
Toit | tuile plate mécanique |
Plans | plan régulier en L |
Étages | sous-sol, étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, étage en surcroît, étage de comble |
Élévations extérieures | élévation ordonnancée |
Couvertures | verrière
toit à longs pans croupe |
Escaliers | escalier isolé
escalier de distribution extérieur escalier isolé : escalier droit escalier intérieur : escalier tournant escalier intérieur : escalier tournant à retours sans jour |
Techniques | ferronnerie
vitrail menuiserie |
Précision représentations | chute ; couronne végétale ; ornement végétal ; ordre ionique ; rosace ; palmette" § "sujet : chute de fleurs, support : oculus de la cage de l'escalier d'honneur ; sujet : couronne végétale, chute, ornement végétal en bordure, support : vitrail de la cage de l'escalier d'honneur ; sujet : ornement végétal, support : départ de la rampe de l'escalier principal ; sujet : ordre ionique, rosace, palmette, support : cheminée de la salle à l'italienne |
Statut de la propriété | propriété privée
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Éléments remarquables | élévation, escalier, salle, cheminée |